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Monsieur Nicolas Hulot,
Mesdames Messieurs les représentants du Comité de veille écologique,
Mesdames Messieurs les représentants les associations de protection de l’environnement,
Mesdames Messieurs, citoyennes et citoyens, signataires du Pacte écologique et grands témoins de cette manifestation.
Ici, et devant vous, je réaffirme mon engagement à mettre en œuvre, si je suis élue, le Pacte écologique. Je réaffirme solennellement ma détermination à faire de la France le pays de l’excellence environnementale, comme je m’y étais engagée bien avant la publication du Pacte écologique.
Mais je voudrais avant toute chose vous remercier, vous, le peuple de l’écologie, pour reprendre une expression qui vous est chère, Nicolas Hulot. Par votre détermination, votre expérience, la diversité de vos approches, la pertinence de vos analyses, vous avez imposé l’écologie dans le débat politique. Vous avez obligé tous les candidats à prendre position.
Vous avez révélé à ceux qui ne l’avaient peut être pas encore compris qu’il ne nous reste que quelques années pour agir, pour maîtriser une croissance irresponsable et incontrôlée qui mène le monde à sa perte.
Je n’ai, pour ma part, eu aucun problème pour intégrer ce message que je porte depuis longtemps.
Cette nécessité d’agir m’est apparue dès le Sommet de la Terre à Rio en 1992 où, Ministre de l’Environnement, je représentais la France. Plus récemment, dans la Région que je préside, j’ai montré la voie.
J’ai construit notamment le premier "lycée Kyoto" d’Europe, fonctionnant sans énergie fossile et utilisant des biomatériaux. J’ai développé la filière "bois énergie" et la récupération d’eaux pluviales. J’ai créé avec les associations les emplois verts.
Mais mes convictions ne seraient rien si elles ne se traduisaient pas en actions concrètes. L’excellence environnementale que je veux porter n’est pas un slogan, n’est pas une annonce circonstancielle.
C’est un engagement à agir avec détermination.
Je sais aussi que ma seule détermination ne sera pas suffisante. Je sais que les citoyens doutent de l’efficacité de l’action publique.
En décidant de ne pas présenter votre candidature, vous avez, Monsieur Nicolas Hulot, déclaré que vous choisissiez la confiance plutôt que la défiance. Mais vous avez aussi exprimé votre inquiétude à voir s’évaporer dans la "politique de réalité" les engagements des candidats pressés par la médiatisation du Pacte écologique. Je veux ici vous redire que je ne cesserai de promouvoir les principes et les orientations avancées dans le Pacte.
Si je suis élue à la Présidence de la République, je prendrai directement à ma charge l’impulsion d’une politique ambitieuse de protection de l’environnement et de promotion du développement durable. Mais j’aurai aussi besoin de votre soutien, de votre aide et de l’énergie du "peuple de l’écologie".
Dès le 22 janvier, j’ai appelé tous les Français à signer le Pacte écologique. Je renouvelle aujourd’hui solennellement cet appel. Car je suis convaincue que cette prise de responsabilité collective permettra d’avancer plus rapidement vers la transformation de la société que nous devons engager.
J’ai déjà détaillé, dans la réponse qui vous a été communiquée le 5 janvier, les orientations et mesures que je mettrai en œuvre. Je veux ici insister sur quelques points qui me semblent essentiels.
Ma priorité sera la lutte contre le changement climatique. Les experts du GIEC, réunis depuis à Paris, nous disent que nous n’avons que dix ans pour agir, dix ans pour contenir le réchauffement global dans la limite de 2°C. Les citoyens sont inquiets. Ils ont raison. Ce sont nos enfants qui souffriront de l’incurie des décideurs ou qui bénéficieront de notre courage. Il va falloir faire des choix difficiles. Je suis prête à faire ces choix, car je sais que ce sont des choix indispensables.
