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15 novembre

Discours de Ségolène Royal au Congrès de Reims (video)

Voir en intégralité le discours de Ségolène Royal à Reims lors du 75e congrès du Parti Socialiste.

Par Thomas - Publié dans : Ségolène - Communauté : Soutiens à Ségolène Royal
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15 novembre
Ségolène Royal sera candidate au poste de Premier secrétaire du Parti socialiste. C'est ce qu'a annoncé soir le député Manuel Valls, qu'elle avait mandaté pour faire cette annonce, à l'issue de l'assemblée générale des signataires de sa motion.

Manuel Valls a ajouté que Vincent Peillon, un autre proche de l'ancienne candidate socialiste à la présidentielle, serait candidat au poste de Premier secrétaire délégué, qui serait créé en cas de victoire de Mme Royal.

"A l'occasion de cette assemblée générale de motion -celle de ce premier courant du Parti socialiste- il était logique que (...) chacun sache qui est la candidate au poste de premier responsable du Parti socialiste", a indiqué M. Valls. Pour le député-maire d'Evry, la candidature de Mme Royal, "c'est aussi l'occasion qu'il y ait pour la première fois à la tête d'une formation comme la nôtre, ce qui est un événement considérable, une femme".

"La responsabilité qui pèse sur nos épaules et tout particulièrement sur celles de Ségolène Royal est une responsabilité historique", car "rassembler et créer les conditions d'une alternance en 2012, c'est toute la tache qui attend les socialistes, ça n'est pas la tache d'une seule personne", a-t-il souligné.

"Ce qu'on a souhaité, ce n'est pas seulement un Premier secrétaire délégué, mais toute une équipe (...) parce qu'on ne réussira pas seuls", a expliqué le député européen Vincent Peillon. Il faut que les socialistes "donnent aux Français autre chose que le spectacle des conciliabules, des alliances à géométries variables et des noms qui voltigent que nous entendons ici", a-t-il prévenu.

AP
Par Thomas - Publié dans : Ségolène - Communauté : Soutiens à Ségolène Royal
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12 novembre
"C'est vrai que j'en ai envie. Si le rassemblement peut se faire avant le congrès, tant mieux. S'il faut quelques jours de plus, prenons les. Les militants voteront "

Voir la vidéo de Ségolène Royal au JT de TF1 le 12 novembre.

Par Thomas - Publié dans : Ségolène - Communauté : Soutiens à Ségolène Royal
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11 novembre

En ce 11 novembre, où la plupart d’entre vous – espérons-le – profite d’un jour férié, nous nous associons à la colère des salariés d’Auchan, qui, eux, se voient dans l’obligation de travailler gratuitement.

Les dirigeants de la chaîne de grande distribution ont en effet décidé de placer la « journée de solidarité » aujourd’hui. Soit un jour où, normalement, les employés doivent gagner 1,5 fois leur salaire habituel.

Ou comment pervertir l’application d’un principe de solidarité en pénalisant encore une fois les plus modestes !

Rappelons-le : la journée de solidarité a été créée pour que chaque salarié français donne le revenu d’un jour de son travail aux handicapés et aux personnes âgées.

Mais si elle est placée par les dirigeants des entreprises le jour où les employés doivent être  payés davantage, ce n’est pas tant aux caisses de solidarité que l’argent ira, mais bien aux actionnaires d’Auchan (entreprise détenue par la famille Mulliez, qui compte parmi les premières fortunes de France). Il revient au gouvernement de s’assurer que la journée de solidarité n’ampute pas les droits des salariés.

Nous continuons de nous opposer à la banalisation du travail le et les jours fériés, comme Ségolène Royal l’a rappelé plusieurs fois. Et soutenons les grévistes de Martigues, Saint-Priest, Avignon, Villars, Saint-Etienne, Mulhouse, comme tous les salariés de la grande distribution qui réclament depuis plusieurs mois de meilleurs salaires et de meilleures conditions de travail.

La grande distribution n’est pas soumise à la concurrence internationale et génère des profits colossaux. Il y a donc encore moins de raison d’y pratiquer une forme de modération salariale, qui ne fait que bafouer le droit de tous à un salaire juste.

