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26 mai
Grand meeting
29 mai à partir de 18h30

au Zénith de Paris
(Métro 5 sortie Porte de Pantin)

avec Ségolène ROYAL,
François HOLLANDE, Bertrand DELANOE, Laurent FABIUS, et Dominique STRAUSS-KAHN.

En présence de tous les candidat(e)s aux élections législatives de la région Ile-de-France.
par Thomas publié dans : Ségolène
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21 mai
Ségolène Royal, candidate malheureuse à l'élection présidentielle, a estimé à Poitiers que certaines des premières mesures annoncées par le président de la République, Nicolas Sarkozy, rendaient "hommage à bien des volets de mon pacte présidentiel".
"Des propositions de mon pacte présidentiel contestées par Nicolas Sarkozy sont aujourd'hui dans un projet de loi comme le revenu de solidarité actif ou l'éco-développement", a constaté Mme Royal lors d'un "briefing" avec la presse sans caméra ni micro, à la maison de la région à Poitiers qu'elle retrouvait après la présidentielle et une semaine de vacances en Tunisie.

"Ce projet se met en place avec la personnalité avec laquelle j'ai travaillé sur ce sujet pendant la campagne présidentielle. C'est un hommage en quelque sorte qui est rendu à bien des volets de mon pacte présidentiel", s'est-elle réjoui, en faisant référence à Martin Hirsch, nommé Haut commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté.
Mme Royal, qui a expliqué qu'elle ne se présentait pas aux élections législatives "pour éviter le cumul des mandats", estime que cela ne "l'empêchera pas de s'exprimer". "J'aurais une tribune quand j'aurai quelque chose à dire", a-t-elle précisé.

La députée des Deux-Sèvres, qui a appelé les électeurs a "donner la plus grande majorité possible aux élus socialistes", a "reçu une centaine de demandes" de candidats lui demandant de venir les soutenir. Elle se déplacera pour cela "en région et dans toute la France".

Arrivée à mi-journée en train à Poitiers, souriante et bronzée, "après quelques jours de repos bien mérités", Ségolène Royal a présidé l'après-midi une commission permanente du conseil régional de Poitou-Charentes. Applaudie à son arrivée, elle s'est dit "très heureuse de se retrouver ici où le travail a toujours continué".

AFP
par Thomas publié dans : Ségolène
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11 mai

par Thomas publié dans : Ségolène
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9 mai
"On va travailler, rénover, refonder, préparer les prochaines échéances.

Dans chaque épreuve, dans chaque échéance politique, il faut en tirer les leçons et puis toujours regarder vers l'avenir.

Il faut rester unis, il faut prendre le temps de faire l'évaluation des choses.

Moi, je suis heureuse d'avoir donné un message d'espoir. Je sais qu'il y a beaucoup de gens déçus et tristes, je ne veux pas qu'il le soient, donc je prends ma force intérieure pour continuer à leur communiquer de l'énergie".

par Thomas publié dans : Ségolène
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9 mai
Hommage à Ségolène Royal

Eh bien oui.

Au risque de surprendre, je pense que Ségolène Royal a fait une bonne campagne.

Elle a perdu, c’est entendu.

Et perdu plus lourdement que ne le donnaient à penser, ces derniers mois, les prévisions.

Mais elle a perdu pour des raisons que l’on commence à bien cerner et dont je prétends, moi, qu’elles sont à son honneur.

