Aïe ! attention de ne pas trop en faire !

Je trouve que le conflit  CPE CNE bien que justifié par une absence de concertation, a été trop politisé.

C\\\'est ce qui est reproché dans le débat sur la démobilisation des travailleurs pour les syndicats, dans beaucoup de contributions.

Ségolène est à gauche, nous aussi, mais nous voulons des syndicats qui négocient avec intelligence. D\\\'accord, ils voulaient faire tomber le gouvernement de droite, mais qu\\\'elle n\\\'oublie pas qu\\\'ils sont aussi capables d\\\'affaiblir ceux de gauche également.

Il faut qu\\\'elle arrive à critiquer le fonctionnement des syndicats qui sont dans le bras de fer plutôt que dans la négociation, sinon elle n\\\'arrivera jamais à faire admettre qu\\\'un syndicalisme de masse pourrait faire avancer les choses dans ce sens.

Beaucoup de gens pensent que s\\\'il y avait encore plus de jusqu\\\'au boutistes, ce serait une catastrophe.

Ce n\\\'est pas mon opinion, mais j\\\'en entends beaucoup qui pensent ça.

Au contraire, je trouve bien qu'il y ait eu cet épisode du CPE/CNE l'année dernière, car cela a réveillé les consciences politiques parfois endormies.

ça a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase, et je crois que ça a secoué une vague d'ondes au-delà des préocuppations étudiantes. C'est à dire, quel est l'avenir du travail en france, de la protection des salariés, des desseins des entreprises., etc.

De +, ça a sûrement donner la possibilité à de nombreux lycéens et étudiants de s'éveiller à la conscience politique, pour ceux qui ne l'avaient pas encore. C'est plutôt salutaire, quand on voit les taux d'absention aux elections.

Pour moi qui ne suis ni de gauche ,ni de droite,je ne peux que faire confiance a la politique de madame ségoléne ROYAL,pour une simple et unique raison:son discours correcte et droit,qui contrairement à ceux des autres,ne contient pas d'hypocritie,chose qui est souvent une qualité des gens qui sont de signe balance.donc je voterais ségoléne.

Chère Annie,

 

Une fois encore nous n’avons pas la même approche de ce problème ! Peut-être arriverons nous à en faire la synthèse un de ces jours. Je l’espère, en tous cas.

 

Comment peut on considérer qu’un caterpillar qui broie littéralement le droit du travail acquis de longue lutte par nos aînés et nous même ne soit pas être politisé ? Comment considérer que ça ne mérite pas un bras de fer syndical et politique ? Négocier, quand vous êtes braqué par un caterpillar qui ne s’arrête pas, c’est se soumettre et non discuter intelligemment ! Dans un rapport de force de cette envergure, il faut du bras de fer ET de la négociation, mais pas d’asservissement. Surtout quand le caterpillar en question n’est même pas justifié économiquement, et n’est que fait du prince ! Si les syndicats doivent négocier, certes, ce n’est pas pour entériner les fautes graves de gestion des directions qui essaient de se faire passer pour des difficultés face à la concurrence mondiale (car sinon quelle est alors la justification des (très) hauts salaires des directeurs ?) et des sur-dividendes versés aux actionnaires, éventuellement via des sociétés tampons en paradis fiscaux, qui n’ont pas été utilisés en recherche et développement ou en anticipation de l’évolution technologique du marché. Les syndicats « asservis » sont tout aussi dangereux que les syndicats « bloqueurs ». Pour pouvoir négocier, il faut déjà beaucoup d’honnêteté, mais surtout une vraie formation en audit de sociétés. Cela éviterait de se faire embobiner par des « consultants » grassement payés, et qui « comprennent » tout à fait les problèmes de ces « pauvres patrons » si dévoués ! Le syndicalisme qui laisse sur le bord de la route de la croissance une partie importante des salariés et de leur niveau de vie, alors que le nombre de « riches » augmente dans le monde, ne peut pas être un syndicalisme de masse ! Regardez donc du côté de Blair et de Shroeder ! Ce qui nous était présenté par les dieux de l’information comme la panacée est en train de tourner au vinaigre ! Ecoutez donc Ségolène : Il y a l’exemple des pays Nordiques qui s’affaisse légèrement et le nouvel horizon qu’offre un certain Zapatero ! Pour beaucoup de salariés, négociation égale encore trop compromission ! Le problème, pour moi, est de trouver face au Medef de Seillères (CAD beaucoup plus politique qu’économique), des syndicats qui redistribuent les cartes différemment et acceptent de « s’équiper » d’experts (ou personnels ressources…) qui ne se laissent pas rouler dans la farine. A titre d’exemple : ce que fut la CFDT avant qu’elle ne devienne le syndicat maison du Medef, CAD un syndicat intelligent et sachant négocier. Avec une CGT forte en gueule mais moins attardée dans sa façon de pratiquer. A DEUX, déjà, en unissant leurs forces, ils pourraient devenir une bonne partie de ce syndicalisme de masse que nous cherchons, non ? Mais les patrons l’ont bien compris : diviser pour mieux régner, et ça marche ! CA MARCHE !