Par l’équipe de Ségolène Royal

Par Thomas - Publié dans : Ségolène - Communauté : Soutiens à Ségolène Royal
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8 novembre
Ségolène Royal était hier l'invitée du journal de France 2.

Voir la vidéo:
Par Thomas - Publié dans : Ségolène - Communauté : Soutiens à Ségolène Royal
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7 novembre
Ségolène Royal était l'invitée de France Inter ce matin, après le vote des militants qui lui ont donné une large avance en vue du congrès de Reims.

Voir la vidéo de l'interview :


Par Thomas - Publié dans : Ségolène - Communauté : Soutiens à Ségolène Royal
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29 octobre
Ségolène Royal était l'invitée de Jean-Pierre Elkabbach ce matin sur Europe 1.

Ecouter l'intervention :





MARC-OLIVIER FOGIEL
L’évènement politique est sur EUROPE 1 ce matin. Jean-Pierre ELKABBACH, vous recevez Ségolène ROYAL.

JEAN-PIERRE ELKABBACH
C'est bien que vous soyez là avec nous en direct. Ségolène ROYAL, bonjour.

SEGOLENE ROYAL
Bonjour.

JEAN-PIERRE ELKABBACH
Merci. Face à cette crise sans précédent, si vous étiez aujourd'hui à l’Elysée, quelles seraient les deux ou trois principales et grandes décisions, d’un plan Royal ?

SEGOLENE ROYAL
Premièrement, je prendrais une mesure d’urgence, qui consisterait à stopper les délocalisations et les licenciements des entreprises qui font des bénéfices et qui profitent de la crise et je ne ferais comment, en faisant voter une loi qui obligerait ces entreprises à rembourser toutes les aides publiques, directes et indirectes, si elles délocalisent ou si elles licencient, si elles font des bénéfices et par exemple, ARCELOR MITTAL serait resté en France, si ce dispositif existait.

JEAN-PIERRE ELKABBACH
Bon, alors, cela veut dire que les entreprises en difficultés, sans bénéfice, peuvent délocaliser et licencier.

SEGOLENE ROYAL
Non, ça veut dire que celles-là on les aide, parce qu’il s’agit essentiellement de petites et moyennes entreprises, celles-là on les aiderait en créant tout de suite une banque publique d’aide économique, qui aide…

JEAN-PIERRE ELKABBACH
La CAISSE DES DEPÔTS.

SEGOLENE ROYAL
Ce n’est pas la CAISSE DES DEPÔTS, puisque ça, c’est trop lent, moi, ce que je demande puis longtemps, c'est la création d’une banque publique, d’aide, pour encourager et financer l’innovation dans les PME qui…

JEAN-PIERRE ELKABBACH
C'est-à-dire un fonds stratégique souverain, qui aiderait tout de suite, avec comme noyau, peut-être la CAISSE DES DEPÔTS.

SEGOLENE ROYAL
Oui, qui pourrait être adossé à la CAISSE DES DEPÔTS.

JEAN-PIERRE ELKABBACH
Ça, ce serait la deuxième mesure.

SEGOLENE ROYAL
La deuxième mesure.

JEAN-PIERRE ELKABBACH
La troisième.

SEGOLENE ROYAL
La troisième c’est de redonner du pouvoir d’achat. On sait que la croissance économique doit s’appuyer sur la relance de la consommation, comment redonner du pouvoir d’achat. Premièrement, en baissant immédiatement le prix de l’énergie, puisque le prix du Brut a été diminué par deux, il n’y a pas eu les répercussions à la pompe, et c’est scandaleux, et deuxièmement, en supprimant les niches fiscales, 75 milliards de niches fiscales, vous n’en supprimez ne serait-ce que 20 et vous pouvez donner immédiatement 1 000 € à 20 millions de foyers en France.

JEAN-PIERRE ELKABBACH
Mais, comment un plan Royal relancerait-il aujourd'hui l’économie ?

SEGOLENE ROYAL
Mais, par ce que je viens de vous dire, c'est-à-dire que je redonnerais du pouvoir d’achat…

JEAN-PIERRE ELKABBACH
Vous croyez que ça suffirait, à l’échelle de la crise, qui touche la planète toute entière ?

