Certes, mais que faire concrètement pour lutter contre cela aujourd'hui?

Certains ont parfaitement compris que celui qui contrôle les médias a les meilleures chances de gagner une élection ou une votation. On appelle cela, la manipulation de l'opinion publique.

Tant que la gauche n'aura pas compris que si elle veut gagner une élection, elle doit parvenir à convaincre les groupes financiers et autres actionnaires qui disposent des médias, elle se fera descendre aux élections et votations. C'est une nécessité existentielle, de les convaincre que leur intérêt n'est pas dans une confrontation, ni dans ce sabotage de la gauche auquel nous avons assisté, notamment de la part de Libé.

Convaincre ces gens- là, passe par leur intérêt financier, leur bilan économiquede fin d'année et par les dividendes aux actionnaires.

Que cela dérange ou non, c'est ainsi.

La manipulation du peuple  avec les dernières élections : la main mise des médias et du pouvoir sur la démocratie est un danger mal mesuré par ceux qui ont joués la division de notre camp.
Au lieu de jouer l'union sacré, ceux là face à la dérive extêmiste, les mêmes qui étaient contre la  constitution Européenne progressiste portent une lourde responsabilité d"avoir mis la FRANCE dans cet état de choc.
Actuellement, le gouvernement cherche l'affrontement et la grêve avec ceux là (les extêmistes de tout poil)pour pourrir les négiociations sur les régimes spéciaux et les salaires.
Les promesses non tenues se ramassent à la pelle et la société se trouve bloquée et fermée pour cause d'attitudes irresponsables ou de manipulation permanente du pouvoir et du lobby de l'info.

L'histoire se répète mais comment sortir de l'impasse conservatrice ?

Emile MICHEL

On s'en fout que Les Echos change de main, c'est un journal qui ne sait parler que de fric sans aucun recul. Sa lecture me donne la nausée, comme celle du Figaro ...

c'est très vrai et en même temps ce n'est pas une nouveauté.
C'est une des conséquences principales infligées par le politique affairiste qui pour essayer de transmettre à son électorat une conviction qui n'est pas la sienne use et abuse du pouvoir de la presse, des médias en général afin d'asseoir un contrôle omniprésent du pouvoir que lui confère son image ainsi véhiculée. Que dire sinon que pour sortir de cette impasse, ce serait d'abord aux journalistes d'agir en définissant une nouvelle éthique d'objectivité du journalisme fixant les limites du financier dans la prise de décision entrepreneuriale, d'arrêter de cautionner ce système par l'acceptation du bénéfice de la carrière solo au plus grand déficit de l'effort collectif et mutuel.
Quand une banque contrôle 100% du capital d'un journal Républicain diffusant de la lorraine en avignon, tout le monde trouve ça maintenant normal .