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Une union plus parfaite |
Écrit par Régis Rault | |
Une Meilleure Union en France, dérivée de : OBAMA - LE DISCOURS DE PHILADELPHIE « Nous, le peuple, dans le but de former une union plus parfaite. » La devise « Liberté, Égalité, Fraternité » est issue de la Révolution française : elle apparaît dans le débat public avant la proclamation de la Première République, dès 1790. Le premier à en faire usage dans un cadre officiel est Maximilien de Robespierre, dans son Discours sur l'organisation des gardes nationales, le 5 décembre 1790 à l'Assemblée Nationale La première déclaration des droits de l’homme de l’époque moderne est celle de l’État de Virginie (États-Unis), écrite par George Mason et adoptée par la Convention de Virginie le 12 juin 1776 (appelée en anglais le Bill of Rights américain). La déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1793 définit ainsi la liberté: « La liberté est le pouvoir qui appartient à l’homme de faire tout ce qui ne nuit pas aux droits d’autrui ; elle a pour principe la nature ; pour règle la justice ; pour sauvegarde la loi ; sa limite morale est dans cette maxime : Ne fais pas à un autre ce que tu ne veux pas qu’il te soit fait. Voici plus de deux siècles que ces déclarations ont inauguré l’improbable aventure de la démocratie, déclarations qui ont fait l’unanimité dans le monde et ont servi de guide pour un très grand nombre de pays dans tous les continents. Ces paysans et ces savants, ces hommes politiques et ces patriotes qui avaient lutté contre la tyrannie et les persécutions, parvinrent à donner forme à ces déclarations. Le document a fini par être signé mais est demeuré inachevé. Elle a été largement copiée par Thomas Jefferson pour la déclaration des droits de l’homme incluse dans la Déclaration d'Indépendance des États-Unis (4 juillet 1776), par les autres colonies pour la rédaction de leurs déclarations des droits de l’homme, et par l’Assemblée française pour la Déclaration française des Droits de l’homme et du citoyen, ainsi qu'elle aura inspiré largement la Déclaration universelle des Droits de l'Homme votée par l'ONU en 1948. Il a été entaché en particulier à l’origine par le péché originel des nations, la colonisation et son esclavage, sujet qui divisait les colonies et a conduit la convention à une impasse jusqu’à ce que les pères fondateurs d’envisager d’y mettre un terme et confier la tâche aux générations suivantes. Bien entendu, la réponse à la question de l’esclavage était déjà lisible à travers les lignes de dans la Constitution – une Constitution dont le cœur était l’idéal de l’égalité de tous les citoyens devant la loi ; une Constitution qui a promis à son peuple la liberté et la justice et une union guidée par ces trois mots magiques : liberté – égalité- fraternité et qui pourrait et devrait être perfectionnée au fil du temps. Et pourtant ces mots sur un parchemin ne seront pas suffisants pour délivrer les esclaves de leur asservissement ni pour assurer aux hommes et aux femmes de toute couleur et de toute croyance leurs pleins droits et leurs pleines obligations en tant que citoyens. Il faudra des générations successives de citoyens qui seront prêts à s’engager –par la protestation et la lutte, dans la rue et devant les tribunaux, et la désobéissance civique et toujours en prenant de grands risques – pour réduire le fossé entre la promesse portée par les idéaux et la réalité de leur temps. C’est l’une des taches fondamentales que se sont assignés tous les partis démocrates celle de poursuivre la longue marche de ceux qui sont venus avant nous, une marche pour une société plus juste, plus égale, plus libre, plus attentive et plus prospère. Si François Bayrou en France a choisi de se présenter à l’élection présidentielle en et poursuivre cette voie malgré un premier échec en fondant le MoDem Mouvement Démocrate - à ce moment précis de notre histoire, c’est parce que nous croyons profondément que nous ne pouvons pas affronter les défis de notre temps à moins de le faire ensemble - à moins que nous n’améliorions notre