SEGOLENE ROYAL
Non, ça ne suffirait pas, mais je pense que ces mesures d’urgence font écho à un nouveau modèle de société. Quel est ce nouveau modèle de société? C'est d’orienter les flux financiers vers les besoins humains, parce que je pense qu’il y a un levier considérable de croissance dans la satisfaction des besoins humains, que ce soit dans le domaine de l’écologie, de la santé, de l’éducation, des transports, des déplacements, de l’énergie propre, et donc s’il y avait autant d’énergie, Jean-Pierre ELKABBACH, mise dans les grands travaux qui permettent de satisfaire les besoins humains, que ce soit dans les pays riches ou dans les pays pauvres, qu’il n’y en a été mis pour sauver le système financier, autant d’énergie politique, autant d’énergie…

JEAN-PIERRE ELKABBACH
Vous voulez dire à l’échelle mondiale.

SEGOLENE ROYAL
Autant d’énergie financière que ce qui vient d’être fait pour la finance et pour la banque, sans d’ailleurs obtenir de contrepartie sur la réforme de la gouvernance des banques, ce qu’il faut faire. S’il y avait donc autant d’énergie pour relancer l’économie et la croissance dans ces domaines qui sont immenses en terme de besoins humains, nous changerions de modèle de société à l’échelle planétaire.

JEAN-PIERRE ELKABBACH
Dans toute l’Europe, le chômage est en train d’augmenter. Tous les dirigeants, qu’ils soient conservateurs ou sociaux-démocrates, cherchent des alliances et des solutions. Aujourd'hui, est-ce qu’il faut un plan d’action sociale commun à toute l’Europe, si c’était possible ?

SEGOLENE ROYAL
Ce qu’il faut, c’est un plan de croissance commun à toute l’Europe, et de croissance durable, et cela c’est trop lent. Un seul exemple : pourquoi est-ce que la filière automobile est en difficultés en Europe ? C’est tout à fait anormal, alors qu’il y a le défi du réchauffement planétaire, c'est-à-dire la mise au point du véhicule du futur, des déplacements collectifs, du ferroutage.

JEAN-PIERRE ELKABBACH
Mais, vous avez des moyens de convaincre par exemple, madame MERKEL…

SEGOLENE ROYAL
Mais oui !

JEAN-PIERRE ELKABBACH
… de participer à un plan d’action européenne dont elle ne veut pas entendre parler ?

SEGOLENE ROYAL
Mais moi j’aurais les moyens de convaincre madame MERKEL.

JEAN-PIERRE ELKABBACH
Comment ? Qu’est-ce que vous lui diriez ?

SEGOLENE ROYAL
Pourquoi, d’ailleurs ? Parce qu’il y aurait eu un lien de confiance, il n’y aurait pas eu ce passif et cette condescendance qu’a eu Nicolas SARKOZY avec madame MERKEL, ce qui fait que l’alliance franco-allemande s’est beaucoup affaiblie. Ce que je propose, c’est la constitution d’un gouvernement de développement économique franco-allemand, qui permettrait justement de dégager une énergie industrielle dans tous ces domaines, sur lesquels nous avons une capacité à nous défendre.

JEAN-PIERRE ELKABBACH
Ce gouvernement économique franco-allemand, serait l’amorce d’un gouvernement économique de l’Europe.

SEGOLENE ROYAL
Oui, parce que les autres pays européens attendent…

JEAN-PIERRE ELKABBACH
Ce que veut Nicolas SARKOZY, aussi.

SEGOLENE ROYAL
Oui…

JEAN-PIERRE ELKABBACH
Aussi.

SEGOLENE ROYAL
Beaucoup dans les paroles, mais pas beaucoup dans les actes.

JEAN-PIERRE ELKABBACH
Mais, parce qu’il y a la réalité qui existe.

SEGOLENE ROYAL
Non.

