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30 avril
Pensez-vous que le débat avec François Bayrou a été bénéfique pour vous ?

C'est la démocratie qui en a tiré un bénéfice. C'est un événement inédit dans l'histoire politique française qu'un candidat placé au second tour de l'élection présidentielle propose un débat avec un candidat qui n'a pas été retenu au premier tour. J'ai pris cette initiative parce que cela correspond à l'idée que je me fais de la politique. C'est cohérent avec ce que je suis, ma façon différente de faire de la politique, le constat que j'avais fait de la crise démocratique, le score de François Bayrou, les messages qu'ont envoyés ses électeurs. J'ai retenu du premier tour une confirmation de ce que j'ai entendu dans les débats participatifs : les Français ont envie que la vie politique se rénove en profondeur et que l'on puisse dépasser les antagonismes bloc contre bloc.

Le débat l'a montré. Une douzaine de fois, François Bayrou a manifesté son accord avec ce que je disais. Sans renoncer à la confrontation principale entre la droite et la gauche, il y a quelque chose à inventer, j'ai senti que le moment était venu. La politique a un besoin profond de rénovation. J'ai donné un contenu et une preuve à cette rénovation.

Avant le premier tour, vous aviez une autre attitude. Comment expliquez-vous ce changement vis-à-vis du parti centriste ?

C'est vrai, je l'ai dit : l'UDF a toujours gouverné avec la droite. Et, dans les collectivités territoriales, l'UDF ne vote jamais les budgets des régions, des départements ou des mairies de gauche, même s'ils sont bons. Le scrutin majoritaire à deux tours favorise la confrontation bloc contre bloc. C'est pourquoi il y aura une part de proportionnelle dans la réforme des institutions. FrançoisBayrou, qui l'a vu de près, a fait un constat sur l'Etat UMP, sur le bilan et sur les dérives idéologiques et langagières de Nicolas Sarkozy. La création d'un ministère de l'immigration et de l'identité nationale, la théorie génétique pour les pédophiles, la façon dont sa campagne s'est brutalisée ont heurté une partie de l'électorat centriste.

La communauté de valeurs va du PS à l'UDF ?

Je ne parle pas de recomposition politique ou d'appareils politiques. Je ne me pose pas, pour l'instant, la question des coalitions. Si nous sommes dans des affrontements permanents 50-50, la France ne peut pas s'en sortir, se remettre en mouvement. Sur certains thèmes fondamentaux, je réussirai à sortir de cet affrontement bloc contre bloc, quel que soit le choix définitif de l'UDF en tant que parti.

Sur la réforme des institutions, l'Etat impartial, nous avons une vision commune. Je ne veux plus que l'Etat soit maîtrisé par un seul parti, par un seul clan, ce n'est pas la République. Je suis la seule à avoir une vision de la réforme institutionnelle complète. Ce n'est pas le cas du côté de la droite. Elu avec 82% des voix, Jacques Chirac avait l'occasion exceptionnelle de déverrouiller la vie politique française. Il ne l'a pas fait, tous les pouvoirs sont restés concentrés. Aujourd'hui, Nicolas Sarkozy est toujours président de l'UMP. Ce qui est contraire à l'esprit des institutions.

Quels signaux allez-vous envoyer à la gauche inquiète de votre évolution vers le centre ?

La gauche n'est pas inquiète car je rassemble sur la base du pacte présidentiel. Les valeurs et les idées de ceux qui m'ont soutenue ne sont pas oubliées. Je les ai tous reçus ou contactés car je veux que leur idéal et leurs bonnes idées rejoignent le pacte. Compte tenu de la situation dans laquelle la France se trouve, il faut absolument lui éviter cinq années de droite dure.

Quant au vote autour de François Bayrou, il est assez varié et toutes les motivations sont d'ailleurs respectables. J'ai pris acte de cette réalité-là sans la mépriser et j'ai pris l'initiative de sortir des schémas traditionnels. Par ailleurs, j'en ai assez de ce procès permanent où lorsque l'on se parle ou l'on dialogue, on est déjà suspect. Il est temps de passer à l'âge adulte de notre démocratie.

