"J'ai retrouvé une femme dirigeante politique, une femme chef d'Etat, forte, déterminée et
enthousiaste" a déclaré Ségolène Royal à l'issue d'un petit déjeuner de plus de deux heures au palais présidentiel de la Moneda au centre de Santiago.
"Je l'ai d'abord félicitée pour le bilan de son action depuis qu'elle a été élue", a confié à la sortie du palais Ségolène Royal, en expliquant qu'elles avaient "beaucoup de points
en commun", notamment "la volonté de répartir mieux les richesses nationales, la volonté de mettre en place un système social et un système éducatif performant, la volonté d'investir
dans des ressources d'avenir et la volonté de répondre à tous les problèmes de sécurité".
"Il y a différentes façons d'exercer l'autorité: chacun doit pouvoir l'exercer en restant soi-même. Michelle Bachelet est une femme qui a de l'autorité, de la volonté et de l'énergie, elle
sait où elle va, moi, je partage totalement cette façon de faire".
Ségolène Royal a également rencontré des acteurs de la société civile et des chefs d'entreprises. Elle s'est rendue en fin de matinée à Valparaiso (120 km à l'ouest de Santiago),
le grand port chilien où siège le Congrès, pour y rencontrer des membres de la commission de l'environnement.
Elle compte visiter la ville et la maison du grand poète chilien Pablo Néruda.
par Thomas
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Ségolène
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La plus commune, a été d'édicter des lois et de les faire respecter par la contrainte et la crainte de sanctions. C'est le pouvoir machiste classique, tel que nous le connaissons. Bien sûr, qu'une dirigeante peut se fondre dans ce moule, à l'instar d'une Margareth Thatcher, par exemple.
J'observe néanmoins que la plupart des femmes sont plus subtiles, plus fines que cela. C'est particulièrement évident pour les mères, envers leurs enfants : elle parviennent à se faire aimer.
Ensuite, leur pouvoir est celui d'un lien affectif et de la loyauté à cette affection. L'efficacité qu'un tel pouvoir peut obtenir, s'il parvient à se faire aimer, est sans commune mesure avec ce qu'il obtiendra par la contrainte et la crainte. Seuls les morts, ont connu la fin de la guerre et ça peut prendre des formes très insidieuses, non moins dévastatrices. Les capacités de l'intelligence humaine dans ce domaine, ont largement fait leurs preuves,
Je pense que c'est- là, qu'est la supériorité d'une dirigeante par rapport à un dirigeant : elle a de meilleures capacités de séduction. Ce qui apparaît comme une forme de légéreté - qui a très souvent été reprochée aux politiciennes - est le moyen le plus efficace pour tenter de se faire aimer. Si une dirigeante sait les utiliser au mieux, pour le bien de tous, alors elle sera la meilleure.
Or seul, ce qui est le meilleur, sera suffisant avec ce qui menace notre avenir, à nous tous.
Il ne faut pas baisser les bras, mais construire sur cette base.