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28 janvier 2009

Pendant un an, l’ex-candidate à la présidentielle a confié ses secrets, ses doutes, ses colères, à notre consoeur de France-Inter, Françoise Degois (*) Sur son échec au congrès du PS, sur la guerre que lui livrent les éléphants, sur la personnalité de Sarkozy… sur elle aussi, le parler vrai de Ségolène décoiffe. Extraits.

 

Le regard des éléphants : "Cette femme est une sorcière."

"Ils ne s’arrêteront jamais. Leur psychologie est très simple en fait. Elle est liée à la conception profonde qu’ils ont de la politique. Ils pensent très basiquement : Je suis mâle, je suis dans le cursus, j’ai fait les bonnes études, j’ai tous les mérites, je suis l’homme qu’il faut. C’est une conception patrimoniale et possessive de la politique, comme le capitalisme des héritiers. […] La primaire a été pour eux un rapt profond qu’ils ne surmonteront jamais. S’ils étaient vraiment sages, ils se diraient qu’ils ne sont, que nous ne sommes que des passagers de la politique et que, puisque j’ai été choisie par les militants, puis par le peuple, ils doivent me suivre. (…)La décomposition du PS, au fond, ils s’en moquent, ils pensent que de toute façon ils gagneront au prochain coup. Ils pensent que l’agonie sera tellement lente qu’ils ramasseront inévitablement la mise. (…) Moi, je suis très claire. S’il y en a un de meilleur que moi, qu’il y aille, je ferai même sa campagne en 2012. Mais pardon, pour le moment, je ne vois pas. J’aime cet argument stupide qui consiste à me dire : "Ségolène, protège-toi, le parti détruit toujours celui qui le dirige…" Eh bien soit ! qu’il me détruise. Puisque je suis nulle de chez nulle. Parce que c’est bien ça, non ? Je suis nulle de chez nulle. La bonne aubaine, le parti qui me détruit… mais non, évidemment, c’est un argument spécieux, abject. La vérité, c’est qu’on ne peut pas prendre le risque. On ne sait jamais… si on prenait le risque que le parti ait 700.000 adhérents, qu’on ouvre les grilles de Solférino, qu’on fasse revenir les artistes et les intellectuels, qu’on se remette à réfléchir joyeusement à la politique. Mon dieu, quelle horreur, cette femme est dangereuse, c’est une sorcière… Surtout pas elle… on ne sera plus chez nous (rires). (…) Le poison est entré si violemment dans ce parti. Et, eurêka ! ils ont trouvé une femme pour battre une autre femme. Avec l’idée que nous nous battrons au sang et qu’eux pourront ramasser la mise en 2012. C’est de l’inconscience à l’état pur, c’est de l’irresponsabilité, c’est une forme de perversion absolue. (…) Et pendant ce temps, les Français vont souffrir… Mais ils s’en foutent éperdument, ils ne pensent qu’à eux, à ce processus de congrès stupide."

 

La fête du Zénith : "Forcément, ce que je fais est nul."

"Grimper aux rideaux, hurler comme des vierges effarouchées et raconter n’importe quoi au fil des éditos parce que je me suis coiffée au Babyliss, que je portais une tunique bleue et un jean, vous parlez d’une transgression ! Si c’est ça transgresser, on est des millions à s’asseoir sur notre surmoi ! (Éclats de rire.) Je me demande bien ce que vous auriez raconté si Bertrand Delanoë avait fait ça. Vous vous seriez tous extasié : "Mon dieu, il est génial, quelle créativité, quel culot, quelle liberté de ton !" Et si ça avait été Martine, merveilleux, forcément merveilleux, avec une tunique africaine, quelle révolutionnaire, cette Martine ! Mais moi, non ! Forcément ce que je fais est nul, forcément moi c’est à quitte ou double ! Forcément je fais de la com ! (…) C’est moi, tout ce que j’aime dans la politique : le rassemblement, la joie, le discours, l’élan, une forme de transgression qui fait grincer les mutilés du coeur, mais je ne suis pas responsable de certains blocages. Faut-il être neuneu pour hurler au sacrilège, à la secte, alors qu’on ne dit jamais rien à Marie-George pour sa fête de L’Huma, qu’en Italie, la fête de L’Unità passe comme une lettre à la poste et que tout le monde s’extasie devant la campagne d’Obama ! (…) Et en plus ils me copieront. C’est certain. Tous ceux qui me critiquent feront pareil dans quelques années, vous verrez. Aujourd’hui, pas un ne peut attirer 4 000 personnes sur son nom, à part Sarko bien sûr mais vous verrez. De toute façon, la vérité est ailleurs. Ce qui les a fait se déchaîner, en in ou en off, c’est la phrase : "Rien ne me fera reculer !" Ça, pour eux, c’est terrible. Ils se disaient au fond : "Bon, on va laisser Ségolène faire son Zénith et comme ça, après, elle ne nous emmerdera plus." Il y avait de ça dans les commentaires. Raté."

 

Le congrès de Reims : "C’est terrible, un tel aveuglement."