Arlette Laguiller se détermine pour la première fois pour le candidat socialiste depuis 1981. Que lui dites-vous ?

La question de la protection de la dignité des travailleurs est centrale. C'est un beau combat qui a le mérite d'être désintéressé. Elle est populaire et estimée. J'ai cité son nom en meeting et elle a été acclamée. Les personnalités qui sont cohérentes, qui ont un idéal principal et ne lâchent pas, sont très attachantes. Je ne la voyais pas pour lui demander quoi que ce soit. Juste pour le plaisir de la rencontrer, de la remercier.  Je veux une France rassemblée et pas les Français dressés les uns contre les autres. Je veux être présidente d'une France apaisée et énergique.

Vous aviez été en concurrence avec Dominique Strauss-Kahn. Il a été très absent dans votre campagne du premier tour, et puis là il est très présent. La photo de votre déjeuner en tête à tête, c'est celle de Mitterrand-Rocard en 1988 ?

Dominique est présent à mes côtés à sa demande et je m'en félicite. C'est un homme talentueux et imaginatif. Il pourrait être un très bon premier ministre, si tel est mon choix.

Il n'y a pas de rapprochement de ligne entre M. Strauss-Kahn et vous aujourd'hui ?

La seule ligne aujourd'hui, c'est le pacte présidentiel. Ma volonté, c'est de rassembler tous les talents autour de ce pacte. Je suis dans une démarche de sincérité et de fidélité à mes engagements, dans le respect des personnalités différentes, de leurs bonnes idées. Par exemple, j'ai confié une mission à José Bové sur la mondialisation et la souveraineté alimentaire.

Quand vous parlez du "bout de chemin" que vous allez faire ensemble avec François Bayrou, ce chemin va jusqu'où ? Jusqu'au second tour, au-delà des législatives?

Il faut respecter les étapes. Maintenant, c'est à François Bayrou de se définir. Il a dit qu'il attendait le débat pour se déterminer. Et s'il vient sur la majorité présidentielle, il fera partie de la majorité présidentielle. Comme toutes les autres forces politiques qui ont appelé à voter pour moi.

Pourriez-vous prendre François Bayrou comme premier ministre ?

Je l'ai déjà dit : par définition, je ne m'interdis rien.

Sur les retraites, les 35 heures, comment pouvez-vous concilier votre vision et celle des électeurs de François Bayrou ?

Le travail d'explication doit continuer. Je pars avec des préjugés très lourds, sous prétexte que les socialistes sont incompétents en économie et préfèrent le social. De plus, comme je suis une femme, par définition, il y a un préjugé d'incompétence, même si j'ai le soutien de toute la nouvelle école des économistes qui comptent en France et sur la scène internationale. Mon pacte réconcilie l'efficacité économique et le progrès social. C'est une vision neuve, qui suscite aussi l'intérêt des organisations syndicales de salariés que j'ai reçues. J'appelle donc les électeurs à regarder ce qu'il y a dans le pacte présidentiel que j'ai construit après une importante phase d'écoute.

Lors du débat, nous avons d'ailleurs levé des ambiguïtés, puisque François Bayrou voyait dans mon programme une étatisation de l'économie. C'est tout sauf ça. L'économie de marché est une réalité incontournable. Mais je crois qu'elle a besoin d'une régulation pour éviter ses désordres. Et les entreprises y ont tout intérêt. Elles sont d'ailleurs les premières à se tourner vers l'Etat quand elles sont en difficulté. C'est l'Etat qui définit la politique fiscale. Mais les partenaires sociaux définissent la politique sociale. L'Etat a reculé pendant cinq ans sur l'investissement dans la recherche et l'innovation, c'est très grave, il va falloir au contraire en faire une priorité. Les pouvoirs publics, en redistribuant l'argent public, ont un rôle très important dans le développement économique. En même temps, je supprimerai les aides aux entreprises qui n'en ont pas besoin, pour les concentrer sur les PME qui innovent. Je souhaite débureaucratiser l'intervention de l'Etat et la cibler sur les vrais besoins.

