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"On ne réforme pas la France dans la brutalité et l'arrogance (...) en dressant les Français les uns contre les autres", a affirmé devant la presse l'ex-candidate
socialiste à la présidentielle depuis ses nouveaux locaux du 95 boulevard Raspail à Paris.
"Nicolas Sarkozy doit nous dire comment il compte réformer la France en entraînant tout le monde", ce qui implique de "donner une explication claire d'une
répartition juste des efforts à accomplir et des progrès à distribuer et à répartir".
Elle a demandé au gouvernement de "remettre dès maintenant l'ensemble des partenaires autour de la table, autour d'un Grenelle du pouvoir d'achat, des salaires et
des retraites, parce que tout se tient", précisant que "dans ce Grenelle, il (fallait) intégrer les questions de santé et de logement".
Selon la présidente du Poitou-Charentes, "il y a une sorte de désordre, d'incertitude, de sentiment que les efforts sont inégalement demandés. En six mois, le
pouvoir a donné beaucoup aux gros, et s'en est pris aux petits et aux moyens, et c'est pour ça que les réformes ont du mal à passer".
"Finalement, nous avons un désordre injuste dont souffrent les Français.
Donc, il faut rétablir de l'ordre juste", a ajouté Mme Royal, pour qui "il y a parfois des réformes qui vont dans le bon sens mais qui, à cause d'une méthode
détestable, sont vouées à l'échec".
Elle a jugé qu'il fallait "réformer le système pour garantir aux Français le maintien du niveau des retraites et remonter les petites retraites".
La réforme des Universités
Ségolène Royal a demandé de "ne pas gâcher cette bonne réforme" qu'est l'autonomie des universités.
"Je dis au gouvernement qu'il ne faut pas gâcher cette bonne réforme, c'est-à-dire qu'il faut l'accompagner des moyens nécessaires pour que les inégalités ne se creusent pas entre les
universités.
J'ai toujours dit que pour lutter contre l'échec universitaire (40 % des jeunes sans diplôme à la fin de la deuxième année d'université !) il fallait plus d'autonomie et plus de moyens aux
universités pour accompagner plus efficacement les étudiants.
En revanche, la réforme telle qu'elle est conduite, comme je l'ai précisé, pose de graves problèmes :
- l'autonomie sans moyen va creuser les inégalités entre université et les jeunes en ont parfaitement conscience
- le problème de l'échec universitaire n'est pas du tout réglé par la réforme
- il y a un grave malaise social chez les jeunes étudiants, dont un sur trois souffre de précarité et même de pauvreté.
Le pacte présidentiel que j'ai défendu prévoyait :
1/ une loi de programmation pour donner à l'université et à la recherche les moyens de l'excellence
2/ la création d'une allocation-autonomie pour les jeunes afin de leur permettre de faire leurs études dans de bonnes conditions."