union en comprenant que si nos parcours ont été différents entre la gauche et la droite, entre les plus aisés et les moins favorisés de la société,, nous portons des espoirs communs ; que si nous pouvons ne pas avoir la même apparence et ne pas venir des mêmes endroits ni des mêmes classes sociales, nous voulons tous aller dans la même direction – vers un avenir meilleur pour nos enfants et nos petits-enfants. Cette conviction nous vient d’une foi inébranlable dans la dignité et la générosité des citoyens dans leur ensemble. Mais elle vient également de notre propres histoire. Tout au long de cette première campagne de François Bayrou, envers et contre tous les pronostics, nous avons constatés à quel point les Français avaient soif de ce message d’unité et adhéraient à ce discours. Bien que l’on ait été tenté de juger de sa candidature à travers un prisme exclusivement centriste, il a rassemblé un électorat sans appel à droite et à gauche. Dans toutes les régions, il a forgé une coalition d’électeur puissante de tout milieu. Cela ne le veut pas dire que son appartenance à un grand parti de droite l’Udf,’a pas joué aucun rôle dans la campagne lui assurant une adhésion de beaucoup de déçu du « Chiracisme » et nostalgique de l’ère « Giscardienne ». A plusieurs reprises, des commentateurs l’ont jugé soit « trop à gauche » soit « trop à droite. » Nous avons vu émerger des tensions partisanes rejetant sa candidature dite trop centriste et ne se positionnant. Les médias ont épluché chaque sondage à la recherche des moindres preuves d’une polarisation partisane, qui opposerait non seulement la droite à la gauche, mais aussi la gauche au centre droit et inversement la droite au centre gauche pour repousser cette union. Ainsi à l’issue du scrutin présidentiel, la question bi-partisane s’est renforcé en un nouveau facteur de division entre la gauche et la droite. A un bout du spectre électoral, à gauche, nous avons entendu dire implicitement que la candidature de François Bayrou et le MoDem qu’il a fondé était d’une certaine manière un exercice de discrimination positive ; fondée seulement sur le désir de libéraux naïfs de s’acheter une réconciliation avec la gauche pour pas cher. A l’autre bout, à droite, nous avons entendu un langage incendiaire pour exprimer des opinions qui accroissent non seulement le fossé entre partis, mais aussi des opinions qui dénigrent à la fois la grandeur et la bonté de notre société ; qui offensent tout aussi bien beaucoup de citoyens de gauche comme de droite qui croient à une union possible. Il a souvent condamné en des termes non équivoques les déclarations de droite comme de gauche qui ont causé tant de controverses. Pour certains, des questions agaçantes demeurent Bien sûr il savait que beaucoup faisaient parfois une critique féroce et systématiques de la politique conduite par la gauche en situation majoritaire ou d’opposant. Etait-il alors en profond désaccord avec nombre de positions politiques de la droite tout en siégeant de son coté ? Absolument – de la même façon que je suis sûr que beaucoup d’entre vous ont entendu de la part de leur élu, des remarques ou des positions qu’ils désapprouvent au plus haut point Il ne s’agit pas simplement de tentatives d’hommes politiques d’exprimer haut et fort un sentiment d’injustice. Tout au contraire, elles reflètent une vision profondément erronée de la réalité, une vision selon laquelle la politique partisane est endémique et qui met l’accent /ou dissimule ce qui va mal/ou bien selon que l’on est dans la majorité ou dans l’opposition. Ces propose conflictuels entre la gauche et la droite sèment la discorde perpétuelle alors que tous, nous avons besoin d’unité, des propos concentrés sur cette lutte partisane au moment où nous avons besoin de nous unir pour résoudre une série de problèmes considérables: une menace terroriste continue qui entraîne et met en suspens des guerres ça et là, une économie défaillante, une crise chronique du système de santé et un changement climatique potentiellement dévastateur. Autant de problèmes qui ne sont ni de droite ni de