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20 Août

     A Frangy-en-Bresse, lors de la Fête de la Rose, la candidate à l'investiture socialiste a proposé une "nouvelle République". 

     "La bataille sera rude mais exaltante", a-t-elle prédit à huit mois de l'élection à l'Elysée. "Je lance ici à Frangy un appel au rassemblement de toutes celles et tous ceux qui veulent que ça change". 
     Fustigeant la "brutalité de la droite" et sa "confiscation du pouvoir", la présidente du conseil régional de Poitou-Charentes qui a assuré qu"'une autre France est possible".
Ségolène Royal a demandé "qui licencie pour doper le cours en bourse des actions", "qui considère les hommes et les femmes au travail comme de simples variables d'ajustement". Et la foule de scander, à son invitation: "c'est la droite". "C'est la droite qui précarise à tout va", a repris l'ancienne ministre. 

     Après s'être excusée pour la "bousculade" provoquée par son arrivée, la favorite des sondages s'est inscrite dans une "lignée mitterrandienne", qu'elle entend "revisiter" et "actualiser". "Nous avons le devoir d'assurer l'unité des socialistes et le rassemblement de la gauche", a-t-elle expliqué, évoquant l'ancien président François Mitterrand. Sans l'unité, "rien n'est possible", a-t-elle noté, en insistant aussi sur "le courage requis pour une cause qui nous dépasse" et sur "la nécessité de mener des révolutions au sens de changement profond pour que la justice l'emporte sur les égoïsmes et sur les routines".
"C'est ainsi que je conçois l'exercice de la responsabilité politique et le rôle d'un chef de l'Etat", a-t-elle lancé avant de donner une leçon de politique étrangère. 
     "Si je suis en situation", a-t-elle promis, "la France aura une parole qui porte dans le monde, parce que notre pays assumera de manière exemplaire ses devoirs". "Le premier facteur de déstabilisation du monde, c'est la misère", a analysé Ségolène Royal. "La recrudescence des inégalités nourrit le ressentiment, les haines nationalistes, les fièvres identitaires".

     Elle a critiqué la politique étrangère américaine, notamment le "simplisme" de la théorie de l'Axe du mal. Elle a jugé que "les guerres préventives aggravent les problèmes": "il n'y a plus que George Bush pour penser que le monde est plus sûr depuis l'occupation de l'Irak". A ses yeux, "la France n'a pas le droit de jouer un rôle effacé" mais, pour être entendue, elle "doit commencer à respecter ses obligations". Ségolène Royal a déploré le faible montant de l'aide que la France apporte aux pays en développement alors qu'elle est "particulièrement performante pour la vente d'armes aux dictatures". "Cela nous fait honte et il faudra changer cela", a-t-elle jugé. 
     "L'utopie réalisable de notre siècle, c'est que les pays pauvres et notamment l'Afrique, sortent de la misère grâce au co-développement", a ajouté la députée socialiste, en profitant pour fustiger "l'immigration choisie" voulue par le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy. "On irait piller la matière grise de ces pays après avoir pillé pendant des années et des années leurs matières premières", a-t-elle commenté. "C'est insupportable". Puis, jugeant que "la République fonctionne mal", elle a proposé "une véritable révolution démocratique" pour construire la "République du respect". Sans suggérer immédiatement une VIe République, chère à Arnaud Montebourg, elle a prôné une "démocratie participative" qui donne "plus souvent la parole aux citoyens", avec une représentation des Français dans leur diversité, le respect de la parité et le non-cumul des mandats. 

     "Est-ce que cette réforme va conduire à une VIe République?" s'est-elle interrogée. "Faisons d'abord les choses et nommons-les ensuite".

AP

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