Pensez-vous qu'il faut réduire la dépense publique ou pas ?

Oui, il faut lutter contre les gaspillages et les doubles emplois et rendre la dépense publique plus efficace. Il faut relancer la croissance et diminuer le chômage. D'abord par la confiance. J'ai un discours très moderne vis-à-vis des entreprises. Je leur dis même : faites du profit, gagnez de l'argent, à condition qu'il soit honnêtement gagné et équitablement distribué. Avancez, prenez des risques. Mais il faudra que les banques aident davantage les PME. Les entreprises manquent d'épargne. Aujourd'hui, la rente est avantagée par rapport à la rémunération du travail, y compris dans les différentes propositions faites par Nicolas Sarkozy. Je propose, au contraire, de moduler l'impôt sur les sociétés en fonction de l'utilisation des bénéfices. Tout ce qui sera réinvesti dans l'entreprise bénéficiera d'allégements fiscaux. Je veux un pacte de croissance avec les PME, le Small Business Act.

Les organisations syndicales de salariés seront encouragées au compromis que je propose sur la base d'un dialogue social rénové. Du côté du Medef, c'est plus compliqué, parce que le Medef est un agglomérat de grandes banques, d'entreprises du CAC 40 et de PME qui n'ont pas toutes le même intérêt. Mais, là aussi, les choses bougent et je sais que beaucoup de patrons veulent sortir du manichéisme social. Je le vois par exemple avec les prises de position du Centre des jeunes dirigeants.

Sur les 35 heures, vous aviez porté une critique et maintenant vous dites qu'il faut les généraliser. Ce n'est pas une contradiction ?

Non. La deuxième loi sur les 35 heures était trop uniforme. Mais la diminution du temps de travail reste un objectif. En revanche, la façon dont on y parvient devra à nouveau être mise sur la table entre partenaires sociaux. Ce qui a manqué, dans l'application de la loi, c'est l'accompagnement humain. C'est aussi le faible poids des syndicats qui a permis dans certaines entreprises une application des 35 heures qui a dégradé les conditions de travail.

Allez-vous renationaliser GDF, comme le revendique la gauche ?

Ce ne sont pas des mesures de droite ou de gauche. Les enjeux ont changé. Quand on voit les problèmes énergétiques que la France et l'Europe vont devoir gérer dans les années qui viennent, les enjeux financiers considérables, cela mérite quand même un débat public. Nous avons besoin d'un grand pôle public de l'énergie.

Sur les retraites, remettez-vous en cause le principe de 42 ans de cotisation pour le salarié moyen à terme ?

La question des retraites sera totalement remise à plat. Sur la question de la durée de cotisation, il faudra prendre en compte la pénibilité et regarder de très près la question des retraites des femmes. Il y aura une discussion avec les partenaires sociaux. On ne pourra pas déconnecter la question des retraites de celle de la réussite de la lutte contre le chômage, car des emplois en plus ce sont des cotisations en plus. Il faut éviter de brutaliser la question des retraites en l'abordant comme le fait la droite et s'orienter vers des systèmes de retraite à la carte, plus souples. Il n'y aura pas de retraite couperet. En même temps, il faut garantir à ceux qui ont travaillé le plus durement d'accéder à une qualité de vie suffisante.

Faut-il modifier les règles de présentation des candidats aux élections professionnelles ?

Cette question sera traitée dans le débat sur les règles de représentativité qui seront revues. Sans brutaliser du jour au lendemain le paysage syndical. Les organisations syndicales y sont prêtes, si l'on réussit le syndicalisme de masse, soit avec un crédit d'impôt, soit avec un chèque syndical, c'est-à-dire une incitation à adhérer à une organisation syndicale. Lorsque l'on a interrogé les salariés sur la raison pour laquelle ils n'adhéraient pas à une organisation syndicale, ils ont répondu : la peur. Est-il normal que dans la France de un droit constitutionnel fasse encore peur? Non, car un pays moderne a besoin d'un bon dialogue social.