 "Je continue à penser que je suis majoritaire. Beaucoup de gens inscrits sur les listes n’ont pas pu aller voter. Quelles que soient les circonstances de la désignation de Martine, je reste persuadée que j’avais la victoire au début de la nuit et qu’elle s’est volatilisée au petit matin. Mais les faits sont là : Martine est premier secrétaire et pas moi. Ça fait une grande différence. Ce qui fait encore plus de différence, c’est le sectarisme avec lequel nous avons été traités, mes amis et moi. C’est terrible, un tel aveuglement. Comment refuser la main de 50% des militants, voire un peu plus ? Pourquoi ? Au nom de quelle logique politique ? Il n’y en a aucune. À dire vrai, je ne comprends pas cette stratégie, si ce n’est qu’elle est motivée par mon élimination. Faire tourner la vie du plus grand parti d’opposition autour de la seule question "Comment éliminer Ségolène ?", c’est à la limite de la monomanie. (…) Avec moi, la rénovation était immédiate. Je lançais dans les cent jours une vaste campagne d’adhésion, tout le monde sur le pont à vingt euros. Et je déménageais. Dans un lieu vaste, clair, pas tarabiscoté comme Solférino, avec ses couloirs, ses escaliers. Non, un lieu moderne, sur deux plateaux, deux étages, très lumineux. Ah, c’est certain, ça aurait grincé, chouiné, tapé du pied, mais on déménageait. (…) J’aurais appliqué illico presto la démocratie participative, j’aurais créé une université populaire, on aurait fait revenir les jeunes des banlieues, ils seraient venus militer. C’est certain. Bref, il se serait passé quelque chose, un souffle, qui ne peut pas se passer de la même manière maintenant. Ce souffle de la présidentielle qu’ils cherchent absolument à éteindre, coûte que coûte, et que j’aurais su rallumer (…)

 

Le soir du vote : "Avec Martine, on aurait causé, comme on dit chez moi."

 Je ne pensais pas que François Hollande changerait la règle du jeu en cours de route. Je pensais qu’il réagirait face à l’irrégularité des votes. Qu’il saisirait la proposition de Robert Badinter de faire revoter dans les sections litigieuses. Comme beaucoup de militants j’ai été stupéfaite. Mais vous savez, j’ai revu il y a quelques jours le film Gandhi de Richard Attenborough. Une phrase y revient sans cesse, "œil pour œil, et le monde serait aveugle". Œil pour œil, c’est toujours tentant, c’est facile, mais c’est une mécanique dont il faut sortir. (…)

- On n’a pas vraiment compris ce qui s’est passé la nuit du vote. (…) Comment avez-vous passé cette soirée ?

Chez moi à Boulogne, entourée de quelques amis. En fait, François Hollande ne m’a pas contactée directement. Il a contacté mon attachée de presse en disant que la victoire était nette et incontestable. Il souhaitait me parler rapidement. J’étais en train de rédiger mon discours de victoire justement quand tout a commencé à changer. Je crois que c’est l’inversion des résultats, telle qu’elle s’est déroulée, qui a été le plus dur à vivre. C’est assez violent. Depuis la veille, je sentais que ça allait passer mais tout en restant prudente. Je sentais que tout pouvait arriver. J’avais du pif, remarquez ! (…)Contrairement à ce que racontent certains journalistes, non, je n’ai pas fait demi-tour, rebroussé chemin. Ça n’est pas mon genre. Si j’avais quitté Boulogne pour rencontrer la presse, je peux vous dire que j’y serai allée, à la maison des Polytechniciens, et même à la questure, où était Martine, et qu’on aurait causé, comme on dit chez moi. (Sourire.) Mais à bien y réfléchir, je crois que ni elle ni moi n’étions en état de parler. D’ailleurs, les coups de fil échangés dans la nuit en disent long. Dans ces moments-là, en fait, il est inutile de parler. Voilà, tout était dit. (…)

- Il y aura une prochaine fois ?

Sans doute… ça n’est pas impossible. Mais tout dépendra de ma capacité et de celle de mon équipe à nous y préparer. Avec un parti profondément transformé, ç’aurait été plus facile, mais je serai mieux préparée qu’en . Mieux entraînée aussi. Parce que j’ai été la chercher au plus profond de moi-même, cette décision. Elle vient de très loin… de très loin vraiment. Du plus profond de l’élan populaire qui ne se dément pas ! Qui est toujours là ! Comme une évidence ! Il y a quelque chose en moi qui appartient désormais aux autres. C’est-à-dire à tous les gens qui veulent que j’avance avec eux et pour eux. Personne ne sait mieux que moi jusqu’où je suis allée chercher cette décision… Cette décision d’avancer. Parce que parfois j’ai eu le sentiment de ramper dans la cendre. Parce que j’aurais pu mourir. Oui…mourir intérieurement… (Elle réfléchit.) Et puis voilà, je me suis remise debout.

- Même pas morte ?

Non ! Je dois avoir un ange gardien.