JEAN-PIERRE ELKABBACH
Ils ne sont pas tous d’accord, même quand BROWN est à Paris, il veut mais il ne peut pas aller aussi loin que certains le souhaiteraient. Est-ce qu’il faut interdire…

SEGOLENE ROYAL
Et pourquoi… Attendez, mais pourquoi ont-il réussi à débloquer des milliards d’euros pour sauver les banques, le système financier ? Pourquoi est-ce qu’il n’y a pas la même énergie européenne pour lancer justement les grands projets européens de développement économique et de croissance ?

JEAN-PIERRE ELKABBACH
Mais, ils en ont le projet, mais apparemment c’est difficile à monter. Mais, il y a tellement de choses à vous demander. vous avez par exemple demandé que l’Etat entre dans les conseils d’administration et dans la gouvernance des banques qu’il aide, vous le répétez, là, mais messieurs FILLON et SARKOZY ont répété à votre intention qu’ils décideront, si c'est nécessaire, comme ils l’ont fait pour DEXIA, parce que jusqu’ici, l’Etat couvre et garantit le prêt des banques, mais il ne participe pas au capital. Est-ce que ça vous rassure, ça ?

SEGOLENE ROYAL
Mais c’est scandaleux ! C’est scandaleux que l’argent des contribuables ne soit pas en contrepartie accompagné d’une obligation pour les banques de changer leur comportement. Pourquoi aujourd'hui…

JEAN-PIERRE ELKABBACH
Mais on n’entre pas dans le gouvernement de la banque.

SEGOLENE ROYAL
Mais si ! Mais il faut y entrer ! Les autres pays l’ont fait, Gordon BROWN l’a fait, même aux Etats-Unis ils ont nationalisé les banques, c'est-à-dire les systèmes les plus libéraux. L’Etat, en contrepartie de l’argent qu’il met au nom du peuple, entre dans le conseil d’administration des banques. Pourquoi ? Parce que si l’Etat n’y est pas, il ne peut pas contrôler le système. Pourquoi est-ce que l’Etat, en France, ne décide pas aujourd'hui cette nationalisation partielle des banques ? Par pure idéologie et par connivence de classe, monsieur ELKABBACH, par connivence de classe.

JEAN-PIERRE ELKABBACH
Oui. Vous ne dites pas « partielle », est-ce que vous ajoutez « provisoire » ?

SEGOLENE ROYAL
Non, je pense qu’une fois que l’Etat est au capital des banques, il doit y rester, sinon ça va recommencer. Ils vont récidiver…

JEAN-PIERRE ELKABBACH
Mais alors…

SEGOLENE ROYAL
Un seul mot. Aujourd'hui, les prêts interbancaires n’ont pas repris, et le besoin de fonds de roulement des PME n’est toujours pas garanti et satisfait par les banques, c'est nos…

JEAN-PIERRE ELKABBACH
Ça commence à fonctionner.

SEGOLENE ROYAL
… ce sont les collectivités territoriales.

JEAN-PIERRE ELKABBACH
Mais vous avez une autre méthode plus rapide et plus efficace pour réactiver l’économie française ?

SEGOLENE ROYAL
Mais je viens…

JEAN-PIERRE ELKABBACH
Eh bien parce que vous dites que les banques ne fonctionnent pas assez vite, elles fonctionnent, et d’autre part, les banques aident les entreprises. La contrepartie c’est qu’elles aident les entreprises à recréer des emplois ou à permettre à des entreprises en difficultés, de fonctionner.

SEGOLENE ROYAL
Mais non, ce n’est toujours pas fait. Je vous le dis. Le crédit interbancaire est… interrogez les chefs d’entreprise, de PME…

JEAN-PIERRE ELKABBACH
C’est ce qu’on fait tous les jours.

SEGOLENE ROYAL
Eh bien, le crédit interbancaire est encore bloqué. Le déblocage de fonds pour les entreprises qui innovent n'est toujours pas fait aussi rapidement. Les crédits revolving des PME, qui leur permettent de garder leur fonds de roulement, n’est toujours pas repris par les banques. Donc, ce n'est pas vrai, à partir du moment où l’Etat n'est pas au Conseil d’administration, il n’obtient rien des banques.