Vous parlez de la dette, mais vous n'avez pas chiffré la manière de desserrer cet étau.

La marge de manœuvre passe par la réforme de l'Etat et la clarification des compétences des collectivités territoriales. Quand j'ai interrogé José Luis Zapatero ou Romano Prodi sur la manière dont ils avaient réduit la dette de leur pays, ils m'ont répondu que c'est par une meilleure répartition des responsabilités, des compétences pour éviter des doublons, des chevauchements de financement, qu'ils y sont parvenus.

Ensuite, on peut rendre plus efficace le service public. Plutôt que de dire comme Nicolas Sarkozy que l'on va supprimer un fonctionnaire sur deux – ce qui, à mon avis, n'est pas très responsable et d'ailleurs il ne l'a pas fait quand il était ministre des finances –, on peut améliorer l'efficacité du service public. Enfin, la baisse de la dette passe évidemment par la relance de la croissance. Je crois beaucoup au levier écologique. La France a pris du retard. Or les experts estiment que de un à deux millions d'emplois peuvent être créés dans ce domaine. En Espagne et en Allemagne, j'ai été surprise de voir le nombre d'emplois créés grâce à ce secteur.

Si vous êtes élue, c'est vous qui mènerez la campagne des législatives ?

Mon rôle, c'est de réunir une majorité présidentielle.

Ou bien est-ce le chef du gouvernement ou le chef du parti qui mènera cette campagne ?

Nous n'en sommes pas là. Ce qui intéresse aujourd'hui les Français, c'est le second tour de l'élection présidentielle.

Si François Bayrou prend l'option d'entrer dans la majorité présidentielle, y aura-t-il des accords, des désistements entre le PS et son parti, comme il y en avait autrefois et aujourd'hui encore entre le PS et le Parti communiste ?

Si une majorité présidentielle se constitue, ainsi qu'un gouvernement, il faudra un accord entre organisations pour constituer une majorité parlementaire, capable de mettre en œuvre le pacte présidentiel.

Avez-vous le sentiment que le PS y est prêt ?

C'est la dynamique politique qui va le définir. Là, je construis une majorité présidentielle dans la cohérence, la clarté, le respect des partenariats et les valeurs du progrès économique, social et écologique.

Vous n'êtes pas comme Nicolas Sarkozy, qui dit que tous les députés UDF qui l'auront rejoint avant le 6 mai auront l'investiture de sa majorité présidentielle.

Je laisse à d'autres ces débauchages et ces pressions. La bataille principale, elle est pour la France neuve et donc contre la droite dure, avec le bilan désastreux que le candidat sortant refuse d'assumer. C'est l'homme du passé et du passif. Il s'en prend à Mai 68 dans son discours de Bercy en oubliant que les ouvriers, qu'il découvre, ont obtenu les accords de Grenelle. Moi, je veux prendre le meilleur de chaque époque pour inventer la France de demain.

Et, demain, vous prendrez le PS ?

Ce n'est pas compatible avec la fonction de chef de l'Etat.

par Thomas publié dans : Ségolène
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28 avril

par Thomas publié dans : Ségolène
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26 avril
par Thomas publié dans : Ségolène
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26 avril
par Thomas publié dans : Ségolène
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25 avril
Synthèse de l'article " Les dix fractures programmées de Sarkozy"
Libération du 25 avril


Que serait la France de Nicolas Sarkozy s'il accédait, le 6 mai, à la présidence de la République ? Quelles sont ses volontés de réforme, ses mesures prioritaires ?

Une certaine idée de la justice


Ce qu'il veut faire.
- «Lutter contre la récidive en instituant des peines-planchers pour les multirécidivistes». Tous les spécialistes estiment qu'une telle mesure fera exploser la population pénitentiaire.
- Nicolas Sarkozy veut aligner la justice des mineurs sur celle des majeurs.