Quand Ségo croque Sarko

 "Dans tout combat politique, comme dans le sport, il y a forcément le respect de l’adversaire. J’espère que [Nicolas Sarkozy] me respecte, plus en tout cas que ses sbires. Moi, je respecte l’adversaire même si je dois le combattre au sang. Je dirais d’abord, sur le point le plus positif, c’est qu’il a une énergie incroyable. Qu’il bouge et veut faire bouger. Il est iconoclaste, c’est évident. Mais je crois que ce qui me gêne le plus chez lui, c’est son manque de morale, son amoralité. J’ai l’impression vraiment qu’il illustre bien l’expression "sans foi ni loi". (…) Il ne cache pas son avidité, sa boulimie d’argent, de sensualité, de plaisir. Il y a une forme de cynisme poussé à l’excès, comme de la provoc permanente, celle d’un adolescent qui voudrait épater la terre entière. Sauf qu’il est chef de l’État. Il est l’enfant du SAC de Pasqua, il est l’héritier de Ponia. Et il est un vrai idéologue. Ultra-libéral. Et il s’en vante presque. Sa grande habileté a été de conjuguer cette forme d’amoralité et l’ouverture politique. C’est une stratégie de conquête assez classique mais très efficace. (…) On flatte et on intervient là où ça fait mal. Besson est un exemple parfait, idéal, de la bonne prise de guerre au bon moment. Du jamais-vu dans une campagne présidentielle. Et puis on espionne les équipes d’en face, on fait du renseignement, grâce à ses anciennes fonctions ministérielles. (…) On travaille aussi les rédactions de l’intérieur, on a ses espions petits ou grands, on est au cœur des chaînes de télé, au cœur de la machine, on promet, on contraint, on menace. On intervient sur les points faibles. Procès en incompétence. On tape là où ça fait mal, très mal. Le privé. On prend les gens droit dans les yeux, "tu mérites tellement mieux que ce qu’elle va t’offrir". Kouchner, DSK, tous ces gens ont été contactés pendant la campagne, entre les deux tours. Tous. Et certains avant le premier tour. Il leur disait : j’ai des sondages secrets, c’est foutu pour elle. (…)

Il a aussi le talent du mensonge. Il s’est bien entouré, notamment d’Henri Guaino, sombre et lyrique. Et tous les deux se sont mis à nous raconter une histoire totalement hurluberlue. Le pauvre petit-fils d’immigrés qui allait boire des menthes à l’eau avec son grand-père. Ils ont réussi, et ça, c’est le coup de génie, à nous faire croire qu’il avait changé. Ils sont très forts dans l’art du camouflage. Ils ont réussi à occulter les histoires d’argent, le train de vie, le tempérament. Dans une campagne à l’américaine, tout serait sorti, tous les manquements à la morale. (…) Sarkozy, en résumé, c’est un immense mensonge, c’est une imposture.

- (…) Vous voyez Nicolas Sarkozy comme un enfant ?

Non, mais parfois infantile, oui. En tout cas, avec un manque de tenue et de dimension personnelle évidente. Quand il m’a reçue à l’Élysée, peu après la défaite, pour parler de l’Europe, je l’ai trouvé assez médiocre dans le comportement. Il n’y avait pas de hauteur, d’allure, d’élan, de fair-play. Il aurait pu dire : "Félicitations, nous avons bien combattu, vous portez dix-sept millions de voix." Non, rien, il était là, les bras ballants, à m’offrir des chocolats, à essayer de me faire parler de ma séparation d’avec François Hollande, à dauber sur des journalistes, à exhiber sa montre et à me dire qu’il était là mais qu’il aurait pu être ailleurs "à faire du fric". Pas méchant mais pas l’allure. En fait, il est bien plus fade qu’on ne le croit. Sa force vitale est impressionnante mais c’est vraiment un m’as-tu-vu. Fade, c’est le mot que j’emploierais. Un petit gamin heureux d’être au milieu de ses nouveaux jouets, vous savez, le môme qui a gagné le pompon sur le manège. Avec sa petite étoile de shérif et son pistolet en plastique, son déguisement de cowboy. Il est monté sur le plus grand cheval et il a décroché le pompon. Bingo !"


Martine, Lionel, Jack et les autres…

Martine Aubry me regarde toujours comme quand j’étais sa sous-ministre. Elle le pense vraiment. Il y a eu une primaire, une campagne présidentielle, un score plus qu’honorable et je suis sa sous-ministre. Elle ne me regardera jamais autrement. C’est dommage… Pour elle ! (Elle éclate de rire.) Mais elle n’est pas la seule. Je crois que Mme Jospin ne m’aime pas beaucoup. Pas plus que Mme Strauss-Kahn. Dommage pour elles aussi ! Je gagne à être connue, vous savez !"


"Lionel Jospin a été un très grand Premier ministre, il est très bon sur beaucoup de dossiers mais devient irrationnel sur le parti. Il mute et perd toute sa grandeur."


"Laurent Fabius est brillant, c’est probablement l’un des plus cultivés. Et il reste là, enfermé, caché maladroitement derrière Martine pour le congrès, et on se demande bien ce qu’il peut encore espérer."


"Je ne supporte pas les manipulateurs et les geignards… Le summum, c’est Jack Lang qui a instauré le harcèlement en stratégie de conquête. Dix, vingt, trente coups de fil, matin, midi et soir. On fi nit toujours par céder. Très efficace mais totalement insupportable. Il gagne toujours par K-O."


"Michel Rocard ?  Quelqu’un qui me veut beaucoup de bien (…)l’homme merveilleux, le seul homme au monde capable de demander à une candidate de se retirer de la compétition… (éclats de rire)"


Vie privée, vie publique...
"Je n’ai sacrifié personne. On pourrait se dire : "Après tout, elle a tout sacrifié à la politique, c’est donc normal qu’elle ait raté son couple", mais c’est faux, archifaux. J’ai accordé autant de soin à mon couple qu’à mes enfants et à mon boulot. En fait, j’ai essayé. Et ça a raté… (elle réfléchit), c’est une forme d’échec, pour moi qui tiens beaucoup à la famille. Mais c’est peut-être une chance aussi. Ça aurait pu arriver plus tard, sans espoir de me retourner, de retrouver le bonheur. Un mal pour un bien. C’est de toute façon ce qu’il faut se dire. C’est pas mal non plus l’affranchissement, ça ouvre d’autres horizons…"

© Denoël
(*) "Femme Debout", par Ségolène Royal. Entretiens avec Françoise Degois. Denoël, 288 pages, 19 euros.
par Thomas publié dans : Ségolène communauté : Soutiens à Ségolène Royal
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27 janvier 2009
Ségolène Royal répondait 27 janvier 2009 à 7h50 aux questions de Jean-Michel Aphatie en direct sur RTL.