Je veux mettre en œuvre une politique énergétique ambitieuse et réaliste, fondée sur les économies d’énergie, la promotion de l’efficacité énergétique et le développement des énergies renouvelables décentralisées. Cela signifie un programme d’isolation dans l’habitat ancien portant sur 100.000 logements par an. Cela signifie que plus un seul permis de construire ne sera attribué s’il n’intègre pas l’usage des énergies renouvelables. Cela signifie imposer la vérité des coûts sur le transports de marchandise par la route pour orienter le trafic vers d’autres options plus économes. Cela signifie développer les énergies renouvelables pour atteindre le seuil de 20% en 2020. Ce développement permettra alors de réduire la part de l’électricité d’origine nucléaire.
Cette politique énergétique doit être ambitieuse car nous avons aussi une responsabilité planétaire. Si le changement climatique affecte tous les pays du monde, les plus démunis seront aussi les plus vulnérables. Par ailleurs, nous ne pouvons tolérer qu’il y ait encore, dans le monde en développement, 2 milliards d’habitants qui n’ont pas accès à l’énergie. Les pays développés ont une responsabilité plus importante et plus ancienne. L’excellence environnementale est aussi un engagement de solidarité.
Donner accès à l’énergie au plus grand nombre en respectant les limites écologiques de la planète, c’est cela l’ordre juste en matière d’environnement. La France et les pays développés doivent donc faire plus d’efforts, et diviser par 4, avant 2050, leurs émissions de gaz à effet de serre.
Enfin nous devons être lucides. Les ressources pétrolières devenant rares, les tensions et les conflits pour contrôler ces ressources risquent de se multiplier. Réduire notre dépendance au pétrole c’est conjurer ces périls. Fonder le développement global sur les énergies renouvelables c’est promouvoir la paix. On ne fera pas la guerre pour contrôler le soleil ou le vent !
Aussi je réaffirme le projet de cette nouvelle politique énergétique - combinant économie, efficacité et solutions renouvelables - que je veux mettre en œuvre en France, dynamiser avec l’Europe et promouvoir dans le monde.
Je ne crois pas que l’environnement et les équilibres écologiques doivent être laissés au bon vouloir des marchés ou à l’égoïsme des Etats, y compris les plus grands comme les Etats-Unis dont le mépris affiché par l’administration Bush à l’égard du changement climatique est aussi incompréhensible que terrifiant. La protection de l’environnement nécessite des politiques publiques fortes. Elle nécessite aussi des instruments économiques et fiscaux pour orienter les productions et la consommation.
Il est temps d’engager une réflexion de fond sur la qualité de la croissance. Si cette croissance reste le moteur de notre société, nous ne pouvons continuer à alimenter ce moteur en prélevant les ressources naturelles au delà de leur capacité de régénération. Nous ne pouvons continuer à faire fonctionner ce moteur en accumulant des polluants et des déchets au-delà des capacités d’absorption de notre planète. J’engagerai donc un vaste chantier pour réformer la fiscalité écologique afin d’intégrer le coût des impacts environnementaux dans le prix des produits et des services et mettre les instruments existants en cohérence avec le principe pollueur payeur. Dans ce cadre je mettrai en œuvre une adaptation de la taxe carbone proposée par le Pacte. Cette réforme de la fiscalité devra se faire en restant à « pression constante » pour ne pas décourager les entrepreneurs et ne pas handicaper les moins favorisés.
Cette nouvelle approche nous aidera aussi à percevoir la préservation de l’environnement comme une opportunité et non plus comme une contrainte.
Opportunité de développer de nouvelles activités et de nouveaux emplois.
Opportunité d’une approche différente des modes de consommation et de production.
Opportunité de développer l’économie circulaire, déjà expérimentée avec succès chez nos voisins du nord de l’Europe.
Opportunité d’inventer de nouveaux services en développant l’économie de fonctionnalité.
Je n’ai pas le temps, ici et maintenant, de présenter en détail les lignes d’actions que je retiens pour préserver la biodiversité en France et dans le monde. Je veux cependant réaffirmer qu’en m’appuyant sur l’approche par écosystème, je travaillerai à la mise en place d’un réseau écologique national. Je veux aussi réduire l’impact de notre économie sur les écosystèmes lointains.
