Invitée de + sur Canal+, Ségolène Royal a souligné que certains propos tenus au Conseil national du PS ne rendait "pas service au collectif, à notre combat commun, à notre idéal commun.
J'avais fait le choix d'être dans ma région. J'ai été écartée longtemps de cette région parce que j'ai été engagée dans une campagne nationale, la présidentielle et les législatives.
Il n'y avait pas forcément que des propos aimables qui ont été échangés. Je me suis posée une règle éthique depuis toujours c'est de ne dire jamais de mal d'un autre socialiste, et en ce qui concerne les adversaires politiques c'est de ne jamais les attaquer sur le plan personnel. Je continue à me l'appliquer.
J'entends un certain nombre de choses qui sont dites par ceux là mêmes qui sont ensemble venus pour me demander de les aider à gagner les élections législatives. Tout cela n'est pas grave. Je trouve que cela ne rend pas service au collectif, à notre combat commun, à notre idéal commun.
Ce n'est pas à ce niveau que doivent se situer les prises de paroles politiques. Cela nous fait du mal collectivement et en même temps je ne veux pas me situer sur ce même niveau. J'ai rassemblé sur mon nom 17 millions d'électeurs et d'électrices qui attendent que nous continuions à travailler pour assurer demain une relève, à incarner l'avenir, voilà ma tâche aujourd'hui.
Je ne suis pas pressée. Le Parti socialiste n'est pas un objectif en soi. C'est la plus grande organisation politique qui est au service des Français pour préparer une alternance et pour rénover la vie politique.
Après une élection présidentielle, il y a deux solutions.
Soit on dit on arrête, comme l'avait fait Lionel Jospin (en 2002). Ce n'est pas le choix que j'ai fait (...) Soit on dit comme François Mitterrand après 74 'je continue' (...) Pas pour moi. Ce n'est pas un itinéraire personnel mais parce que il y a eu une espérance qui s'est levée, un mouvement très fort qui s'est mis en mouvement lors de cette campagne".
par Thomas
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J'observe toutes les polémiques qui tournent autour de mes récentes déclarations sur les 35 heures ou le SMIC à 1500 Euros.
Ces déclarations ne sont pourtant pas nouvelles.
Elles n'ont pas été faites de manière unilatérale, mais lors d'une émission politique en réponse aux questions d'un journaliste.
Ma conception de la politique, c'est de répondre clairement, sans détour, aux questions qui me sont posées. C'est ma liberté de parole et j'entends l'utiliser tant que ces questions, ces débats portent sur des sujets de fond. Je ne me suis jamais livrée et ne me livrerai pas davantage aujourdhui à des attaques personnelles. Je souhaiterai que cette règle s'applique à tous. Et que le débat dont nous avons besoin, porte exclusivement sur le fond.
Les observations que j'ai faites sur le Smic ou sur les 35 heures sont des exemples parmi d'autres du bilan idéologique qu'il nous faut dresser pour aborder la rénovation. D'ailleurs, les syndicats étaient eux memes très réservés sur ces 2 mesures qui doivent faire l'objet d'une négociation avec eux dans un cadre plus large sur le pouvoir d'achat, les salaires et l'emploi tel que prévu dans le projet socialiste et dans le pacte présidentiel (Conférence nationale sur la croissance, les salaires, et l'emploi).
La gauche doit etre capable de mettre en cause ses dogmes et les formules toutes faites sans que cela ne suscite, immédiatement, des polémiques peu propices au débat
par Thomas
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Ségolène
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En réaction à l'annonce par François Fillon de l'ouverture du "chantier de la TVA sociale", Ségolène Royal affirme que cette mesure éventuelle servirait à financer des "cadeaux fiscaux pour les plus privilégiés".
"La TVA n'a rien de social (...). Les 20 milliards de cadeaux fiscaux annoncés pour les plus privilégiés seront donc financés par une augmentation de l'impôt sur la consommation".
L'instauration d'une TVA sociale correspond à "une baisse du pouvoir d'achat de tous les Français, en particulier des catégories moyennes et modestes, puisque plus la part de la consommation est élevée dans le revenu des Français, plus cet impôt sera proportionnellement lourd dans le revenu des ménages".
Le mécanisme, dit de "TVA sociale", consiste à basculer une partie du financement de la Sécurité sociale des entreprises vers les ménages, via une baisse des cotisations patronales et une hausse simultanée de la taxe sur la valeur ajoutée.
Le pluralisme en question sur France 2
Ségolène Royal a aussi réagi au journal de 20h de France 2 qui "prouve qu'il y a encore beaucoup d'effort à faire sur le pluralisme de la presse".
Ségolène Royal, invitée du journal, a critiqué un reportage consacré aux candidats socialistes en ballottage défavorable, le jugeant "assez scandaleux pour les candidats que vous annoncez battus d'avance".
Elle a ensuite dénoncé un reportage consacré à la 2e circonscription de Bordeaux, dans laquelle un ministre UMP sera opposé au second tour à la socialiste Michèle Delaunay. "Vous avez cité le candidat de l'UMP cinq fois et la candidate socialiste pas une fois. Vous ne l'avez pas citée, on sait comment marche la communication. Ne vous défendez pas. La réalité est là et ce journal prouve une fois de plus que, en effet, il y a encore beaucoup d'efforts à faire sur le pluralisme de la presse. Le pluralisme est plus que jamais nécessaire y compris sur les médias"
par Thomas
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Ségolène Royal a annoncé qu'elle présenterait sa "propre motion" au prochain Congrès du PS, prévu normalement à l'automne , et ajouté qu'elle acceptait la décision de François Hollande de rester Premier secrétaire du PS jusqu'à ce Congrès.
"Je présenterai ma propre motion au Congrès", a-t-elle affirmée, dans une conversation informelle avec des journalistes en démarrant une journée de soutien aux candidats PS aux législatives dans le Pas-de-Calais.
"S'il avait démissionné, j'aurais été candidate" au poste de Premier secrétaire, a-t-elle précisé à propos de M. Hollande, soulignant "accepter" sa décision de rester à la tête du parti jusqu'au prochain congrès.
"A priori, on peut envisager un Congrès avant l'été " qui suit les municipales, mais "il faut donner du temps au temps".
Interrogée sur la déclaration de François Hollande qui a indiqué qu'il quitterait sa fonction de premier secrétaire du PS "lors du prochain congrès qui est théoriquement fixé en ", Ségolène Royal a dit: "je l'accepte, c'est sa décision je m'adapte dans une attitude consentante".
par Thomas
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