Elle a estimé que Martine Aubry avait eu raison de déposer la motion de censure que le PS doit défendre dans l'après-midi à l'Assemblée nationale pour dénoncer "l'inaction économique" du gouvernement Fillon face à la crise. L'ex-candidate à la Présidentielle a eu une violente charge contre les banquiers : "J'en ai marre de voir les banques continuer comme si de rien n’était à pratiquer des intérêts à 18% pour des familles qui ont besoin d’acheter une voiture, de déménager, de vivre"… et la présidente de Poitou-Charentes d'estimer que les banques "ont été renfoulées par le contribuable" et que c'est donc "à l'Etat de fixer des règles".

Ségolène Royal a assuré qu'elle "ne demande rien" au PS qui l'a privé de ressources du fait qu'elle soit dans la minorité du parti. Interrogée sur ses liens avec l'ancien homme d'affaires Pierre Bergé, que le minsitre du Budget, Eric Woerth, lui a demandé d'éclaircir, elle explique : "J'ai rapport très clair avec lui : mon parti c’est le PS, Désirs d’Avenir c’est une association". Et d'ajouter : "Pierre Bergé n’est plus directement dans les affaires, il n’est pas le seul à m'aider beaucoup de personnes veulent s’impliquer dans la réflexion".

Et la présidente de Poitou-Charentes de conclure : "Je suis disponible pour être utile", avec deux souhaits : "m’occuper des relations internationales ou des régions" au sein du PS.

par Thomas publié dans : Ségolène communauté : Soutiens à Ségolène Royal
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25 janvier 2009

Benoît Thieulin a dirigé la stratégie Internet de Ségolène Royal en . C'est lui aussi, accompagné du "think tank" de gauche, qui vient d'étudier, quinze jours durant aux Etats-Unis, la Web campagne de Barack Obama. A ces deux titres, au cœur de l'actualité, Benoît Thieulin, fondateur de La Netscouade, était l'invité ce de "Parlons Net", le club de la presse Internet de France Info, dont Rue89 est partenaire.


Ségolène Royal a-t-elle "inspiré" Barack Obama ? Si Benoît Thieulin confie trouver l'expression un peu osée, il évacue le débat en abordant le fond: "Le Web politique au fond s'inspire des usages sociaux du Web et il passe son temps à se copier à améliorer les outils."



par Thomas publié dans : Ségolène
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24 janvier 2009
Ségolène Royal, de retour des Etats-Unis, parle de Barack Obama et juge le plan de relance socialiste, dans lequel elle n’a pas retrouvé ses propres propositions. Elle annonce aussi qu’elle ne sera pas candidate aux élections européennes.

Rentrée des Etats-Unis, Ségolène Royal estime que le contre-plan de relance du PS « a le mérite d’exister ». Mais la présidente de la région Poitou-Charentes réitère sa proposition d’entrer dans la direction du parti pour s’occuper de l’international.

Vous étiez la seule personnalité politique française présente à l’investiture de Barack Obama. Que vous a apporté ce voyage ?
Ségolène Royal.
La force que dégage la réconciliation d’un pays avec lui-même.

Une foule immense, noire et blanche, compacte, recueillie, venue voir, de tous les coins d’Amérique et du monde, si ce qui arrivait était vrai. Barack Obama met aussi en place un plan de relance très puissant, qui peut avoir des conséquences positives en France. Il y a un lien très direct entre ce qui se passe à l’échelon international et ce qui se passe au plan local. Je vous parle de Poitiers, où je viens de réunir syndicats et chefs d’entreprise, pour réussir la croissance verte en région.

Nicolas Sarkozy a estimé, qu’en temps de crise, le faste de cette investiture était peut-être un peu déplacé…
La dignité, la sobriété et l’élégance de l’investiture de Barack Obama n’ont aucun point commun avec la soirée au Fouquet’s (NDLR : Nicolas Sarkozy avait invité ses proches dans ce restaurant le soir de son élection).

Pendant que vous étiez aux Etats-Unis, le PS a présenté son contre-plan de relance à la crise. Comment le jugez-vous ?

Les propositions sont nécessaires, car les mesures de Nicolas Sarkozy sont trop faibles. Par comparaison, le plan de Barack Obama est de 800 milliards de dollars sur deux ans, c’est-à-dire 3 % du PIB par an. Avec une priorité aux investissements dans la croissance verte.

Le contre-plan, présenté par Martine Aubry, est-il à la hauteur ?