Elle a été diabolisée, d’abord. On a beaucoup parlé - et on avait raison - de la tentative de diabolisation dont fut victime son adversaire. Mais autrement plus insidieuse, donc plus ruineuse, fut la diabolisation qui l’a poursuivie, elle, depuis ses premiers pas. Incompétente quand elle la fermait ; agressive quand elle l’ouvrait… N’ayant rien à dire quand elle prenait le temps d’écouter ses électeurs ; scandaleuse quand elle rompait le silence (les 35 heures) ou brisait les orthodoxies (ses prises de position, si courageuses, sur le nucléaire iranien ou le Darfour)… Bécassine, enfin, avant son débat avec Sarkozy ; Cruella après et, surtout, pendant - quand elle a commis le crime de lèse future majesté de l’interrompre, interpeller, ne rien laisser passer, le mettre dans les cordes… Ce n’est plus une femme, gronda la rumeur, c’est une sorcière. Ce n’était plus la douce, la maternelle Ségolène, c’était un bretteur, une tueuse - voyez ces yeux minces où passent des épées de feu ; entendez cette voix de mauvaise sirène, une octave trop haut, si dure… Ah l’increvable misogynie des Français et souvent, malheureusement, des Françaises ! J’ai aimé, moi, cette dernière image dans ce dernier débat. J’ai aimé la stature qu’elle a prise à cet instant - et la belle droiture qui émanait de son regard et de son port. Elle honorait la gauche, cette droiture. Et elle honorait la France.

Elle a livré bataille, deuxièmement, à un moment d’inflexion, mais encore, hélas, de suspens, où il devenait clair que la vieille stratégie d’union des gauches n’avait plus de chance de l’emporter mais où la nouvelle stratégie d’alliance avec le centre restait trop insolite, inédite, bref, révolutionnaire, pour passer le cap des hypothèses et retourner, réellement, les esprits. Madame Royal a dit les mots qu’il fallait dire. Elle a fait les gestes qu’il fallait faire. Peut-être, d’ailleurs, le grand débat de la campagne, celui qui restera, celui qui fit bouger les lignes en même temps que, au passage, les liturgies cathodiques, fut-il ce débat avec Bayrou dont elle a pris l’initiative et qui ouvrait, on le verra maintenant très vite, un vrai nouveau chapitre de l‘histoire politique française. Mais voilà… Il était trop tôt... On a dit, ici ou là, qu’il était trop tard, que c’est avant qu’il fallait le dire, avant qu’il fallait le faire, etc. Non, voyons. Le contraire. Il était trop tôt dans le siècle. Trop tôt dans l’histoire du pays. Sauf que c’est elle, Madame Royal, qui, trop tôt ou trop tard, l’aura fait. Sauf que, ce big bang rêvé par les uns, annoncé par les autres, c’est elle, et personne d’autre, qui l’aura osé et déclenché. Pour cela, elle restera. Pour cela, même si elle a perdu, elle a gagné.

Et puis il faut bien reconnaitre, enfin, que Nicolas Sarkozy a été bon. Vraiment bon. Je veux dire par là qu’il a su surfer, avec un mélange de talent et de cynisme non moins remarquables l’un que l’autre, sur une vague de fond dont il semble que tout le monde ait, à part lui, sous-estimé la terrible puissance. Qui, parmi les commentateurs, avait-il prévu que l’éloge d’une France qui n’a jamais commis, sic, de crime contre l’humanité puisse faire recette à ce point, douze ans après les paroles de Jacques Chirac reconnaissant, au Vel d’Hiv, notre participation au crime nazi ? Qui imaginait de tels hurlements de joie et, au fond, de soulagement, chaque fois que fut dit et redit, de meeting en meeting, que la France ex-coloniale n’était coupable de rien, qu’elle n’était en dette vis-à-vis de personne et qu’elle devait être fière, au contraire, de son œuvre civilisatrice ? Qui, encore, pouvait deviner que le traumatisme de Mai 68 fût resté si vif dans les esprits que l’appel répété à « liquider » - quel mot ! – l’héritage du « parti des voyous et des casseurs » puisse faire jaillir, lui aussi, de tels geysers de fiel, de joie triste et de ressentiment ? Madame Royal a résisté à ce discours. Fidèle à la ligne tenue, sur ces sujets, peu ou prou, par nos deux derniers Présidents, elle a tenté d’endiguer ce flot de haine et de rancune. Et, de cela aussi, je lui sais gré.

