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25 août
Ségolène Royal a évoqué 25 août à Melle (Deux-Sèvres) certaines raisons de sa défaite au second tour de la présidentielle, déclarant avoir "parfois improvisé" et estimant que le Parti socialiste n'avait pas offert de réponses "en prise directe sur les Français", et avait manqué de temps pour s'organiser en "un grand parti moderne".
"Parmi les raisons de la défaite, je voudrais citer deux chantiers essentiels que nous n'avons pas eu le temps de conduire à leur terme et sur lesquels il faut reprendre l'ouvrage", a-t-elle dit devant des centaines de militants rassemblés dans un parc de Melle (Deux-Sèvres) dans le cadre de la Fête de la Rose.

"J'ai parfois improvisé"

"D'abord, nous n'avons pas actualisé complètement nos réponses et nos propositions pour qu'elles soient en prise directe sur les Français et les attentes d'aujourd'hui (...). Il nous fait être inventifs, créatifs, ne pas seulement déplorer ce qui n'est plus mais repérer et comprendre les prémisses d'autres possibles". "Moi-même, je l'avoue, j'ai parfois improvisé, vous le savez, dans les temps très courts qui m'étaient impartis", a-t-elle dit.
Autre raison de la défaite: "le temps nous a manqué aussi collectivement pour nous organiser en un grand parti moderne, portes et fenêtres largement ouvertes sur la société", a estimé Ségolène Royal.
"Eh bien, je vais vous annoncer une bonne nouvelle: ce temps qui nous a manqué, nous allons le prendre".

"Est-on pour ou contre le marché ?"

Ségolène Royal a estimé qu'il fallait se méfier des faux débats comme celui du marché qui agite les socialistes. "Nous avons vu les uns et les autres un certain nombre de choses et en particulier, qu'il fallait se méfier des faux débats qui déconcertent nos électeurs", a-t-elle déclaré.
"Est-on, nous socialistes, pour ou contre le marché? (...). Je vais vous choquer et je vais vous dire que le marché nous est aussi naturel que l'air que l'on respire ou que l'eau que l'on boit. (...) Nous inscrivons bien évidemment notre action et notre réflexion dans le cadre des économies de marché et s'il faut l'écrire, écrivons-le une bonne fois pour toutes. Mais nous ne faisons pas confiance au marché pour assurer la justice sociale et la cohésion démocratique des sociétés. Et s'il faut le dire, disons-le", a-t-elle poursuivi.
Et d'ajouter: "les socialistes allemands, de ce point de vue, ont une devise: le marché, chaque fois que cela est possible, l'Etat chaque fois que cela est nécessaire. Et nous socialistes français, nous pouvons ajouter: avec les services publics. Voilà le nouvel équilibre qu'il faut construire".

"Elle incarne un socialisme d'avenir"

Ségolène Royal était arrivée à pied vers 13h15, entourée d'une grande partie de son équipe de campagne où l'on reconnaissait les députés PS Jean-Louis Bianco, Delphine Bato et Michèle Delaunay, "tombeuse" de l'ancien Premier ministre Alain Juppé aux dernières élections législatives en Gironde.
"Etes-vous sereine ?", lui ont demandé des journalistes à son arrivée sur la place municipale de la petite ville, où des tables de pique-nique avaient été installées pour des centaines de militants.
"Oui, sereine. Une femme neuve, on peut le dire", at-elle répondu.
Trois mois après sa défaite, la présidente de la région Poitou-Charentes a été accueillie par une foule enthousiaste aux cris de "Merci Ségolène" et "Ségolène, on t'aime".
"Ségolène c'est pas le passé, c'est de l'espoir, elle incarne un socialisme d'avenir", a déclaré à Reuters un militant ayant requis d'anonymat, Boula, venu du Calvados pour écouter le discours de l'élue socialiste.

"Fête de la Rose"

Ségolène Royal fait sa rentrée à Melle à la faveur d'une "fête de la Rose" qu'elle a elle-même organisée, devançant ainsi le rendez-vous de fin d'été officiel des socialistes, le week-end prochain à La Rochelle (Charente-Maritime).
Dans un entretien paru dans Le Monde, l'ancienne candidate confirme avoir le sentiment d'être "une femme neuve, renforcée, qui a gagné en épaisseur et qui a le souci de garder le meilleur".
Elle dit aussi son désir d'agir désormais de façon plus collective.

"J'inviterai aussi les socialistes qui sont allés au gouvernement "

"On m'a beaucoup reproché de travailler seule, mais j'ai dû agir en urgence, je vais désormais beaucoup m'impliquer dans le travail collectif", explique-t-elle.
Ségolène Royal tend aussi la main aux socialistes ayant rejoint le gouvernement, comme Bernard Kouchner, qui a accepté le poste de ministre des Affaires étrangères que lui a proposé le président Nicolas Sarkozy.
"Dans les débats que nous aurons, j'inviterai aussi les socialistes qui sont allés au gouvernement à venir réfléchir, sans ostracisme", dit-elle.

Sur les rivalités internes au PS:
"Je vais vous faire une confidence: j'ai quelque chose à vous dire et je ne suis en compétition avec personne. Je ne recherche rien d'autre que d'assumer mes responsabilités dans le débat d'idées. De toute façon, c'est un travail collectif de longue haleine qui commence."
"Comme je m'y étais engagée et forte de ce que j'ai compris (...) durant cette campagne, je commence aujourd'hui à mettre ce que j'ai appris au service de tous les socialistes."
"Cette réflexion devra déboucher sur une rénovation profonde de nos méthodes et de certaines de nos idées dans la fidélité à nos valeurs".
Pour cela, elle s'est dite "entièrement mobilisée, animée d'une volonté très solide et sereine". "Je n'ai aucun esprit de revanche, aucune amertume, contrairement à ce que je lis ici ou là, y compris envers ceux dont la chaude affection littéraire m'entoure en cette rentrée", a-t-elle dit, faisant allusion à la parution prévue de plusieurs ouvrages sur la période allant jusqu'à la présidentielle.
"Ils sont tournés vers le passé, ils en ont peut-être besoin. Tout le monde est bienvenu, toutes les brebis égarées", a-t-elle ajouté en riant.

Sur Nicolas Sarkozy :
Ségolène Royal qualifie l'action du président Nicolas Sarkozy d'"immobilisme" parce qu'il "ne prépare pas la France à relever les défis de la mondialisation". "Ce qui menace la France aujourd'hui, en plus des injustices fiscales, du nouvel impôt (la "TVA sociale", NDLR), c'est l'immobilisme". Croit-on vraiment préparer les Français à relever les défis de la monddialisation en dépensant des sommes importantes uniquement sur les heures supplémentaires" et "les cadeaux fiscaux aux plus favorisés", a-t-elle lancé.
Elle a préconisé une politique favorisant "la prise de risque", "le risque créateur, l'innovation".
Ségolène Royal s'en est prise notamment aux nouvelles loi et mesures de lutte anti-pédophilie promises par Nicolas Sarkozy. "Faut-il attendre le prochain enfant violé, le prochain enfant assassiné pour promettre une nouvelle loi?"
Ségolène Royal a souhaité que "la parole de la gauche (soit) percutante sur les propositions et les critiques". "Les socialistes sont prêts à soutenir des actions efficaces, crédibles".
par Thomas publié dans : Ségolène
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