Il a le mérite d’exister, mais il faut aller plus loin avec un volet sur la croissance écologique et sur la réforme fiscale. Il faut une modification structurelle de la façon de produire, de consommer. J’ai envoyé, il y a quinze jours, des propositions à la direction du PS, avec des actions concrètes sur la croissance verte, et je n’ai pas retrouvé cela dans le plan. J’espère qu’il y aura une deuxième étape…

L’eurodéputé Vincent Peillon affirme que vos proches ont été consultés pour ce plan, François Rebsamen dit le contraire. Qui faut-il croire ?

Il y a une façon très simple de faciliter la consultation de tous, c’est que Martine Aubry fasse ce que je lui ai demandé à la fin du congrès et qu’elle a refusé : intégrer les 50 % du parti que je représente, avec de nombreux responsables politiques de talent, dans la direction. Les Français et les militants attendent que nous soyons unis et que nous jouions collectif. Je suis toujours prête à prendre une responsabilité dans le parti. Je peux m’occuper de l’international par exemple… Comme ça, on ne me reprochera plus de me déplacer de ma propre initiative…

Plan anticrise, farouche opposition à l’Assemblée, motion de censure : le PS est à l’offensive ?

Oui, mais attention à l’image que l’on donne. Les Français n’ont pas envie que les gens se disputent. Ils souhaitent que les responsables politiques fassent converger leur énergie. Dans le contexte actuel, les provocations de la droite sont irresponsables. Je comprends d’autant plus la colère des députés PS qu’ils étaient prêts à discuter. Le risque, c’est la surenchère et que les Français renvoient dos à dos la droite et la gauche dans ce spectacle.

Dans moins de cinq mois ont lieu les élections européennes. Vous engagerez-vous ?

Comme toujours, je suis disponible pour faire campagne et défendre des idées. Vous l’avez vu pour les législatives, puis pour les municipales aux côtés des candidats.

Serez-vous candidate ?

Bien que très sollicitée, je ne l’envisage pas. Je préfère le mandat de présidente de région et je veux garder du temps pour approfondir la recherche d’idées neuves pour la gauche du XXI e siècle.

Hier matin, le procureur de Paris, Jean-Claude Marin, s’est dit « scandalisé sur la violation de présomption d’innocence » dans l’affaire Julien Dray.

Julien Dray a droit à la présomption d’innocence. Comment, par exemple, un journal peut-il publier un document interne (NDLR : le rapport Tracfin) ? C’est choquant. Il faut respecter le droit des personnes.

Vous lui renouvelez votre amitié ?

Bien sûr. On a dit de moi que je l’avais lâché. Ce n’est pas le cas. Simplement, je ne peux rien dire de plus, car je n’ai pas d’informations.
par Thomas publié dans : Ségolène
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18 janvier 2009
Ségolène Royal annonce dans la newsletter de son site Internet désir d'avenir qu'elle part pour Washington. " Je resterai jusqu'au 21 janvier (...) entre autres pour assister à l'investiture de Barack Obama ", écrit-elle. " L'Inaugural Address d'un président des États-Unis, plus encore que le discours délivré à l'annonce de sa victoire, est le moment où il définit la signification de son élection. Mesurer la portée de cet évènement est essentiel à qui veut comprendre les Etats-Unis d'aujourd'hui, la situation mondiale et, comme en miroir, notre rôle, à nous Français et Européens ", déclare Ségolène Royal.

Elle estime que " c'est par un recours constant à la démocratie participative " que Barack Obama est " parvenu à toucher tous les Américains, par delà leurs appartenances raciales, sociales ou religieuses ". " Barack Obama a redonné au pouvoir politique une légitimité qui, de Reagan à Bush, lui avait été trop souvent déniée. Il pourra ainsi s'appuyer sur l'État central pour relancer et réguler l'économie américaine ", affirme-t-elle.

Sur le plan international, Ségolène Royal se dit convaincue que l'élection de Barack Obama " a levé un verrou ". D'après la présidente de la région Poitou-Charentes, celle-ci rend " enfin envisageable l'idée d'une réconciliation des Etats-Unis avec le monde ", ouvrant du même coup " la voie à une résolution commune des grands défis de notre temps ".

Au cours de son séjour à Washington, Ségolène Royal, qui voyagera accompagné de Christian Monjou, spécialiste de l'histoire des Etats-Unis et des relations franco-américaines, prévoit de se rendre dans différents lieux symboliques de l'histoire politique américaine, tel que le Lincoln Memorial ou la résidence de Georges Washington à Mont Vernon. Elle rencontrera aussi des experts ayant travaillé sur la relance de l'économie américaine et des chefs d'entreprise français installés aux Etats-Unis. Un programme propre à renforcer sa crédibilité sur les questions internationales.
par Thomas publié dans : Ségolène
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16 janvier 2009

"Une fois de plus, la confiance de millions de Français est trompée. Tous ont été inondés de publicité en faveur du Livret A et voilà que la petite épargne est brutalement frappée. On nous a grugés.


Les banques ont été renflouées sans contreparties, la rémunération des banquiers et des traders n'est toujours pas réglementée, mais l'épargne populaire, elle, est sacrifiée. Protéger la petite épargne, c'est le devoir de l'Etat. Je demande donc au gouvernement de ne pas toucher à sa rémunération."

Ségolène Royal

par Thomas publié dans : Ségolène
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13 janvier 2009

"Chers amis de la presse régionale,


C’est avec grand plaisir que je vous retrouve cette année encore pour cette présentation conviviale de vœux.


C’est à vous et par votre intermédiaire que j’adresse mes vœux de bonne et heureuse année 2009 aux habitants de notre Région, en ayant une pensée particulière pour ceux qui souffrent, qui sont dans la solitude, qui connaissent le chômage.


