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03 Juin
Ségolène Royal a estimé que l'abaissement de la majorité pénale prévu dans le projet Dati serait "la pire des solutions", proposant à la place un renforcement des moyens de la justice des mineurs et une "sanction au premier acte de délinquance".

"Le projet de loi en préparation va remplir les prisons", a-t-elle observé, en campagne en Ile-de-France pour soutenir des candidats aux législatives.

Elle a préconisé de "faire en sorte qu'il y ait une baisse de la délinquance des mineurs, sans leur offrir comme seule perspective la prison à 16 ans".

"Non à la prison pour les mineurs, non à cette solution qui les fait sortir plus délinquants", a lancé la responsable, en campagne dans la 21ème circonscription de Paris aux côtés de George Pau-Langevin et de Patrick Bloche, candidat dans la 7ème limitrophe.

"Ils annoncent précipitamment des mesures sur les jeunes délinquants, mais ils ont eu cinq ans pour (les) mettre en place", a relevé la présidente de Poitou-Charentes, faisant allusion au gouvernement mis en place par Nicolas Sarkozy, président et ex-ministre de l'Intérieur. "Pendant ce temps, la délinquance des mineurs a augmenté", selon elle.

Jugeant nécessaires des "contre-propositions" au projet de réforme de la garde des Sceaux Rachida Dati, elle a suggéré de "mettre les parents devant leurs responsabilités, régler les problèmes de logement, gagner la bataille de l'emploi pour les jeunes".

Les mineurs délinquants sont tous "en situation d'échec scolaire. La première obligation de la République, c'est de faire réussir les enfants à l'école", a dit Mme Royal.

A ce propos, elle a demandé que "le soutien scolaire individualisé gratuit que Nicolas Sarkozy a repris dans (son) pacte présidentiel" à elle soit "mis en place dès la prochaine rentrée scolaire".

"Si on abaisse la majorité pénale comme le propose Rachida Dati, la seule solution sera la prison pour les mineurs, c'est-à-dire la pire des solutions", selon Mme Royal, qui demande "une réponse dès le premier acte de transgression": "Réparation, travail d'intérêt général et aussi éventuellement encadrement militaire".

Mme Royal a préconisé de "rendre leurs moyens à l'école et à la justice des mineurs, qui est dans une situation de misère incroyable".
30 Mai
29 Mai
28 Mai
 


Pour sa première apparition télévisée depuis le second tour des élections présidentielles, Ségolène Royal a lancé un appel à tous les électeurs pour créer une opposition nouvelle.

"C'est un moment très important dans la vie démocratique les élections législatives. Parce qu'il s'agit de mettre en place des contre-pouvoirs, de mettre en place une opposition nouvelle sans esprit de revanche, mais aussi sans fatalisme. Nous devrons construire cette opposition nouvelle chargée à la fois de surveiller, de proposer et aussi de s'opposer."

Ségolène Royal jugera le Président de la République « sur les actes ». Elle souligne « que ce l’on voit sur un certains nombre de réformes qui sont engagées, c’est d’abord leur côté injuste et leur dangerosité », en citant le bouclier fiscal, la remise en cause du contrat de travail et les franchises médicales.

Ségolène Royal croit "qu'il y a des décisions qui devraient être prises très rapidement dans des domaines qui ne relèvent pas du pouvoir législatif". Ségolène Royal a cité comme exemples celui de l'hôpital et celui des OGM.

"On sait qu'il y a un certain nombre de besoins très aigus dans l'hôpital, dans les structures qui accueillent des personnes handicapées ou des personnes âgées. Moi, je veux qu'avant le premier tour des élections législatives des décisions concrètes soient prises pour que les engagements pris soient rapidement tenus".

Sur les OGM, Ségolène Royal "souhaite qu'il y ait un moratoire sur les OGM. L'Allemagne vient de prononcer ce moratoire parce qu'il y a un problème et donc le principe de précaution doit être apporté si l'on veut protéger à la fois l'environnement, mais aussi l'alimentation, donc la santé publique".
27 Mai
Lors d'un point presse à la Rochelle, Ségolène Royal, venue soutenir des candidats du Parti socialiste et du PRG aux élections législatives, a lancé un appel à la mobilisation pour les élections législatives aux 17 millions d'électeurs qui ont voté pour elle au second tour du scrutin présidentiel.

"Je veux lancer ici à La Rochelle, dans ma région, un message de mobilisation aux électeurs. Il faut que les 17 millions d'électeurs qui m'ont donné leur voix viennent voter".

"Il est important que ce mouvement de fond qui s'est lancé aux présidentielles, cette énergie, cet enthousiasme se transforment aux législatives", a-t-elle dit. "Quelque chose s'est déclenché qui ne doit pas s'arrêter".

Ségolène Royal voit dans ces échéances "un enjeu démocratique majeur pour que tous les pouvoirs ne soient pas dans les mêmes mains".

Les mensonges du nouveau Président de la République

Ségolène Royal a aussi dénoncé les "mensonges" de Nicolas Sarkozy depuis 10 jours.

"Il y a eu des mensonges tenus par Nicolas Sarkozy". "Sur ces quelques semaines seulement il va pouvoir faire illusion, sauf qu'au vu de la gestion des premiers dossiers on voit que les promesses ne correspondent à rien et ont été faites, pour un certain nombre d'entre elles, uniquement pour gagner des voix".

"Le moment de vérité arrivera pour Nicolas Sarkozy" parce que "les gens vont se rendre compte qu'ils ont été floués petit à petit par un certain nombre de propositions qui sont intenables".

"Un certain nombre de gens se sont faits avoir lorsqu'ils imaginaient que du jour au lendemain ils allaient pouvoir obtenir des déductions d'intérêts sur les emprunts immobiliers".

Parmi ces Français "floués", elle a évoqué les personnes âgées qui ont voté pour Nicolas Sarkozy en raison de la promesse d'allégement sur les droits de succession alors que dans "75% des cas il n'y a aucun droit perçu" ou "ceux qui ont acquis leur résidence principale il y a quelques mois et qui pensaient pouvoir bénéficier de déductions de leurs intérêts d'emprunts".

"C'est la même chose pour le service minimum". Après avoir pris contact avec les organisations syndicales le président Nicolas Sarkozy a été contraint de constater "qu'une réforme comme celle-ci aussi brutalement qu'il l'avait promise est impossible".

Les promesses déjà non tenues incluent la candidature de la Turquie à l'Union européenne. Nicolas Sarkozy a fait "une promesse qu'il savait intenable", c'est que "dès son élection il interromprait les négociations avec la Turquie". "A peine son voyage à Bruxelles s'est-il passé qu'il a été aussi obligé de reculer, il n'a aucun pouvoir pour arrêter du jour au lendemain les négociations au long cours et qui ont engagé dans la quinzaine d'années qui sont devant nous la parole de la France".
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