Je ne parle pas - car seul le mauvais esprit gaulois en a douté - du sang-froid dont elle a fait montre, d’un bout à l’autre de l’aventure.

Je n’insiste pas - encore que le fait fût unique dans notre histoire électorale - sur la double bataille qu’il lui a fallu mener : l’une, publique, contre son adversaire; l’autre, secrète, contre les siens.

Et je n’évoque que pour mémoire, enfin, le ton et, comme dit un poète qu’elle affectionne, le « frisson nouveau » qu’elle a fait passer dans cette vieille musique socialiste qui n’en finissait pas de mourir et qui n’attendait, peut-être, que ce salutaire coup de grâce.

Tout cela, elle l’a fait. Et il faut espérer que s’en souviennent ceux qui, à partir de ce matin, vont être tentés de se livrer au petit jeu de la chasse à la sorcière ou de la production de la chèvre émissaire.

Ségolène Royal est loin d’avoir dit son dernier mot – et c’est tant mieux.

Bernard-Henri Lévy
par Thomas publié dans : Ségolène
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7 mai

par Thomas publié dans : Ségolène
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4 mai

par Thomas publié dans : Ségolène
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4 mai
Au lendemain de son débat télévisé musclé avec Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal a reçu « le Parisien » et « Aujourd'hui en France ». Elle explique ce qu'elle fera si elle est élue soir.





AU LENDEMAIN de son face-à-face télévisé avec Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal apparaît hier matin, dans son quartier général du boulevard Saint-Germain à Paris (VIIe arrondissement), tranquille et déterminée. Tranquille comme une candidate qui, non contente d'avoir le 22 avril accédé au second tour, a fait soir devant tous la démonstration de sa pugnacité, elle que beaucoup jugeaient incompétente et d'abord fragile. Déterminée comme une femme qui se sent, au final, poussée par une « vraie ferveur populaire » et croit toujours, n'en déplaise aux sondages, qu'elle peut gagner sur le fil . Alors que François Bayrou a confirmé hier qu'il ne voterait pas Sarkozy, elle rêve de disposer à l'Assemblée, au-delà des clivages habituels, de « la majorité la plus large possible ». « Avec moi, martèle-t-elle, visant implicitement son rival, il n'y a aucun risque. Vous avez tout à gagner... » Réponse à 20 heures.

Quel est, chez vous, le sentiment dominant après le débat télévisé de soir ?
Ségolène Royal.
J'ai défendu mes idées.

Vous n'avez aucun regret ?
On a toujours des regrets après un débat, parce qu'on n'a pas dit tout ce qu'on aurait voulu dire.
Mais, globalement, ce débat a été éclairant sur le choix qui s'offre aux Français entre deux projets de société, deux visions de la France.

Comment vous est apparu Nicolas Sarkozy ?
Sur la défensive. Et, parfois, j'ai eu l'impression qu'il était en difficulté. Je pense notamment à nos échanges sur la sécurité, l'environnement, le nucléaire, la scolarisation des enfants handicapés. Ce dernier sujet est, pour moi, révélateur d'un certain comportement politique dont les Français ne veulent plus.

Nicolas Sarkozy dit qu'il vous a trouvée agressive...
C'est son habitude de se sentir agressé dès qu'on n'est pas d'accord avec lui. Or, c'est simplement le débat politique qui doit être mené avec conviction et passion. Car je crois profondément à la politique.

Vous, vous n'estimez pas avoir été agressive ?
Non, j'ai rempli mon rôle. Avec la volonté qu'on comprenne qu'avec moi, les intérêts des Français seront bien défendus et que je ne me laisserai pas faire.

