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C'était l'époque où Nicolas Sarkozy cumulait son rôle de ministre de l'Intérieur avec celui de candidat naturel de l'UMP à l'élection présidentielle. Quelques mois avant la présidentielle, en septembre , il effectuait un déplacement à New York puis à Washington. Point d'orgue du voyage, un discours devant la Fondation franco-américaine. Discours très éloignée de la pensée alors en vogue à l'Elysée.
Ce sont d'abord « la presse et une partie des élites françaises » qui en avaient pris pour leur grade, accusés de répandre l'idée que l'anti-américanisme était très développé en France :
« La vérité, c'est que les Français écoutent Madonna après avoir aimé Elvis et Sinatra, vont comme moi au cinéma voir “Miami Vice” et revoient avec plaisir “Le Faucon maltais” ou “La Liste de Schindler”, lisent James Ellroy et relisent comme moi Hemingway, portent des jeans américains, et adorent manger des hamburgers et des pizzas américaines.
« Rien ne les rend plus fiers que de voir un acteur français dans un film américain ou un musicien français travailler avec les plus grands d'outre-atlantique. Et chaque parent en France rêve d'envoyer son enfant dans une université américaine.
« Vous devez comprendre la virulence de la presse et d'une partie des élites françaises contre les Etats Unis comme une forme de jalousie devant votre réussite éclatante. »
C'était ensuite toute la politique extérieure de la France qui était remise en cause. Du départ de la France du commandement de l'Otan en 1966 au refus de la France de participer à la guerre en Irak en 2003 :
« Je suis convaincu que nos relations souffrent de trop d'incompréhensions causées par un manque de dialogue et parfois, de la mauvaise foi. Je ne veux pas chercher de coupable, mais trouver des solutions. Nous devons rebâtir la relation transatlantique sur un socle de confiance et de responsabilité partagée. (…)
« Je reconnais que la France n'est pas exempte de reproches : bien qu'il me semble que nos désaccords aient souvent été légitimes, il y a différentes façons de les exprimer.
« Il n'est pas convenable de chercher à mettre ses alliés dans l'embarras, ou de donner l'impression de se réjouir de leurs difficultés. J'ai toujours préféré l'efficacité dans la modestie plutôt qu'une grandiloquence stérile. Et je ne veux pas d'une France arrogante et pas assez présente. »