Ceci nous conduira à demander une réforme en profondeur des politiques de pêche, des règles d’exploitation forestière et de commercialisation du bois.
Ceci nous conduira à réformer le code des marchés publics pour intégrer le critère d’excellence environnementale.
Ceci nous conduira également à engager une réforme anticipée de la Politique Agricole Commune pour promouvoir – enfin – une agriculture respectueuse des agriculteurs, offrant une juste rémunération aux producteurs, fournissant des produits de qualité aux consommateurs et préservant les paysages et la biodiversité. Sur ce point je souhaite aller au-delà des recommandations du Pacte écologique.
La troisième priorité concerne la réduction des pollutions diffuses de l’air et de l’eau afin de limiter les impacts préjudiciables sur notre santé. Les principes de précaution et de prévention doivent structurer les politiques publiques. Agir en amont est aussi une mesure de saine gestion des ressources de l’Etat. Dans un monde où les charges de santé explosent du fait de maladies professionnelles ou de cancers induits par les substances dangereuses que nous utilisons sans contrôle, il est temps de redonner tout son importance à la prévention de ces pollutions. L’information des consommateurs est un préalable. Mais cela ne suffit pas… Il faut engager des programmes ambitieux, par exemple, pour réduire l’usage des pesticides ou pour favoriser la substitution des produits les plus toxiques.
Je voudrais pour conclure souligner que les mesures techniques ou sectorielles ne seront rien, si nous ne nous dotons pas des instruments institutionnels, des outils permettant de donner vie à une politique de protection de l’environnement et de développement vraiment durable.
Je me suis engagée à intégrer dans la structure gouvernementale un vice Premier ministre chargé du Développement Durable. Ses compétences couvriront aussi l’aménagement du territoire. Le ministère de l’environnement sera préservé et ses missions seront renforcées pour mieux prendre en compte notre objectif d’excellence environnementale.
Parce que la promotion du développement durable impose un renouveau de la concertation, une participation citoyenne renforcée, une responsabilité partagée en matière d’élaboration et d’évaluation des politiques publiques je veux établir un nouveau contrat entre les citoyens et les dirigeants du pays.
Nous devons pouvoir compter sur le peuple de l’écologie pour mettre en œuvre les politiques et mesures qui s’imposent.
Aussi je veux que soit formellement reconnue la fonction d’utilité publique des associations qui participent aux multiples instances de concertation. Je propose de réformer le Conseil Economique et Social en lui intégrant un collège Environnement et en définissant de nouveaux mandats pour que ce Conseil devienne l’instance de contrôle citoyen des politiques publiques de développement durable. Je souhaite enfin que les associations de protection de l’environnement et de défense des consommateurs intègrent les Comités d’Entreprise pour qu’elles influencent les projets et pèsent pour que les mutations écologiques soient aussi source de performance économique.
Lorsque la planète est en péril, le gouvernement augmente les quotas d’émissions de CO2 sous la pression des grands intérêts industriels. Ce même gouvernement supprime les Contrats Territoriaux d’Exploitation, et vide de son contenu la loi sur l’eau. Il faut le dire l’écart entre les principes - pourtant inscrit dans la Constitution - et les actes – qui marquent un recul dans tous les domaines – n’a jamais été aussi grand.
Si les guerres qui se profilent ont pour principales causes les questions énergétiques, alors il faut d’ores et déjà préparer la paix. Préparer la paix, c’est maîtriser notre énergie. De ce point de vue les capacités financières, industrielles et techniques existent. Encore faut-il accepter de les partager et de faire de la recherche le fer de lance de cette reconquête écologique que nous devons à nos enfants.
Rien ne justifie que les capacités de traitement des déchets soient largement inférieures à celles mises en œuvre pour les produire. Aucune raison ne justifie que la Chine, l’Inde et le Bengladesh, deviennent les nouvelles poubelles du monde, sous prétexte de recycler nos ordinateurs et nos vieux porte-avions car nos frères et nos sœurs, nos concitoyens de l’autre bout du monde, n’ont pas à souffrir de nos négligences.
