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22 Juin
J'observe toutes les polémiques qui tournent autour de mes récentes déclarations sur les 35 heures ou le SMIC à 1500 Euros.

Ces déclarations ne sont pourtant pas nouvelles.

Elles n'ont pas été faites de manière unilatérale, mais lors d'une émission politique en réponse aux questions d'un journaliste.

Ma conception de la politique, c'est de répondre clairement, sans détour, aux questions qui me sont posées. C'est ma liberté de parole et j'entends l'utiliser tant que ces questions, ces débats portent sur des sujets de fond. Je ne me suis jamais livrée et ne me livrerai pas davantage aujourdhui à des attaques personnelles. Je souhaiterai que cette règle s'applique à tous. Et que le débat dont nous avons besoin, porte exclusivement sur le fond.

Les observations que j'ai faites sur le Smic ou sur les 35 heures sont des exemples parmi d'autres du bilan idéologique qu'il nous faut dresser pour aborder la rénovation. D'ailleurs, les syndicats étaient eux memes très réservés sur ces 2 mesures qui doivent faire l'objet d'une négociation avec eux dans un cadre plus large sur le pouvoir d'achat, les salaires et l'emploi tel que prévu dans le projet socialiste et dans le pacte présidentiel (Conférence nationale sur la croissance, les salaires, et l'emploi).

La gauche doit etre capable de mettre en cause ses dogmes et les formules toutes faites sans que cela ne suscite, immédiatement, des polémiques peu propices au débat

22 Juin


Ségolène Royal a qualifié de "probable" sa candidature à l'investiture socialiste pour la présidentielle de 2012.

"C'est probable. Il a des logiques, des cohérences mais j'ai envie de continuer. Les militants décideront", a-t-elle dit sur France 2.
L'ex-candidate à la dernière présidentielle a estimé que le candidat à la présidentielle ne doit "pas forcément" être aussi le premier secrétaire du parti. "Mais il faut s'assurer d'une cohérence entre les deux", a-t-elle ajouté.
Invitée à dire si elle souhaitait succéder à François Hollande comme premier secrétaire du PS, elle a répondu qu'elle n'était "pas candidate à tout".
Pour autant, elle a souhaité "assumer en effet des responsabilités dès lors que les militants le décideront".
Selon elle, les adhérents du PS doivent être "rapidement consultés", "le plus rapidement possible" sur "un certain nombre d'options". "Il faut qu'il se passe quelque chose avant" les élections municipales de mars , a-t-elle dit.
"Il ne faudrait pas que tout soit gelé à l'intérieur du PS sous prétexte qu'il y a des élections municipales et qu'il y a des équilibres internes de courants" à respecter dans "les désignations des listes" de candidats pour les municipales.
Mme Royal a expliqué que "pour gagner l'élection présidentielle, il faut à la fois un parti en ordre de marche, cohérent avec la candidate ou le candidat, un projet cohérent et un leader. C'est assez simple, c'est ce que la droite avait, d'ailleurs", a-t-elle fait valoir.
La présidente de la région Poitou-Charentes a plaidé pour "une cohérence dans le calendrier". "Il faut que le candidat à l'élection présidentielle soit désigné avant que le projet soit fait pour qu'il y ait un travail collectif".
, elle avait déclaré qu'il fallait "remettre en cause un certain nombre de choses" dans l'idéologie socialiste. "Par exemple, le SMIC à 1.500 euros brut dans cinq ans, qui est une idée phare de Laurent Fabius, ou la généralisation des 35 heures, sont deux idées qui étaient dans le projet des socialistes, que j'ai dû reprendre dans mon pacte présidentiel et qui n'ont pas du tout été crédibles", avait-elle dit.

AFP
21 Juin
 
Ségolène Royal a réagit à l'entrée dans le gouvernement Fillon de personnalités de gauche ou issues de la diversité.

"Ca doit faire réfléchir. Je pense que la gauche a été en retard, les socialistes ont été en retard. Il y a quelques figures symboliques fortes qui entrent au gouvernement.

Je pense qu'il faut qu'il se passe quelque chose rapidement, qu'il y ait du mouvement, que les gens sentent que le PS redevient un lieu de discussion, de refondation idéologique, de travail, attire les meilleurs pour (...) faire converger vers nous des forces vives avant qu'elles ne partent.

Le Smic à 1.500 euros brut dans cinq ans ou la généralisation des 35 heures sont deux idées qui étaient dans le projet des socialistes, que j'ai dû reprendre dans le pacte présidentiel, et qui n'ont pas été du tout crédibles.

Moi-même j'avais un doute là-dessus".

Ségolène Royal a expliqué avoir défendu ces mesures "par cohérence avec le projet socialiste.

Ce dont j'ai souffert lors de l'élection présidentielle, c'est le déficit de clarification du projet politique. J'ai une vision des alliances politiques et en particulier du travail qu'il faut faire avec le centre gauche qui n'est pas forcément le choix de tous les socialistes.

Il faut redonner la parole aux militants. Je veux être la garante de la démocratie interne dans le parti socialiste. (...) Plus les militants auront la parole, plus la clarification sera possible. Et plus les militants auront la parole tôt, plus le PS pourra se réformer".

Ségolène Royal s'est dite "favorable à ce que les militants soient le plus rapidement possible appelés à trancher une ligne et des priorités" car "sinon, il y a un risque d'inertie" et de départ des militants.

Evoquant le Conseil national du PS où François Hollande proposera le maintien du congrès à l'automne , Ségolène Royal a affirmé : "Je ne vais pas faire un conflit sur un calendrier mais je pense qu'il aurait été meilleur d'aller plus vite pour trancher une ligne politique.

Ce n'est pas une question de calendrier, mais c'est une question de rapidité, d'une mise en mouvement, d'une remise en cause d'un certain nombre de dogmes du passé".

Ségolène Royal revient sur la promesse d'exonération des droits de succesion de Nicolas Sarkozy.

"Les Français ont été très sensibles à cette promesse, mais ils ont été trompés d'une certaine façon.

Cette mesure a consisté à alléger les successions en ligne directe alors que 75% des successions sont déjà exonérées et on a fait croire aux gens que ça les concernait.

Ca marche parce que les gens pensent qu'ils sont concernés ou qu'ils peuvent un jour devenir riches. On connaît ces réflexes psychologiques qui ont été étudiés de près dans le discours politique. Nicolas Sarkozy a repris un discours bien connu de George W. Bush qui avait aussi fait ce genre de promesses"et qui fait croire aux gens modestes qu'ils sont riches ou qu'ils vont le devenir.

Je sais parfaitement que lorsqu'il a promis cela, il savait exactement quel type de réflexe il pouvait obtenir, alors que ça ne correspondait pas à la réalité".
18 Juin
Ecouter l'Interview de Ségolène Royal sur France Inter.
Cette interview devait être diffusée et sera la seule consacrée au sujet de sa vie personnelle.

Certains médias ont choisis de sortir l'information le soir du second tour des élections législatives. Il est parfaitement scandaleux que l'information soit sortie ce soir.
L'objectif a été de contribuer à un télescopage insidieux et particulièrement désagréable et indépendant de sa volonté.
18 Juin

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