gauche, ni blanc, ni noir, ni arabes ni hispaniques, ni africains ni asiatiques, ni de pays industrialisés ni de pays pauvres souffrant d’une crise alimentaire sans précédent qui fait mourir un enfant de moins de 10 ans toutes les cinq secondes, mais des problèmes qui nous concernent tous. Compte tenu du parcours de chacun, de nos idées politiques différentes à la base mais vouées à un objectif de rassemblement, de consensus et de compromis recherché, il y aura toujours quelqu’un pour juger que nous allons pas assez loin dans les déclarations que nous désapprouvons à droite ou à gauche. Pour commencer, pourquoi avons nous choisi par le passé, un vote à droite ou un vote à gauche, alors que nous condamnons certaines déclarations ou positions énoncés par nos élus ? Nous réagirions comme eux, si tout ce que nous savons de la droite ou de la gauche se résumait aux brides des critiques qui sont levées dans les médias ou ressemblaient aux caricatures que colportent certains commentateurs qui se déclarent comme opposant. La vérité est que tout cela n’est pas tout ce que nous savons du candidat ou parti que nous avions choisit. Ces femmes ou ces hommes ont souvent donné de leur personne au service de la communauté en accomplissant ici bas ce que nous demande notre conscience ou notre foi. Telle est l’expérience de chacun. Cela doit aider à aider à comprendre nos rapports avec chaque groupe politique que nous avions pour certains, adopté par le passé. Nous ne pouvons pas plus renier cette appartenance politique originelle que nous pouvons renier nos origines familiales. Ces gens là font partie de notre vie, ils sont citoyens de notre pays, de notre continent, du monde que nous respectons. Certains verront cela comme une tentative de justifier ou d’excuser des propos inexcusables. Mais il n’en est rien. Nous pouvons supposer qu’il serait politiquement plus prudent de continuer comme si rien n’avait été en espérant que le passé se dissipera, ou tenter de rejeter les déclarations en disant que ce sont des propos viscéraux. Mais nous croyons que notre nation, notre société ne peut se permettre de continuer d’ignorer cette « guerre » partisane. Nous commettrions la même erreur que nos détracteurs, en simplifiant les choses, en recourrant à des stéréotypes et en grossissant les traits jusqu’à déformer et dénier la réalité. C’est ce que font certains en créant un nième parti dit Nouveau Centre mais en fait polarisé. Il est certains que les commentaires qui sont faits à l’égard du MoDem et les thèmes de controverses qui surgissent reflètent les aspects complexes de cette lutte contre la politique partisane qui divise la France, l’Europe et le monde, et qui n’a jamais été résolue – une partie des unions qui nous restent à faire ou à parfaire. Pour comprendre cette réalité il faut nous souvenir de comment nous en sommes arrivés là. Comme Faulkner l’a écrit : « Le passé n’est ni mort, ni enterré. En fait, il n’est même pas passé. » Nous n’avons pas besoin ici de réciter l’histoire de l’injustice des politiques conduites dans ce pays. Mais nous avons besoin de nous rappeler que bien des disparités qui existent dans nos sociétés d’aujourd’hui remontent directement aux inégalités transmises par une génération d’avant qui a souffert elle même de l’héritage brutal des inégalités passées. Toutes sortes de ségrégation éducative a produit et produira encore des écoles inférieures. L’éducation inférieure qu’elles dispensaient, alors, et continuent de dispenser, permet d’expliquer le fossé grandissant entre le taux de réussite des élèves issus des différentes classes sociales. Les discriminations sociales – lorsqu’on ne permet pas l’accès à la propriété, lorsque des prêts sont refusés aux petits et moyennes industries ou entreprises PMI/PME, signifient que des familles ne peuvent accumuler une patrimoine décent à transmettre aux générations futures. Ce phénomène permet d’expliquer le fossé entre patrimoine et les disparités de revenu entre les différentes classes sociales, et les poches concentrées de pauvreté qui persistent dans tant de communautés urbaines et