Il nous faut refonder notre manière de produire pour tenir compte du devenir des produits, il faut maîtriser notre consommation, et notamment notre façon de nous déplacer, parce que continuer ainsi est tout simplement impossible. C’est au niveau local qu’il faut retraiter nos déchets afin d’en éviter leur transport.
Il faut là prendre des décisions claires et s’y tenir, les expliquer pour mobiliser toutes les forces économiques, scientifiques et évidemment citoyennes. Il faut une volonté politique pour imposer cet intérêt général aux puissants intérêts financiers du marché. Nous développerons une pédagogie de l’environnement afin que chacun se sente concerné par la survie de notre planète et en devienne un acteur conscient et responsable.
Je n’ai pas attendu les opportunités de l’agenda médiatique pour porter ce combat. Prendre fait et cause pour la défense de notre patrimoine commun et s’engager sur la voie et la construction d’un monde durable sans lequel aucun avenir n’est possible est un choix. C’est un choix de civilisation que je place au centre de mon action.
Le développement durable n’est pas un slogan électoral, il est un projet de civilisation alternatif à celui qui actuellement nous mène à notre propre perte. Il n’y a pas de nouvelle donne avec la jeunesse sans nouvelle donne écologique, et c’est avec vous que je veux la construire.
C’est ensemble que nous pourrons redonner sens au progrès.
Nous vous soutenons, chère Ségolène,dans votre démarche pertinente et nécessaire de l'écologie qui sera sociale ou ne sera pas. En effet une meilleure répartiton des richesses et la réduction significative des inégalités pourra seule motiver les peuples à préserver la planéte.
Vous pouvez compter sur nous jusqu'au bout et au delà
Bonjour,
Oui un discours bien tourné, avec des positions effectivement courageuses... pour l'heure... en espérant que la Présidence ROYAL et son futur gouvernement sauront RESISITER AUX LOBBYS.
L'articulation avec l'Europe manque de VIGUEUR, puisque toutes ces actions devront nécessairement être accompagnées, soutenues et s'intégrées dans des ACTES JURIDIQUES EUROPEENS.
Donc il faut que le PARLEMENT EUROPEEN VALIDE EGALEMENT CETTE APPROCHE... à voir, à suivre.
Côté M. Nicolas HULOT : sa démarche permet de médiatiser l'importance de l'ENVIRONNEMENT/ notre Terre Unique par un média qui va au coeur des Foyer Français, c'est tant mieux. Le débat sort des sphères VERTES, ECOLOGIE PURE, des PARTIS... mais à quel prix !
Voyez la Fondation NH + ses 3 partenaires : EDF, l'OREAL (15 milliards de chiffre d'affaire soit +8,7 % en ) et TF1 du groupe Bouygues (le plus gros BTP de Monde : construction de bâtiments, de routes, d'autoroutes... au chiffre d'affaire INCROYABLE, les employés en savent quelques choses )...
Bref que des entreprises qui en matière d'environnement ont fait leurs PREUVES, ont agi fortement pour le PRESERVER ou pour développer des ACTIONS ECOLOGIQUES... tout le monde le sait
" Mais bon sens lesquels" ? Je suis sans doute ignorant et de mauvaise foi mais voilà une approche :
- L'OREAL fabrique des produits de beautés en tout genre ; d'où boite en carton, en ferraille, en plastique... bref des EMBALLAGES -
Question est-ce l'oréal accepterait de COTISER BEAUCOUP PLUS POUR PERMETTRE UNE COLLECTE à 100 % ? Accepterait-elle d'organiser elle-même avec tous les magasins diffuseurs de collecter ces déchets (d'où une forte économie pour les Communes et communautés de communes... et les impôts locaux !).
Comment livre-t-on les produits de beautés ? en camionnettes à gaz, à diesel, à essence sans plomb ? Voyez cette myriades de camions qui sillonnent nos villes et campagnes (cf. tout en flux tendu) ! Et pourquoi pas en VOITURE ELECTRIQUE comme à la Rochelle ?