JEAN-PIERRE ELKABBACH
Est-ce…

SEGOLENE ROYAL
Et donc il y a un gouffre entre les annonces et les actes. La réforme du financement des banquiers n’est toujours pas mise en place, les traders sont toujours payés en fonction des spéculations qu’ils font, donc la spéculation continue.

JEAN-PIERRE ELKABBACH
Est-ce qu’il faut interdire les plans sociaux et sanctionner ceux qui les déclenchent ?

SEGOLENE ROYAL
Non, il faut mettre en place la Sécurité sociale professionnelle.

JEAN-PIERRE ELKABBACH
C’est ce qu’il a dit, hier, dans son discours, à Rethel, et il a ajouté, tiens, c’est intéressant que vous me disiez ce que vous en pensez, il a demandé aux chefs d’entreprise, je le cite, de ne pas profiter de la crise pour justifier des réductions d’effectifs, pas de stratégie cynique et opportuniste et il promet que le gouvernement sera intraitable. Là aussi vous dites « c’est des mots » ?

SEGOLENE ROYAL
Aujourd'hui, les licenciements qui relèvent des plans sociaux ne sont, ne comptent que pour 3 % de la totalité des licenciements, donc il faut interdire les plans sociaux, comme je l’ai dit, dans les entreprises qui font des profits et exiger le remboursement des aides publiques, ça les calmera, et sur les entreprises qui sont en difficultés, il faut que lorsqu’elles ont un plan social à mettre en place, elles puissent bénéficier, mais d’une vraie Sécurité sociale professionnelle, qui n'est pas ce qu’a annoncé Nicolas SARKOZY, parce que son dispositif est extrêmement limité. Moi, ce que je demande, comme d’ailleurs je l’ai expérimenté dans la région que je préside et c'est le système généralisé dans les pays du Nord de l’Europe, c’est que pour aider une entreprise, c'est du gagnant/gagnant, c'est-à-dire on aide une entreprise à se remettre d’aplomb et à conquérir de nouveaux marchés, à mettre au point de nouveaux produits, et pendant ce temps-là, les salariés, au lieu d’être licenciés, continuent à percevoir leur salaire, une formation professionnelle qui leur permet d’être bien adaptée, soit aux besoins de l’entreprise…

JEAN-PIERRE ELKABBACH
Ça s’appelle les Contrats de transition professionnelle.

SEGOLENE ROYAL
Non, ces Contrats de transition professionnelle, c’est un bout de la Sécurité sociale professionnelle, ce n’est pas la totalité.

JEAN-PIERRE ELKABBACH
On ne reste pas là-dessus, parce qu’on ne va pas faire toute la discussion, mais depuis sa victoire, ou votre défaite, il y a un an et demi, est-ce que vous lui accordez au moins une, une seule initiative positive ou une décision efficace ?

SEGOLENE ROYAL
Sur la Sécurité routière, peut-être. Sur… Je ne vois pas. Je ne vois pas, parce que je vais vous dire…

JEAN-PIERRE ELKABBACH
Par exemple, le sommet obtenu, par exemple, le 15, le jour important du Parti socialiste, ça, au passage, c’est une coïncidence, le Sommet des 20 à Washington, ce n’est pas important ?

SEGOLENE ROYAL
Mais, ce qui est important, c'est ce qui en découle, c'est la moindre des choses. Mais…

JEAN-PIERRE ELKABBACH
Mais, au moins que ça ait lieu pour qu’il y ait quelque chose qui en découle.

SEGOLENE ROYAL
La France est présidente de l’Union européenne, la moindre des choses c’est qu’il y ait des réunions. Le problème c’est ce qu’il en sort. Or, aujourd'hui, qu’est-ce que l’on observe ? Que c’est un pansement sur une jambe de bois, là, ce qui vient de sortir. Donc, il faut vraiment mettre en place un dispositif qui change le système en profondeur. Je vais vous dire, monsieur ELKABBACH, quand même, le principal problème, qu’est-ce qu’ils voient les Français ? Ils voient qu’il y a des flux d’argent qui tout d’un coup sortent des caisses et ils voient que d’un autre côté, ceux qui sont les coupables de la crise reçoivent ces flux d’argent, sans que l’on exige en contrepartie une modification de leur comportement et ceux qui subissent la crise, eux, n’ont que leurs yeux pour pleurer, donc ça, ce n’est pas possible, donc c’est une autre répartition de la richesse.