rurales d’aujourd’hui. Le manque d’ouvertures économiques, la honte et la frustration de ne pas pouvoir subvenir aux besoins de sa famille, ont contribué à l’érosion des familles défavorisées – un problème que les mauvaises politiques d’aides sociales appliquées ont probablement aggravé pendant des années. Et le manque de services de base dans tant de quartiers urbains – aires de jeux pour les enfants, patrouilles de police, ramassage régulier des ordures et respect du code de la construction – a contribué à créer un cycle de violence, de douleur et d’abandon qui continuent de nous hanter. Telle est la réalité dans laquelle tant d’enfants ont grandi sans l’avoir choisi. Ils sont devenus adultes à une époque où la ségrégation était toujours la loi du pays et les opportunités étaient systématiquement étranglées. Ce qui est remarquable ce n’est pas combien ont échoué à cause de la discrimination sociale, mais plutôt combien d’hommes et de femmes ont réussi à surpasser les obstacles ; combien ont été capables de creuser un chemin, là où il n’existait pas. Mais parmi tous ceux qui se sont dépensés sans compter pour obtenir leur part de Rêve de croissance économique des trente glorieuses de l’après-guerre, nombreux sont ceux qui ont échoué, qui ont fini, d’une façon ou d’une autre, par être victimes de la discrimination. Et cet échec a été transmis aux générations futures, à tous ces jeunes gens et, de plus en plus, ces jeunes filles qui tiennent les mur de nos rues ou pourrissent dans nos prisons, sans espoir ni projet d’avenir. Et même pour celles ou ceux qui ont réussi, les questions de ségrégation et de discrimination continuent toujours de façonner de manière fondamentale leur vision du monde. Pour ces hommes et ces femmes de cette génération, les souvenirs d’humiliation, de doute et de peur restent vivaces, aussi bien que les souvenirs de colère et d’amertume ressenties pendant toutes ces années. Cette colère peut ne pas s’exprimer en public, devant des collègues de l’autre classe sociale. Mais elle se fait entendre dans un salon de coiffure ou autour d’une table de cuisine. Quelquefois cette colère est récupérée par des politiciens qui, pour compenser leurs propres échecs, cherchent à capter des voix en jouant sur la fibre sociale. Occasionnellement, on trouve une voix qui reprend cette colère dans divers rassemblements. Cette colère est parfois contre-productive ; en effet, elle détourne souvent notre attention des vrais problèmes ; elle nous empêche de reconnaître sans ambiguïté que nous sommes nous-mêmes pour quelque chose dans la condition qui est la nôtre, et prive la communauté des alliances dont celle-ci a besoin pour aboutir à un vrai changement. Mais cette colère est réelle, elle est puissante. La traiter par l’ignorance, la condamner sans comprendre ses racines ne peut qu’élargir l’abîme d’incompréhension qui existe dans les luttes partisanes. En fait, une colère semblable existe dans certains segments de la droite comme de la gauche. La plupart citoyens qui sont ouvriers ou font partie de la classe moyenne n’ont pas le sentiment d’avoir été particulièrement privilégiés. Leur expérience est comme celle des immigrés : pour leur part, rien ne leur a été offert, ils ont tout construit eux-mêmes à partir de zéro. Ils ont travaillé dur toute leur vie, pour voir souvent leurs emplois être délocalisés et leurs retraites partir en fumée après une vie de labeur. Ils sont inquiets pour leur avenir et sentent leurs rêves leur glisser entre les doigts ; à l’époque des salaires gelés et de la concurrence planétaire, la chance finit par être perçue comme un jeu à somme nulle, dans lequel si toi, tu rêves, moi, je crève. Alors lorsqu’ils entendent que pour favoriser la déségrégation, pour participer à l’effort national pour l’augmentation de taxe ou abolition de quelques privilèges obtenus au fil d’années de négociation sociale, quand on leur demande d’adhérer à une discrimination dite positive en acceptant que quelqu’un leur passe devant et obtient un bon boulot ou une place dans une bonne fac parce qu’il faut réparer une injustice