- Pour TF1-Bouygues : quel autre message publicitaire aux heures de grandes écoutes a passé TF1 pour changer nos comportements et sans faire payer : tri des déchets, économies d'eau, économies d'énergie, promotion des transports en commun.... ? Je regarde peu TF1 mais je ne les connais pas.
Côté routes/autoroutes : les projets n'ont jamais été aussi nombreux en FRANCE, à péages ou non, et l'on sait les actions pour sauvegarder des Bois, des Paysages, des Mares, des Zones Humides, Terres agricoles riches... mises en oeuvrre lorsque l'on construit des autoroutes.
Attention : je ne suis pas contre ces routes "au nom de la sécurité des villages et villes de France et pour économiser le temps et le Pétrole", mais des aménagements plus "fins" que le Grand ruban 3 fois deux voies (y compris bande d'arrêt d'urgence) sont POSSIBLES et sont-ils étudier ?
Les bitumes utilisent du PETROLE mais il existe désormais le système de rabotage avec récupération des granulats pour reconstruire une souche routière, c'est bien... mais cela fait cerise sur le gâteau pour faire beau !
Est-ce que le compost de déchets verts est utilisés pour les aménagements paysagers des routes ? Comment sont construites les aires d'autoroutes (norme HQE, matériaux respectueux de l'environnement) et Est-ce qu'elles trient leurs déchets (oui il y en a quelques unes mais fort rarement) ?
Est-ce que toutes les approches environnementales (récupération des eaux de toitures, gestion des eaux pluviales des parkings...) sont PROPOSEES lorsque BOUYGUES obtient ses marchés ou répond aux appels d'offres.
Eu égard aux moyens incroyables de cette société et en tant que PROFESSIONNELS, ils doivent être FORCE DE PROPOSITIONS auprès des donneurs d'ordre, celles et ceux qui commandent des travaux et pas toujours au fait de toutes les technologies !
- Enfin pour EDF : quelles sont ses actions pour soutenir et accompagner le développement de la voiture, le scooter, le vélo ELECTRIQUES. Ce n'est pas le rêve pur VERT, mais en terme de pollutions atmosphériques pour les VILLES ET AGGLOMERATIONS, c'est top classe ! Alors allons y mais que fait EDF ?
Est-ce que la construction de l'EPR fera appel à la méthodologie HQE (haute qualité environnementale) ?
- Pour toutes les sociétés : quels sont leur bilan environnemental ? Qui les évaluent ? Quelles médiatisations des entreprises les plus polluantes... et en 1er lieu : LES TRANSPORTS !
Voilà un billet d'humeur à ce gonflement environnemental profitable, je l'espère, en attendant notre NOUVELLE ASSEMBLEE NATIONALE touchée dans sa totalité par cette grâce "écologique"...
En attendant VOTONS TOUS, la participation doit être au moins de 80 % dès le premier tour de chaque élection ! Sinon, simplement VOTONS BIEN !
Thierry Marié
Bonjour a tous,
je tenais a passer un petit coup de gueule concernant les derniers commentaires deposés.
Pour ce qui est tout d'abord de l'action des 5 minutes de repit pour la planète, elle etait purement symbolique et ne visait pas à une economie d'énergie, mais bien a une prise de conscience massive (du fait de la médiatisation engendrée) de la population en général et des décideurs de l'autre.
le nucléaire lui est bien une production propre... mais ensuite que fait-on des dechets radioactifs à votre avis? et pensez vous que les centrales sont à l'abris de problèmes techniques..? vous parlez de pollution de la couche d'ozone, mais l'environnement est beaucoup plus vaste que cela... et comprend non seulement la protection de la nature, mais aussi des sites, paysages, ainsi que la lutte contre diverses pollutions et nuisances... le climat se rechauffe, des espèces disaparaissent, de nouvelles maladies surviennent, l'eau est sans cesse d'avantage polluée, de même pour les milieux marins.. et j'en passe.
la vérité est que la question environnementale est très large et des efforts ne peuvent être entrepris dans un seul domaine, mais doivent l'être dans tous!
bref; j'ai lu attentivement la proposition de segolène de faire de la france un pays d'excellence gouvernementale et la soutiens totalement. Tes propositions sont très interessantes, même si il en va tout autrement de leur application; non pas que je remette ta parole en doute, mais l'économie et le profit tiennent des places tellement importantes aujourd'hui, qu'il est difficile d'agir de la sorte sans se mettre certains "acteurs de la vie économique" sur le dos...