Ce qu'il a fait.
- Il a remis en cause le principe de la séparation des pouvoirs, en mettant en cause personnellement des magistrats, accusés de «démissionner» face aux délinquants.
- Sarkozy a multiplié le fichage en étendant le fichier national automatisé des empreintes génétiques. Ce fichier ne contient pas que des condamnés mais aussi des suspects, contre l'avis de la CNIL.

Une certaine idée de la police


Ce qu'il veut faire.
- Il veut une direction unique du renseignement qui réunirait RG et DST. Une direction unifiée présente le risque d'être plus facilement contrôlable pour le pouvoir politique.

Ce qu'il a fait.
- Dès son arrivée au ministère de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy a mis en place la «culture du résultat». Les policiers ont dénoncé ces pratiques lors de leurs élections internes.
- Il est le ministre de l'Intérieur qui a enterré la police de proximité.

Une certaine idée de l'individu


Ce qu'il veut faire.
- Nicolas Sarkozy propose le dépistage des signes avant-coureurs de délinquance chez les enfants de moins de 3 ans.
 
Ce qu'il a dit.
- Dans un entretien avec Michel Onfray, publié par Philosophie magazine d'avril, Nicolas Sarkozy déclarait : «J'inclinerais à penser qu'on naît pédophile», et, plus loin : «Il y a 1 200 ou 1 300 jeunes qui se suicident en France chaque année [...] parce que, génétiquement, ils avaient une fragilité, une douleur préalable [...]. Les circonstances ne font pas tout, la part de l'inné est immense.»

Une certaine idée du social


Ce qu'il veut faire.
- Le candidat Sarkozy veut encadrer le droit de grève en imposant un vote à bulletin secret au bout de huit jours. Il souhaite l'organisation d'un service minimum.
- Il veut réduire le nombre de fonctionnaires en ne remplaçant pas les départs à la retraite.
- Pour les salariés du secteur privé, il remplacera le CDI et le CDD par un contrat de travail unique, sur le modèle du CNE ou du CPE, ce qui permettrait à tout employeur de se séparer d'un salarié sans avoir à se justifier.
- Sa proposition d'exonérer totalement de charges sociales et fiscales les heures supplémentaires signifient que les entreprises ont  intérêt à allonger la durée du travail plutôt qu'à embaucher.

Ce qu'il a fait.
- Au ministère de l'Economie, le budget , qu'il a préparé et fait voter, se traduisait essentiellement par le non-remplacement d'une partie des départs à la retraite de fonctionnaires.
- Il a soutenu la création du CNE à l'été .

Une certaine idée du logement


Ce qu'il veut faire.
- Alors que la France compte 1,3 million de demandeurs de HLM, Nicolas Sarkozy, entend fixer «une obligation annuelle de vente de 1 % du parc social» par an. Ces ventes concerneront les plus beaux morceaux des HLM, accentuant ainsi les phénomènes de ghettoïsation. La mise en oeuvre d'un tel programme réduira l'offre d'habitat social, au moment même où les loyers du privé flambent.

Ce qu'il a fait.
- Président du conseil général des Hauts-de-Seine, Nicolas Sarkozy a décidé en de vendre 4 000 HLM dans son département en cinq ans.
- Maire de Neuilly pendant neuf ans, sa ville compte moins de 3 % de HLM. C'est l'une des pires élèves parmi les communes de France, bien en deçà des objectifs de la loi SRU qui impose 20 % de logements sociaux.

Une certaine idée de la santé


Ce qu'il veut faire.
- Il propose «un système avec quatre franchises». Ces sommes ne seraient «pas remboursées» par la Sécurité sociale. Cette logique revient à rembourser de moins en moins les malades, les contraignant à souscrire des assurances complémentaires de plus en plus onéreuses.

Ce qu'il a fait.
- Ministre de l'Economie en 2004, Nicolas Sarkozy a refusé de puiser dans les recettes fiscales pour renflouer la Sécurité sociale. Il ne prône que la baisse des dépenses pour équilibrer les comptes, même pour les comptes sociaux.