Avant d’évoquer ce que sera l’action du Conseil Régional en 2009, je souhaite saluer votre profession et le rôle capital que vous jouez dans notre démocratie, au moment où existent du côté du pouvoir des tentations – et pas seulement des tentations ! – de reprise en main de la presse. Voltaire disait : « Soutenons la liberté de la presse, c’est la base de toutes les autres libertés, c’est par là qu’on s’éclaire mutuellement ». Continuez donc à nous éclairer.


Servez-vous de la liberté de la presse et elle ne se s’usera pas. Il faut saluer à cet égard le refus de deux journalistes, pour protéger leur indépendance, d’accepter la Légion d’honneur que le pouvoir voulait leur décerner sans même qu’elles l’aient sollicitée.


L’année a vu des êtres humains mourir de froid et des banques être renflouées à coup de milliards d’euros. Ce paradoxe n’est plus acceptable. L’économie doit se mettre au service de l’humain et les banques au service des entreprises. Un autre modèle de développement économique est possible. Ce nouveau modèle passe notamment par l’intervention de la puissance publique, particulièrement des collectivités territoriales qui ont la capacité de jouer un rôle d’impulsion quand le marché ne remplit pas son devoir. Le véhicule électrique régional à 5000€ en est l’illustration parfaite, j’y reviendrai tout à l’heure.


En 2009, la Région Poitou-Charentes assumera pleinement sa responsabilité en donnant au potentiel économique régional le coup de pouce dont il a besoin pour surmonter les difficultés actuelles liées à la crise économique. C’est ainsi qu’elle engagera toute sa puissance d’intervention dans 12 chantiers, sans augmenter les impôts pour la 4ème année consécutive et en diminuant l’endettement de la Région grâce son leitmotiv : un euro dépensé doit être un euro utile.


Emploi :

plan de relance régional discuté et décidé en janvier
Après la première conférence sociale régionale pour l'emploi tenue il y a quelques semaines, nous avons pris rendez-vous fin janvier pour la mise en oeuvre concrète des mesures :
- soutien à la création d'entrepises avec 2000 bourses tremplins désir d'entreprendre,
- soutien aux filières touchées par la crise en région : par exemple la métallurgie avec une contribution régionale de 2 millions euros au plan de soutien décidé au niveau national entre les professionnels et l'Etat, la mise en place d'un groupement d'employeurs pour amortir les chocs conjoncturels et mutualiser les emplois,
- de nouvelles aides régionales à la consolidation des entreprises, avec des fonds de capital risque,
- soutien accru à l'innovation, après le très bon cru avec de beaux projets comme Ouest Outillage à Bressuire où je me suis rendue , grâce à un fonds régional de l'innovation doublé, ainsi qu'à la garantie de prêts et d'emprunts relais de trésorerie ;
- réduction des délais de paiement des marchés publics de la Région à 30 jours pour améliorer la trésorerie des entreprises ;
- soutien aux salariés avec des aides pour ceux qui travaillent dans les PME sans comités d'entreprise, accompagnement des salariés licenciés pour un accès plus rapide à l'emploi (aide à la mobilité, ...).


Croissance verte :

Le Plan Photovoltaïque Régional
Portant sur des investissements de plus 400 millions d'euros, il vise à permettre l'installation de 650 000 m2 de panneaux avec une production annuelle de 73 Gwh (soit 1,5 fois ce que l'ensemble du pays a produit en ). Cela représente la création de plus de 1 000 emplois en Poitou-Charentes. Dès maintenant, les premiers travaux sont engagés (par exemple, au titre de la couverture photovoltaïque des lycées, un opérateur vient d'être désigné pour celui de Venours). En mars 2009, la Région mettra en place le fonds de financement grâce au prêt sollicité auprès de la Banque européenne d'investissements.


Le véhicule électrique régional
Ce grand projet, que l'industrie automobile française n'est pas parvenue ou n'a pas voulu mener à bien, verra le jour grâce à la mobilisation de la Région et des entreprises cette année. Le projet d'un véhicule électrique propre « zéro émission polluante » , à bas coût et novateur, présenté au Mondial de l'Automobile , se concrétisera en 2009 dans la Vienne (Chauvigny) par Eco Mobilité qui assurera la commercialisation du 1er véhicule électrique : la Simply City, dans un premier temps auprès des collectivités et des entreprises.


Le microcrédit régional « énergie verte à 0%»
C'est un prêt d'une durée de 6 à 60 mois pour les particuliers, dont les intérêts sont pris en charge par la Région Poitou-Charentes. Parce qu'un logement bien isolé permet jusqu'à 30 % d'économies d'énergie et parce que les énergies renouvelables contribuent à la lutte contre le réchauffement climatique, la Région a créé ce prêt pour permettre aux ménages en difficulté d'acquérir des installations en énergies renouvelables pour leur habitation ou d'opérer des travaux de maîtrise de l'énergie. Les intérêts des microcrédits, pouvant allant jusqu'à 8 000 euros, seront pris en charge par la Région.
Le microcrédit régional énergie verte à 0% est déjà opérationnel avec 2500 prêts prévus en 2009. Nos objectifs : l'excellence environnementale et le soutien au pouvoir d'achat pour les habitants de Poitou-Charentes.