qu’eux-mêmes n’ont jamais commise ; lorsqu’on leur dit que leur peur face à la délinquance dans certains quartiers n’est que le fruit de préjugés, alors avec le temps, leurs rancunes s’accumulent. Tout comme la colère des laissez pour compte, ces rancunes ne s’expriment pas toujours entre gens de bonne compagnie. Mais elles ont aidé à dessiner le paysage politique tout au long d’au moins une génération. La colère face à l’Etat providence et à la discrimination positive a conduit au renforcement de l’extrême droite et à l’échec de la gauche. Les hommes politiques ont eu l’habitude d’utiliser la peur du crime à leurs propres fins électorales. Les animateurs de talk shows et les commentateurs conservateurs se sont bâti des carrières à dénoncer de fausses accusations et à éviter toute discussion légitime sur l’injustice en affirmant que ce n’était que du politiquement correct. Tout comme la colère à gauche s’est souvent avérée contre-productive, de même les rancunes à droite ont détourné l’attention des véritables causes du malaise de la classe moyenne : une culture d’entreprise où les délits d’initié se multipliaient, des pratiques de comptabilité douteuses, et de courses à l’argent facile ; une classe dirigeante sous la coupe des « lobbyistes » et des intérêts privés ; une politique économique qui favorise quelques-uns au détriment de tous les autres. Mais là encore, si l’on traite ces rancunes de la droite par l’indifférence, si on les estampille comme étant de l’égarement, voire du racisme, sans reconnaître qu’elles se fondent sur des inquiétudes légitimes, alors on contribue à élargir la division partisane et à bloquer la voie qui mène à une compréhension. Voilà où nous en sommes actuellement. C’est une impasse de lutte partisane dans laquelle nous sommes coincés depuis des années. Contrairement à ce que prétendent certains critiques contre le rassemblement voulu par le MoDem, à droite ou à gauche, nous n’avons jamais été assez naïf pour croire que nous pourrions en finir avec notre division partisane en un seul cycle électoral, ou avec une seule candidature, surtout avec une candidature qui n’a pas la prétention d’être parfaite. Mais nous toujours affirmons notre conviction profonde – une conviction qui prend racine dans notre conscience ou notre foi et dans notre confiance envers nos concitoyens – qu’ensemble nous pouvons aller au-delà de certaines de nos blessures partisanes, et qu’en fait nous n’avons pas d’autre choix si nous devons poursuivre notre voie vers une union plus parfaite. Pour les plus défavorisés, cette voie signifie reconnaître le poids de notre passé, sans pour autant devenir victimes de ce passé. Elle signifie que nous devons insister pour que l’équité soit assurée dans tous les aspects de la vie. Mais elle signifie également que nous devons lier nos revendications particulières – meilleurs services de santé, meilleures écoles, meilleurs emplois – aux aspirations plus larges de tous : celles qui se bat pour briser le plafond de verre, celui qui a été licencié, l’immigré qui essaie de nourrir sa famille. Elle signifie aussi que nous devons assumer entièrement la responsabilité de nos propres vies : en exigeant davantage de nous parents, en passant plus de temps avec nos enfants, en leur lisant, en leur apprenant que, quand bien même ils seraient amenés à faire face aux défis et à une discrimination dans leur vie à eux, ils ne devront jamais se laisser aller au désespoir et au cynisme ; ils devront toujours croire qu’ils sont maîtres de leur destin. Paradoxalement, cette idée très humaine – et très conservatrice, certes – de s’« aider soi-même » se retrouve souvent dans les revendications de gauche comme de droite. Mais ce que commise par beaucoup n’esp pas d’émettre des protestations contre notre société. C’est de parler de notre société comme si elle était immuable ; comme si elle n’avait connu aucun progrès ; comme si notre pays ne donnait pas la possibilité d’évoluer. Mais nous savons – nous l’avons vu – que la société peut changer. C’est là le vrai génie du peuple. Ce que nous avons déjà réussi à accomplir