JEAN-PIERRE ELKABBACH
Un mot. La tension est en train de monter, c'est normal, à quelques jours du vote des militants au PS. C’est classique. Pour être clair, si vous l’emportez ou si vous ne l’emportez pas à Reims, est-ce que vous resterez en route pour 2012 ?

SEGOLENE ROYAL
Mais, je ne veux pas parler de ça maintenant. Regardez l’écart entre cette préoccupation-là et ce que vivent aujourd'hui les gens. Je ne veux pas parler de ça aujourd'hui. Vous savez, moi, j’attends très sereinement le vote des militants, avec une offre politique, qui a d’ailleurs anticipé la crise, puisqu’il y a un an, un an et demi, même dans mon projet présidentiel, il y avait déjà toutes ces propositions qui sont faites entre la Sécurité sociale professionnelle, le contrôle des banques, la création d’une banque publique d’aide aux PME…

JEAN-PIERRE ELKABBACH
Tout ce que vous avez dit dès le début de l’émission.

SEGOLENE ROYAL
Mais bien sûr, et je l’offre à l’actuel gouvernement, sans droit d’auteur, vous voyez, parce que je pense que la France a besoin qu’on aille dans la bonne direction.

JEAN-PIERRE ELKABBACH
Merci Ségolène ROYAL, et revenez quand vous voulez sur EUROPE 1.

SEGOLENE ROYAL
Merci beaucoup.

MARC-OLIVIER FOGIEL
A mon avis, vous allez revenir dans instant, madame ROYAL, avec Nicolas CANTELOUP. Vous aimez ?

SEGOLENE ROYAL
Ah, ça dépend !

MARC-OLIVIER FOGIEL
Eh bien vous entendrez ça.

SEGOLENE ROYAL
J’ai le sens de l’humour, moi ! Je ne porte pas plainte contre ma poupée vaudou !

MARC-OLIVIER FOGIEL
 Merci madame ROYAL.

JEAN-PIERRE ELKABBACH
Mais contre toute attaque à la vie privée. Ça, oui.

SEGOLENE ROYAL
Ça, oui, quand il y a… oui, bien sûr.

MARC-OLIVIER FOGIEL
Ce n’est pas le genre de Nicolas CANTELOUP.

SEGOLENE ROYAL
Quand il y a des photos volées, oui, mais quand il y a des caricatures drôles, non, parce que sinon... où ça s’arrête alors. Si Nicolas SARKOZY porte plainte contre une poupée qui le caricature, bientôt il portera plainte contre le CANARD ENCHAINE, contre MARIANNE, contre « Les Guignols de l’info », c'est quand même très dangereux ! C’est très dangereux.

JEAN-PIERRE ELKABBACH
Mais vous verrez, si un jour vous arrivez à l’Elysée, vous en ferez autant.

SEGOLENE ROYAL
Non, absolument pas.

JEAN-PIERRE ELKABBACH
Allez…

SEGOLENE ROYAL
Je garderai mon sens de l’humour.

MARC-OLIVIER FOGIEL
Alors, gardez le sens de l’humour avec nous. Avec Nicolas CANTELOUP, c’est dans un instant. A suivre, vos commentaires sur l’actualité. Merci madame ROYAL d’être venue sur EUROPE 1 ce matin.
Par Thomas - Publié dans : Ségolène - Communauté : Soutiens à Ségolène Royal
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28 octobre
Ségolène Royal était l'invitée ce matin des "4 vérités" de France 2.

La vidéo:

Par Thomas - Publié dans : Ségolène - Communauté : Soutiens à Ségolène Royal
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22 octobre

Ségolène Royal était interviewée au Journal de 18 heures sur Europe 1. Ecouter l'interview.

Par Thomas - Publié dans : Ségolène - Communauté : Soutiens à Ségolène Royal
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9 octobre
Voir l'interview de Ségolène Royal sur RTL le 9 octobre en vidéo

Par Thomas - Publié dans : Ségolène - Communauté : Soutiens à Ségolène Royal
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