Une certaine idée de la fiscalité


Ce qu'il veut faire.
- Nicolas Sarkozy a prévu d'abaisser encore le «bouclier fiscal»
- Il souhaite supprimer jusqu'à 95 % des «droits de donation et de succession» alors que 80 % des patrimoines échappent déjà à toute imposition. Avec cette nouvelle proposition, les Français les plus riches échapperaient à nouveau aux successions.
- L'impôt sur la fortune pourrait de fait disparaître. La politique fiscale, au final, devrait profiter aux citoyens les plus aisés.

Ce qu'il a fait.
- Baissant l'impôt sur le revenu (IR), la majorité a fait augmenter le taux des prélèvements obligatoires pour tous. Elle a aussi inventé le «bouclier fiscal». Autant de mesures fiscales au service des plus aisés. 
par Thomas publié dans : Ségolène
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24 avril
Ségolène Royal et François Bayrou sont en accord pour soumettre un Traité Constitutionnel Européen nouveau aux français
- Nicolas Sarkozy annonce l'adoption d'un nouveau TCE par voie parlementaire, par la petite porte.
 - L'amitié franco allemande au cœur de la construction européenne est mise ne péril avec Nicolas Sarkozy qui rappelle que "nous, on a pas inventé la solution finale"

Ségolène Royal et François Bayrou sont en accord pour changer la République, la pratique du pouvoir
- Nicolas Sarkozy propose le statu quo institutionnel, le maintien du cumul des mandats

Ségolène Royal et François Bayrou ont dénoncé tout au long de la campagne l'hyper concentration de tous les pouvoirs
- Nicolas Sarkozy et l'UMP c'est une concentration inédite des pouvoirs institutionnels, mais aussi médiatiques et financiers.

Ségolène Royal et François Bayrou ont chacun exprimé leur souhait faire vivre réellement la démocratie sociale en France
- Nicolas Sarkozy a à plusieurs reprises exprimé son souhait de mettre par terre : la sécurité sociale (franchise et privatisation), le droit de grève (loi et négation de la démocratie sociale), la suppression des régimes spéciaux (absence de concertation et de remise à plat avant la discussion), le nombre de fonctionnaires (gestion strictement quantitative de la réforme de l'Etat)...

par Thomas publié dans : Ségolène
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22 avril

par Thomas publié dans : Ségolène
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17 avril

Ségolène Royal, candidate socialiste à la présidentielle, s'est engagée , si elle est élue, à ce que la présidence de la République devienne "économe" des deniers publics et "transparente", détaillant cinq décisions qu'elle prendrait.

Dans une déclaration à la presse à son QG de campagne, Ségolène Royal a annoncé que le budget de l'Elysée serait désormais soumis "au débat parlementaire, dans le cadre de la loi de finances, dans la totalité et la précision des dépenses", au nom de la transparence.

Le budget de l'Elysée fera l'objet d'un "contrôle de la Cour des comptes".

En outre, "toutes les dépenses à caractère privé (déplacements, vacances, prise en charge de la famille ou des amis) seront désormais interdites à la présidence de la République comme à tous les ministres". "Il n'y aura plus de ministre logé, nourri, blanchi aux frais du contribuable dans les ministères", a-t-elle prévenu.

Quatrième mesure, Ségolène Royal s'est fixé pour "objectif de réduire de moitié les frais de réception" de la présidence, ce qui n'empêchera pas de pouvoir "incarner la grandeur de la France".

Enfin, a-t-elle annoncé, "une commission va évaluer l'inventaire des propriétés publiques qui dépendent de l'Elysée et des ministères, fera la clarté sur le coût de l'entretien de l'ensemble de ces propriétés et proposera l'ouverture au public de tous les parcs et jardins" qui en dépendent.

"La présidence de la République doit devenir économe et transparente. Un euro dépensé sera un euro utile", a affirmé la candidate du PS, critiquant "une profonde opacité" des comptes de la présidence de la République. Selon elle, "il faut mettre fin à cette dérive monarchique qui consiste à faire croire qu'un chef de l'Etat peut dépenser l'argent public sans contrôle et sans limite".