Formation :

Un nouveau service public régional de la formation professionnelle en juillet 2009
La Région a décidé de mettre en place en 2009 un service Public Régional de Formation, avec l'ouverture de 3 000 places sur l'ensemble du territoire régional. C'est une réforme importante des actions régionales, car actuellement la formation en France profite encore trop souvent à ceux qui sont déjà les mieux formés.
Le système des marchés publics conçu pour l'achat de travaux ou de produits, n'est pas adapté pour amener à la qualification et à l'emploi ceux qui en auraient le plus besoin. Le nouveau service public sera plus exigeant vis-à-vis des organismes de formation : un accueil sans test de sélection, puisque les organismes ont tendance à choisir les personnes les plus proches du profil idéal et c'est donc une première barrière pour les plus faibles qui doit être abolie ; une pédagogie qui s'appuie sur le geste professionnel pour amener à en tirer des règles et des concepts ; un référent unique qui aide à définir le parcours spécifique de chacun et accompagne la personne tout au long de la formation ; la possibilité d'être délivré des problèmes quotidiens pour suivre sa formation : l'hébergement, la restauration, l'accessibilité du site de formation sont autant de conditions de réussite.


Lycée Kyoto
A la rentrée 2009, le 1er lycée 100% énergies propres d'Europe ouvrira ses portes à Poitiers, dans le quartier Saint-Eloi. Un chantier exemplaire et unique en Europe en termes d'excellence environnementale, initié et porté dans son intégralité par la Région Poitou-Charentes.
Si vous le souhaitez, vous pouvez suivre toute l'actualité au jour le jour de ce chantier sur le blog du lycée kyoto.


Rentrée 2009 :

300 places supplémentaires d'apprentissage
Depuis , la Région s'est engagée à créer 2500 places d'apprentis. Avec les 300 places nouvelles créées en septembre 2009, cet objectif sera atteint, avec le développement de l'apprentissage post-baccalauréat et dans les grandes entreprises. L'avance qu'avait la région dans ce domaine a été amplifié et permet de répondre aux besoins des jeunes d'avoir un métier et à la demande des entreprises comme des consommateurs (les nouvelles formations correspondent aux attentes: métiers de la croissance verte, utilisation des nouvelles technologies dans les formations techniques, développement des services à la personne, etc.)


Logement :
1000 logements construits ou rénovés grâce à la région, avec des factures énergétiques en baisse
La Région Poitou-Charentes est la seule à avoir passé un accord avec la Caisse des dépôts pour accorder des prêts à taux zéro pour la construction ou la rénovation de logements sociaux. La contrepartie, c’est d’offrir des logements à très faible consommation énergétique, pour que les locataires paient moins en chauffage que dans leur précédent logement. Ce programme sera amplifié en 2009.

Après la voiture électrique : la maison écologique ! La région a lancé fin un appel à projets auprès des concepteurs et des constructeurs de maisons individuelles pour qu'ils créent une maison économe en énergie avec un coût de revient de 80 000 euros pour un T3.
Traditionnellement, on met en avant des coûts supplémentaires si on veut disposer d'une maison verte. Notre idée, c’est de rendre la maison écologique dès sa conception, ce qui réduit les coûts et correspond à la demande des familles.


Agriculture :

mise en place d'une organisation des producteurs et augmentation de la commande publique de produits bio
Après de bons résultats en , avec une nette augmentation des exploitants agricoles produisant bio, l'année 2009 verra la mise en place d'une organisation des producteurs en lien avec la filière agro-alimentaire pour mieux répondre à la demande de produits bio et développer le secteur en région. Du côté de la demande, la Région poursuit l'augmentation des repas bio dans les lycées, avec une cible de 20 % de repas bio à la rentrée 2009 dans la majorité des établissements.


TER :
poursuite de la modernisation des matériels, nouveaux services et campagne d'adhésion pour les trajets domicile travail

L'année 2009 verra la montée en charge du plan de modernisation du TER avec la mise en services de nouveaux trains sur le réseau, de nouveaux services, pour continuer à répondre à la forte hausse du trafic : + 40 % depuis 2004. Pour tenir compte de la mise en place du chèque transport, les salariés du Poitou-Charentes seront encouragés à prendre une carte TER pour leurs trajets domicile travail.


Handicap :

mobilisation régionale autour de l'agenda 22
L'agenda 22 est un plan régional destiné à faciliter l'intervention de chaque collectivité au titre de ses compétences pour mieux prendre en compte les personnes en situation de handicap. Cela va de la continuité des déplacements sans obstacles d'un lieu à en autre, en utilisant, par exemple, les transports publics, la voirie, l'accès aux bâtiments collectifs et aux services ; l'accès de tous les jeunes handicapés à l'éducation, à tous les niveaux de formation, de la maternelle à l'université ; dans le domaine culturel et pour les grandes manifestations publiques, la gratuité pour l'accompagnateur de la personne handicapée, pour faciliter son accès à la culture et à ces manifestations. Nous vous donnons rendez-vous le 9 mars au forum régional Agenda 22 que nous organisons pour découvrir toutes ces actions.


Internet :

parachever la couverture du territoire régional et aller vers un objectif de "100 % de nouvelles entreprises connectées"
En 2009, la couverture du territoire de Poitou-Charentes par l'Internet à haut débit s'accélérera. Que ce soit en milieu rural ou dans les quartiers C'est un enjeu important d'aménagement du territoire et de compétitivité pour les entreprises.
Dans le même esprit, la Région accorde à tous les créateurs d'entreprises qu'elle soutient un chèque TIC pour que toute nouvelle entreprise se dote d'un accès internet et crée son site. Là aussi, c'est un gage de développement d'activités nouvelles.