S'il est vrai que le pacte écologique est une bonne chose, il est bien imprecis sur certains points.. j'ose esperer tout d'abord que tu iras au delà. je te fais confiance sur ce point. j'ai beaucoup aimé ta proposition concernant l'attribution de permis de construire soumis à l'usage d'énergies renouvelables, celle sur l'idée de sortie du pétrole qui nous éviterait bien des soucis...
Il est vrai qu'il y en aurait des choses à faire en matière d'environnement.. prenons l'exemple des lois "littoral" et "montagne" dont le gouvernement actuel souhaite l'assouplissement.. j'ose esperer qu'au contraire tu les rendras d'application plus stricte!
Accueillons cependant comme il se doit la charte de l'environnement toute récente ayant proclamé un droit fondamental de l'homme à l'environnement dans a constitution (ENFIN!!), ce qui pourra règler bien des problèmes et notamment celui de ne plus faire prévaloir la propriété sur l'environnement!
mais des problèmes subsistent auxquels tu pourras peut être apporter une solution. pourquoi parle-t-on dans l'article 1 de la charte de "respect de la santé" et pourquoi n'a-t-on pas retenu la formulation du départ "environnement sain" qui était beaucoup plus large? on renvoie de + à la loi dans beaucoup d'articles, dénués par là même d'application jusqu'à intervention du legislateur... j'espère que ton gouvernement fera pression sur ce dernier pour donner un sens à certains de ces articles (3, 4..). L'article 4 permet lui par ailleurs des exonérations et limitations de responsabilités des auteurs d'atteintes a l'environnement; n'est-ce point une déresponsabilisation?.. beaucoup d'articles sont critiquables même si cette charte est assurement une avance dans beaucoup de points.
Je compte sur toi, ségolène, pour tenir tes promesses et tenter d'aller bien au delà. dans tous les cas, je te soutiens et suis loin d'être le seul. Bonne chance à toi pour les élections Mme la future Présidente de la République ;)
au final la question environnementale est infiniement large et je suis exasperé de voir à quel point l'économisme libéral et le profit le devancent.. je vise ici les lobbys, les gouvernements, mais aussi la mentalité humaine en géneral. S'il est vrai que l'environnement "coûte sans rien rapporter" économiquement parlant, la santé elle n'a pas de prix.
Djo, étudiant en droit de l'environnement et fervent protecteur de notre terre :)
C'est vrai Madame Royal , de tous les candidats ayant signés la charte de l'Environnement Vous semblez la plus sincère car votre lutte a toujours été pour une meilleure condition de vie et d'Existence aussi bien pour les travailleurs que pour l'Environnement famillial.
La stabilité aujourd'hui des sondages ne doit pas faire peur , bien au contraire , car Vous avez initiée avec brio le cadre de travail de la "Démocratie Participative" en ce sens pour cette droite revancharde et laide dans ses propos.J'en veux pour exemple , une femme comme Michelle Alliot Marie se permettant des phrases nauséabondes alors que Toute cette phraséologie est orchestrée au fin de salir.
la responsabilité Citoyenne et Monsieur Hollande , Monsieur Strauss , Monsieur Fabius , Monsieur Jospin l'ont tres bien argumentés et bien d'autres aussi....c'est l'affaire du Citoyen et non pas d'une poignée de copains qui veulent continuer a se partager le gateau.
Merci Madame de votre courage et Votre action est "Innovante" elle va porter ses fruits celà est certain