Mme Royal a fait valoir que "de 1995 à , le budget de la présidence a augmenté de 798%".

La candidate socialiste, s'appuyant sur les travaux du député socialiste René Dosière pour faire la vérité sur le budget de l'Elysée, a expliqué que ces mesures faisaient partie de sa conception "d'un Etat impartial, républicain, citoyen, transparent, qui donne l'exemple". Mme Royal a indiqué qu'elle comptait revenir dans les jours à venir sur l'application concrète de cet "Etat impartial" qu'elle avait développée la veille dans un meeting à Nantes.

par Thomas publié dans : Ségolène
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15 avril
Ségolène Royal est confiante en cette fin de campagne. "Le temps des femmes est venu pour remettre debout la maison France", affirme-t-elle. Elle répond à Rocard qui propose une alliance avec François Bayrou. Mais se refuse à dire qui pourrait faire partie du gouvernement qu'elle constituerait si elle était élue.

Comment jugez-vous cette fin de campagne ?
Passionnante. J'avance sereinement et fermement sur ma route pour convaincre les électeurs car je suis avec eux, habitée d'un sentiment de gravité face à l'importance du choix, et portée par un immense espoir pour mon pays. Je fais tout pour qu'à la face du monde, la France fasse le choix de l'avenir meilleur, pour la France présidente et pour la femme qui l'incarne.

Que pensez-vous de l'appel de Michel Rocard ?
Il a le mérite de la constance. Depuis des années il veut faire venir le centre par des alliances de personnes vers les socialistes. Je crois, moi, à la force des idées qui entraînent et font se lever les espoirs populaires que je vois dans toute la France. J'espère que je suis au bout de mes surprises, car point trop n'en faut! Aujourd'hui, mon choix c'est d'aller à l'essentiel: faire entendre à l'ensemble des électeurs les valeurs pour que la France se relève, afin qu'ils aient un vrai choix pour permettre à notre pays de reprendre la main. En particulier choisir le changement sans brutalité et vouloir une France où les valeurs humaines doivent l'emporter sur les valeurs boursières.

Quels sujets aimeriez-vous imposer dans cette dernière ligne droite ?
Il me semble qu'aujourd'hui les Français ont bien saisi les personnalités des candidats et peuvent se faire une idée précise de la manière dont ils exerceraient le pouvoir... Quant au clivage entre mon projet et celui de la droite, il est clair. D'un côté, une société dans laquelle les Français seraient dressés les uns contre les autres, où régnerait le "chacun pour soi", une société du déterminisme, de la violence et de l'autoritarisme. De l'autre, une France apaisée, qui se rassemble autour de valeurs communes -travail, solidarité, esprit d'initiative-, une France du plein-emploi qui reprend confiance en sa jeunesse et qui garantit aux personnes âgées les sécurités auxquelles elles ont droit, qui croit à nouveau en sa capacité à produire de la richesse et à la redistribuer de manière équitable, une France, enfin, dont les dirigeants sont à l'écoute du peuple et non au service de groupes de pression.

"Le pacte présidentiel est le contraire de l'improvisation"

Certains regrettent que vous ayez peu porté les sujets de gauche tels que le social, l'emploi, etc.
Je n'ai fait que cela depuis des mois, sans écarter les autres sujets comme l'Europe, l'international et la défense! Le chômage, les délocalisations, la précarité, la vie chère, le logement et la sauvegarde de notre protection sociale sont au coeur des préoccupations des Français. J'ai pris ces problèmes à bras-le-corps en inscrivant dans le pacte présidentiel des propositions qui, seules, peuvent les régler : droit au premier emploi des jeunes et lutte contre le chômage des seniors, contrat première chance, augmentation du Smic et des bas salaires, révision de l'indice des prix, construction de logements sociaux avec substitution de l'Etat aux communes qui les refusent, prise en compte de la pénibilité des métiers dans le calcul des durées de cotisation de retraite... Bien sûr, les candidats sortants n'ont pas intérêt à ce que la campagne se déroule sur ce terrain, car ils devraient rendre des comptes sur leur action.