Votre stratégie était, à vos yeux, la bonne ?
Je voulais que ce débat montre clairement quel est l'enjeu de et notamment en quoi Nicolas Sarkozy est responsable du bilan du gouvernement actuel. Je voulais aussi montrer la démagogie de certaines de ses propositions. Ainsi, après avoir visité un foyer de femmes battues sans papiers, il leur a promis la régularisation. Comme je n'imagine pas que le propos ne valait que pour ce foyer-là - ou alors l'impartialité de l'Etat serait remise en cause - ,vous imaginez jusqu'où sa promesse peut conduire ! D'autant qu'il a promis aussi un autre jour la nationalité française à toutes les femmes martyrisées du monde. Ce qui doit représenter au moins 200 millions de personnes ! Soit Nicolas Sarkozy promet n'importe quoi, soit il n'est pas responsable. Combien de promesses, en réalité, pourrait-il tenir ? Sûrement pas ses promesses d'allègements fiscaux, qui dépassent de loin ce que Margaret Thatcher a fait en dix ans de pouvoir et qui conduirait à la ruine des services publics. Et puis son programme est rempli d'injustices. Je ne citerai que le bouclier fiscal, qui consiste à rembourser une partie de l'impôt des plus riches contribuables, comme cette riche héritière qui vient de récupérer plus de 7 millions d'euros.

Un échange a beaucoup frappé. Nicolas Sarkozy vous a reproché de perdre vos nerfs et vous lui avez répondu qu'il y a des indignations, même pour un chef d'Etat, sincères et saines...

C'était un temps fort, oui. Je porte des convictions. Je ne suis pas dans le calcul. Le sort réservé aux élèves handicapés à l'école ne peut laisser personne indifférent. J'avais imposé l'accueil des enfants trisomiques à l'école maternelle et, aujourd'hui, le gouvernement est revenu en arrière et on ne veut plus d'eux : est-ce que cette situation scandaleuse, cette souffrance des familles ne méritent pas du coeur et de l'indignation ?


« On n'imposera pas d'en haut, par la loi, une extension des 35 heures »

soir, l'échange sur le nucléaire a été plutôt confus...

J'apporte une précision : le pourcentage de 17 % que j'ai évoqué représente la part du nucléaire dans la totalité de l'énergie consommée, et non la part de l'électricité produite par le nucléaire. Quant aux 50 % que Nicolas Sarkozy a cités, cela ne correspond à rien. Sur le fond, il ne sait ni que l'EPR, c'est la troisième génération du nucléaire, ni que les gisements d'uranium risquent d'être épuisés d'ici quelques dizaines d'années. Même sur le nucléaire iranien, il n'a pas maîtrisé le sujet, car, aujourd'hui, ce n'est pas le nucléaire militaire qui est en cause : la prolifération s'organise à partir du nucléaire civil.

Sur les 35 heures, vous avez dit qu'il n'y aurait pas généralisation automatique...

Une des révélations du débat a été l'acceptation par Nicolas Sarkozy de ce que les 35 heures constituent désormais en France la durée légale du travail, sur laquelle il ne reviendrait pas. Soit les 35 heures sont nocives à l'économie, comme le disent le Medef et le candidat sortant, et il faut qu'il ait le courage politique de les supprimer. Soit c'est un acquis social et une mesure qui a créé de l'emploi, comme je le crois, et il faut les défendre, même s'il faut tirer des leçons pour mieux faire.

Vous, vous avez admis que la deuxième loi sur les 35 heures avait été, pour le moins, brutale...

J'ai dit que la deuxième loi avait été précipitée et qu'il n'y aurait pas demain de généralisation des 35 heures aux PME sans accord des partenaires sociaux, branche par branche.

Cela veut dire quoi ?

Cela veut dire que le débat sera ouvert et que, s'il n'y pas d'accord, on n'imposera pas d'en haut, par la loi, une extension des 35 heures.

Y a-t-il encore aujourd'hui un vrai clivage droite-gauche sur les 35 heures ?

Non, puisque Nicolas Sarkozy s'est aligné sur ma position !