 

Conclusion :

Comme vous pouvez le constater, la Région Poitou-Charentes ne faiblit pas dans ce qui fait sa spécificité et sa force : l’innovation, l’imagination et la volonté politique alliées à un sens aigu des difficultés et des attentes des habitants de la région, et la capacité à remettre en cause ses politiques pour être toujours plus efficace.

Pour terminer, je vous renouvelle mes vœux, ainsi que ceux des élus qui m’entourent, de bonne et heureuse année 2009."

par Thomas publié dans : Ségolène communauté : Soutiens à Ségolène Royal
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10 janvier 2009
Dans une interview à paraître dans le Journal du , Ségolène Royal pointe un acharnement, "indécent et injuste", contre Rachida Dati, tout juste revenue à son ministère cinq jours après son accouchement. Pour la socialiste, qui fut la première ministre à accoucher en exercice, c'est Nicolas Sarkozy, qui est responsable de la reprise trop rapide de la ministre. Extraits.

Le retour de Rachida Dati, sur la scène politique, cinq jours après la naissance de la petite Zohra donne lieu à une vive polémique. Cela doit vous rappeler des souvenirs....

Qu'on laisse donc tranquille Rachida Dati! Cet acharnement contre elle est indécent et injuste. Mes souvenirs sont d'autant plus aigus que j'ai été la première ministre en exercice à accoucher. Je savais que j'étais enceinte lorsque j'ai été nommée ministre de l'Environnement et j'ai choisi de ne rien dire au premier ministre d'alors, Pierre Bérégovoy. Je craignais d'être écartée. J'ai attendu que ma grossesse se voie. Et lorsque j'ai mis au monde ma fille Flora, le 1er juillet 1992, j'ai refusé d'être remplacée, comme cela a failli se faire, et décidé de reprendre mes fonctions au bout de quinze jours à un rythme ralenti. Mes collaborateurs se déplaçaient chez moi. J'ai laissé les caméras de télévision entrer dans ma chambre d'hôpital car je voulais assumer mon rôle de mère à une époque où, pour être prise au sérieux, il fallait cacher sa maternité. Si c'était à refaire, je le referais.

Vous avez toujours milité pour un allongement du congé maternité...

Et je milite encore. Toutes les femmes qui ont des enfants ont droit à un congé maternité le plus long possible. J'ai eu quatre enfants et je sais à quel point l'arrivée d'un nouveau-né est une chose magnifique. La mère doit pouvoir en profiter pleinement. Les femmes non salariées sont plus exposées. Un homme qui s'arrête trois semaines pour une appendicite, tout le monde trouve cela normal. Il ne viendrait à l'idée de personne de le faire remplacer. Mais une femme qui se met en retrait de son activité professionnelle pour s'occuper de son bébé n'est jamais sûre de retrouver son poste. Voilà la grande inégalité entre hommes et femmes! Comme tout le monde, quand je vois les photos de Rachida Dati, traversant la cour de l'Elysée, je pense à sa fatigue, à son bébé, et j'ai un pincement au coeur. Se remettre debout cinq jours seulement après avoir subi une césarienne, c'est trop rapide, sans doute. Mais à fonction exceptionnelle, comportement exceptionnel.

A la place de Rachida Dati, qu'auriez-vous fait?

Sans doute la même chose, quitte à serrer les dents. Rachida Dati devait marquer son territoire, faire bonne figure. Elle a montré un grand courage, beaucoup d'énergie. Pour autant, je suis persuadée qu'elle va très bien s'occuper de sa petite fille et lui consacrer le temps qu'il faudra. Rachida Dati a l'air si heureuse de cette naissance. Je ne l'encouragerai jamais assez à profiter autant qu'elle le pourra de son bébé: aménager son emploi du temps, travailler ses dossiers à la maison, régler certaines choses par téléphone. Et si j'osais plaisanter, je conseillerais au père de l'enfant de prendre un congé paternité: ce Royal cadeau que j'ai fait à tous les pères lorsque j'étais ministre de la famille.
par Thomas publié dans : Ségolène communauté : Soutiens à Ségolène Royal
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9 janvier 2009
Ségolène Royal a rendu visite à deux entreprises en Poitou-Charentes. Couture Venise Verte, une Scop, créée par des ouvrières du textile, et les Chantiers navals Gamelin, en graves difficultés. Persuadée qu'on peut mettre l'économie au service de l'humain et créer une économie solidaire, elle vient en aide à ces deux entreprises.


Voir la vidéo


par Thomas publié dans : Ségolène communauté : Soutiens à Ségolène Royal
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7 janvier 2009

On n'arrête pas la démocratie participative !


Chers amis, nous vous suggérons la lecture fort intéressante de cet article sur la démocratie participative selon Barack Obama, paru dans le monde du 3 janvier.


Cela prouve à nouveau, si besoin en était, à quel point la démocratie participative est aujourd'hui un facteur de renouvellement en profondeur de l'action politique.

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2009/01/03/la-democratie-participative-selon-barack-obama_1137409_3222.html

par Thomas publié dans : Ségolène communauté : Soutiens à Ségolène Royal
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