Vous avez dit que votre façon de mener campagne serait une illustration de votre façon de présider, or on vous reproche une certaine improvisation...
Le pacte présidentiel est le fruit d'une longue maturation: ce projet est tout le contraire de l'improvisation. Je suis la seule à avoir conduit une campagne participative, avec 6000 réunions. Ce projet a d'ailleurs été salué par une nouvelle génération d'économistes, par de nombreux chercheurs chevronnés, des appels venant de tous les milieux intellectuels. Et je compte bien présider demain en conservant ce lien précieux avec les citoyens, et ne pas recommencer les erreurs de ces dirigeants sûrs d'eux, qui ont conduit à tant de conflits et de gaspillages.

Si vous êtes au second tour, vers qui vous tournerez-vous et sur quelles bases pour d'éventuelles alliances ?
L'élection présidentielle n'est pas une combinaison d'alliances entre des candidats ou des formations politiques. C'est un lien qui se tisse entre une personne et le peuple français. Ce qui me touche, c'est la grande exigence des électeurs, qui s'intéressent au débat, comparent les projets et ne veulent pas se laisser dicter leur choix. Ils ont raison de réfléchir. Au soir du premier tour, nul ne sera propriétaire de ses électeurs et ne pourra en disposer à sa guise. Et c'est avec toutes celles et tous ceux qui se reconnaîtront dans la France présidente que se relèvera le pays.

"François Bayrou est une personnalité respectable"

Que répondez-vous à ceux qui disent que, pour faire perdre Sarkozy, mieux vaut voter Bayrou au premier tour ?
Souhaiter la défaite de Nicolas Sarkozy, ce n'est pas souhaiter la défaite d'un homme. C'est vouloir mettre un terme à la politique suivie depuis cinq ans et empêcher une droite encore plus dure de continuer les dégâts. Comment pourrait-on y parvenir en votant pour le président d'une formation politique, l'UDF, qui fait partie de la majorité, est présente au gouvernement et vote dans toutes les collectivités territoriales avec l'UMP, sans exception? François Bayrou est une personnalité respectable, mais il n'a ni programme ni équipe. Des millions de Français se sentiraient floués si le second tour les privait d'un véritable choix. Ma vision pour la France, c'est de réconcilier la solidarité, la responsabilité individuelle et l'efficacité économique, en remplaçant la loi du plus fort par la loi du plus juste. Je suis prête.

N'auriez-vous pas intérêt à annoncer que vous nommerez Dominique Strauss-Kahn si vous étiez élue ?
Le Parti socialiste ne manque pas de personnalités de talent et je vous dirai le moment venu qui je choisirai. Le gouvernement sera représentatif de la diversité de la majorité présidentielle qui se rassemblera autour de moi entre les deux tours.

Quelle serait votre équipe gouvernementale idéale ?
Je veux réduire le train de vie de l'Etat et tirer les conséquences au niveau national du renforcement des compétences au niveau local: mon gouvernement sera donc resserré. J'ai dit qu'un euro dépensé serait un euro utile. Réformer l'Etat, c'est avant tout répartir plus clairement les niveaux de compétences pour éviter les gaspillages. Quant au choix des ministres, c'est le critère de la compétence et de l'efficacité qui sera déterminant. Aucun ne sera logé aux frais de la République.

Si, d'aventure, vous deviez perdre la présidentielle, comment voyez-vous l'après-élection ?
Je crois que je vais la gagner. Le temps des femmes est venu pour remettre debout la maison France sur ses bonnes bases - famille, éducation, emploi, écologie - et pour construire l'ordre juste à la place des désordres injustes. Ce que je ressens profondément, c'est que les Français ne regretteront pas leur audace. Nous serons surpris de l'événement planétaire que constituera, au-delà de ma personne, l'élection d'une femme politique d'expérience à la présidence de la République française et de l'élan qui en résultera.

par Thomas publié dans : Ségolène
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13 avril

En savoir plus sur les 10 jours pour la victoire
par Thomas publié dans : Ségolène
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