Vous avez aussi indiqué qu'il n'y aurait pas de régularisation systématique des sans-papiers...

Je le confirme. Les régularisations auront lieu sur des critères. Mais dans des conditions honnêtes : nous ne dirons pas, nous, avant l'examen des dossiers, combien il y aura, à l'arrivée, de personnes régularisées en créant autant de drames humains. Avec moi, les règles seront claires.

« J'ai trouvé Nicolas Sarkozy désinvolte »

Vous avez évoqué le cas de cette policière violée en Seine-Saint-Denis alors qu'elle regagnait son domicile après son service. Vous auriez souhaité qu'elle soit raccompagnée...

J'ai trouvé Nicolas Sarkozy désinvolte. D'autant que ce viol atroce avait été précédé, en mars, au même endroit, d'un autre viol. Et aucune disposition concrète de protection n'avait été prise entre-temps. Dans les quartiers ultrasensibles, je considère qu'il faut raccompagner la nuit les femmes policières - et peut-être même tous les policiers -, comme cela se fait déjà au Québec. On peut imaginer qu'une patrouille puisse faire un détour pour les redéposer chez elles.

Certains vous reprochent, à propos des enfants handicapés, d'avoir surjoué la colère...

La capacité d'indignation d'un responsable politique sur une telle question est une qualité et non pas un défaut. Je ne veux pas qu'on exploite la misère des gens pour faire de la commisération. Or, Nicolas Sarkozy donne de plus en plus dans ce registre. Il imite George W. Bush dans cette technique du compassionnel conservateur. On pleure sur les gens. On utilise les faits divers et, lorsqu'on est aux responsabilités, on n'agit pas pour le présent et on promet pour demain. Voyez les campagnes électorales de Bush, mais, quand il y a eu la catastrophe de La Nouvelle-Orléans, on ne l'a pas vu sur le terrain !

Il y aurait un parallèle entre Bush et Sarkozy ?

Il porte la même idéologie néoconservatrice. Il n'hésite pas à envisager de démanteler les services publics, alors qu'on a tant besoin d'infirmières, d'enseignants. Moi, je suis pour redéployer, pour bouger, mais pas pour supprimer.

Qu'auriez-vous envie de dire à ceux qui hésitent encore ?

Depuis des mois, il y a eu une campagne orchestrée par la droite mettant en doute ma compétence, voire m'accusant de fragilité. Je pense que le débat a permis de rétablir la vérité aux yeux de tous les Français. Tous ceux qui me connaissent le savent : je suis une femme solide, au clair sur mes convictions, capable de défendre les intérêts de la France. Aux indécis, je dis donc : « Ayez confiance. La France sera bien présidée et ses intérêts défendus. »

« Le seul sondage qui vaille, c'est le vote des Français »

Vous insistez sur le fait que vous souhaitez être la présidente d'une France apaisée. Vous suggérez qu'avec Nicolas Sarkozy, le pays connaîtrait des turbulences, voire des troubles ?

Je souhaite rassembler une majorité de Françaises et de Français sur mon pacte présidentiel et sur les valeurs de liberté, d'égalité, de fraternité et de laïcité. Je ne fais pas, comme Nicolas Sarkozy, de procès d'intention. Je pense, en effet, que ses propositions - qui consistent à privilégier toujours une catégorie au détriment des autres, à chercher en permanence un bouc émissaire, à ne pas être respectueux des Françaises et des Français, bref à jeter de l'huile sur le feu comme on l'a vu avec l'emploi de mots violents comme Kärcher - divisent et ne peuvent pas ramener la sérénité et la confiance dont nous avons besoin. La fermeté, ce n'est pas des mots, mais des actes !

Votre première décision si vous êtes élue ?

Ma première décision sera de constituer la meilleure équipe gouvernementale pour la France. Et, après, d'agir vite.

Le Premier ministre sera-t-il, comme l'assure François Hollande, socialiste ?

C'est l'hypothèse la plus probable, mais je ne m'interdis rien.

Quel sera votre premier chantier ?

Celui des emplois tremplins pour les jeunes. Je réunirai tout de suite les présidents de région et je leur dirai de mettre en place tout de suite, en concertation avec l'Etat et les chefs d'entreprise, le premier volet du plan prévu pour cinq ans et qui doit conduire à la création de 500 000 emplois. Sans oublier les contrats première chance pour les jeunes sans qualification. Et puis nous réunirons très vite la conférence nationale sur les salaires pour décider rapidement de la revalorisation du smic, des petites retraites et aussi des bas salaires afin que la hiérarchie des salaires ne soit pas écrasée. Il faut redonner confiance aux acteurs économiques de notre pays et faire repartir la croissance. Je m'y engage. Et puis je préparerai la rentrée scolaire pour que, dès septembre, la priorité éducative soit une réalité.

« Avec moi, vous avez tout à gagner »

Tous les sondages disent que Nicolas Sarkozy va gagner...

Ah, les sondages ! Pour moi, le seul qui vaille, c'est le vote des Français. A ceux qui n'ont pas encore choisi, je dis : « Avec moi, il n'y a aucun risque, vous avez tout à gagner. » La France, si je suis élue, sera une France rayonnante et confiante dans son avenir. Je m'appuierai sur la majorité la plus large possible, car il faut sortir de l'affrontement bloc contre bloc. Je travaillerai avec tous ceux qui m'ont soutenue ou dont les idées convergent largement avec mon projet. Je tiendrai compte du vote des Français. Et notamment de celui qui s'est exprimé au premier tour. On ne peut pas faire comme si François Bayrou n'avait pas réuni sur son nom plusieurs millions d'électeurs. Une démocratie moderne, c'est aussi cette capacité à sortir de l'affrontement systématique.

Si vous êtes élue, avec quel partenaire européen souhaitez-vous établir en premier le contact ?


Tout de suite, avec la chancelière allemande Angela Merkel. A cause de l'Europe qu'il faut relancer.

 

Interview réalisée par Philippe Martinat, Dominique de Montvalon et Nathalie Segaunes Photos : Philippe de Poulpiquet
Le Parisien , 04 mai

par Thomas publié dans : Ségolène
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4 mai

par Thomas publié dans : Ségolène
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3 mai


Aprés la grande soirée d'hier soir, nous vous invitons à relayer à vos proches et sur les espaces de discussion sur Internet, les différentes erreurs, incohérences et mensonges que Nicolas Sarkozy a commis durant le débat télévisé qui l'a opposé à notre candidate.


Voilà ce qu'il faut souligner, thème par thème :

NUCLEAIRE :

  • Sur l'EPR, Nicolas Sarkozy n'a pas contesté la position de son gouvernement qui est celle de l'avoir imposé sans concertation pour ensuite assurer son lancement par un décret pris quelques jours seulement avant l'élection présidentielle. Ségolène Royal annulera le décret et remettra le dossier sur la table.
  • Nicolas Sarkozy, pourtant ancien ministre de l'Intérieur et ministre d'Etat, a été incapable de répondre à la question de Ségolène Royal et ignorait donc qu'il s'agissait de la troisième génération de réacteur.
  • Ségolène Royal a raison de rappeler que la part du nucléaire représente 17% de l'énergie totale (électricité, gaz, charbon, pétrole, hydraulique, énergies renouvelables) consommée en France et 78 % de l'énergie produite en France est d'originie nucléaire et non 50 % comme l'a dit Nicolas Sarkozy.

RETRAITES :

  • Nicolas Sarkozy a continué dans la désinformation en prétendant que le financement des retraites était résolu par la Loi Fillon jusqu'en . Le Conseil d'Orientation des Retraites (COR) dit en réalité qu'il manque à peu près 50% du financement, et par ailleurs, qu'un rendez-vous en sera indispensable pour trouver une solution pour combler le « trou ».En disant que cela était financé jusqu'en 2020, Nicolas Sarkozy reconnait lui même que le problème n'est pas réglé définitivement et que cette réforme n'est donc pas la solution tant attendue ...
  • Il a annoncé hier qu'il augmenterait les petites retraites de 25% en finançant cette mesure par la réforme des régimes spéciaux. Cette augmentation coûterait spontanément au moins 10 milliards d'euros.

DROITS DE SUCCESSION :

  • La suppression des droits de succession a été la première mesure de Berlusconi en 2001.
  • De plus, c'est une mesure couteuse (5 milliards d'euros) on ne peut relancer ni la consommation ni l'investissement avec une telle mesure. Elle est économiquement inefficace car l'imposition sur le patrimoine ne concerne qu'un francais sur cinq. C'est donc une mesure de clientélisme qui vise d'abord les plus riches ...

 

35 HEURES :

  • Nicolas Sarkozy n'a pas répondu : pourquoi ne les a-t-il pas supprimées, Il a reconnu devant Ségolène Royal, que cela était une formidable avancée sociale.

HEURES SUPPLEMENTAIRES :

  • Dans quel pays, dans quelle économie, Nicolas Sarkozy a vu que ce sont les salariés qui choisissent leurs horaires de travail ?
  • Les deux Lois Fillon permettent déjà largement le recours aux heures supplémentaires. 37% des salariés à temps plein font des heures supplémentaires et ils font 55 heures par an en moyenne. Moins de 40% des salariés à temps plein ont fait une heure supplémentaire en .
  • Effectuer des heures supplémentaires, c'est consacrer moins de temps à sa vie familiale.
  • Cette même étude montrait que cette mesure détruirait l'emploi. Une entreprise de 20 personnes détruirait 2 emplois pour faire faire 4 heures supplémentaires aux autres.

IRAN :
  • Nicolas Sarkozy n'a toujours pas saisi l'enjeu terrible pour la sécurité du monde. Il n'a pas compris que passer du nucléaire civile au nucléaire militaire est une simple question d'enrichissement d'uranium.
  • La position de Ségolène Royal qui est celle de l'AIEA, de l'UE et du Conseil de Sécurité des Nations Unies consiste à dire : pour l'Iran, pas de nucléaire civil tant que l'Etat ne se soumet pas aux contrôles de l'Agence. Plus qu'une question de bon sens, il s'agit d'une question de sécurité.

SECURITE :

  • Lors du débat, Nicolas Sarkozy a ironisé sur le souhait de Ségolène Royal de faire accompagner les policières de nuît jusqu'à chez elles (suite aux viols dernièrement de deux d'entre elles). Pourtant, un dispositif ayant le même objectif pour les femmes travaillant le soir existe déjà à Montréal où les bus les raccompagnent aux pieds de leurs immeubles. En banlieues, les patrouilles du soir peuvent ramener les policières. On peut citer aussi l'exemple de Berlin où les taxis sont gratuits pour les femmes à partir de 3 heures du matin.

D'autre part, le vrai bilan de Nicolas Sarkozy, c'est :

  • + 30 % d'agressions depuis 2002.
  • + 11 % de violence faites aux personnes.
  • + 26% pour le nombre de faits de violence à l'école.
  • Quand hier 20 000 voitures brûlaient par an, c'était pour Nicolas Sarkozy un échec de la gauche. Avec près de 45 000 voitures brûlées en moyenne chaque année depuis 2002, ce ne serait pas un échec de l'ancien ministre de l'intérieur, mais une réussite personnelle.
  • 12 000 policiers agressés en .
  • 3 semaines d'émeutes dues à une très mauvaise gestion de la crise de l'automne .

Le bilan de l'ancien ministre de l'Intérieur est particulièrement mauvais et prouve l'incapacité du candidat en matière de sécurité.

par Thomas publié dans : Ségolène
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