nous remplit d’audace et nous permet d’espérer tout ce que nous pouvons et devons accomplir demain. Pour la droite, la voie vers une union plus parfaite signifie de reconnaître que les maux qui tourmentent la gauche n’existent pas uniquement dans leur esprit ; que l’héritage de la discrimination – et les cas actuels de discrimination, bien que moins flagrants que par le passé – sont réels et méritent une réaction. Non seulement verbale, mais concrète : investir dans nos écoles et nos communautés ; appliquer nos lois sur les droits civiques et garantir l’équité de notre système pénal ; proposer à la nouvelle génération l’ascenseur social qui a été indisponible pour les générations précédentes. Cette voie implique que tous les citoyens comprennent que les rêves des uns ne se réalisent pas nécessairement au détriment de ceux des autres ; qu’en investissant dans la santé, l’éducation des enfants de toutes origines, nous allons, en bout de course contribuer à la prospérité de tout le pays, en Europe et dans le monde. Alors, en fin de compte, ce qu’il nous faut, ce n’est ni plus ni moins que ce que toutes les grandes religions du monde demandent : que nous agissions envers les autres comme nous voudrions qu’ils agissent envers nous. Soyons gardien de notre frère, nous enseigne l’Ecriture. Soyons gardien de notre sœur. Trouvons cet intérêt commun que nous avons les uns dans les autres, et que cet esprit-là soit également présent dans notre politique. Puisque, dans notre pays, nous avons le choix. Nous pouvons accepter une politique qui nourrit la division, le conflit et le cynisme. Nous pouvons continuer régulièrement à chaque élection à faire un choix. Nous pouvons accepter une politique qui continue d’engendrer et creuser la division, les conflits et le cynisme si détestable. Nous pouvons voir ces luttes partisanes comme de simples spectacles, comme à chaque fois qu’une tragédie survient et conduit à l’inexcusable. Nous pouvons diffuser tous les jours des déclarations ou violences sur toutes les chaînes en attendant la prochaine élection et réduire la campagne à savoir si oui ou non on cautionne ces événements les plus choquants. Nous pouvons exploiter la moindre maladresse d’un opposant et y voir la preuve qu’il joue la carte de la division. Nous pouvons spéculer pour savoir si les électeurs du candidat adverse voteront ou non quelque soit son programme politique. Oui, nous pouvons le faire. Mais si nous le faisons, je peux vous dire qu’aux prochaines élections nous trouverons encore un autre sujet de division. Et puis d’un autre. Et d’un autre encore. Et rien ne va changer. C’est une possibilité. Ou alors, à ce moment précis, pour cette élection-ci, nous pouvons nous unir pour dire : « Pas cette fois ». Cette fois, nous voulons parler des écoles en déliquescence qui volent l’avenir de nos enfants. Cette fois, nous voulons rejeter le cynisme qui nous dit que ces gamins ne peuvent pas apprendre ; que ces gamins qui ne nous ressemblent pas ne sont pas notre problème. Les enfants de notre pays ne sont pas « ces gamins », ce sont nos gamins, et nous n’allons pas les laisser tomber et sombrer dans l’économie du 21ème siècle. Pas cette fois. Cette fois, nous voulons parler de tous les défavorisés dont la santé morale et physique est engagée et qui, seuls, n’ont pas le pouvoir de vaincre les intérêts particuliers du pouvoir, mais qui peuvent les affronter, si nous le faisons ensemble. Cette fois, nous voulons parler des usines à l’abandon qui autrefois offraient une vie décente aux hommes et aux femmes de tout milieu, des problèmes de logement qui touchent tous les citoyens quelque soient leur origine et leur milieu social. Cette fois, nous voulons parler du fait que le vrai problème n’est pas que quelqu’un d’autre peut vous prendre votre travail ; c’est que la firme pour laquelle vous travaillez va le délocaliser juste pour le profit. Cette fois, nous voulons parler des hommes et des femmes de toutes les couleurs et de toutes les croyances qui servent ensemble, et combattent ensemble, et versent leur sang d’un même patriotisme. Nous voulons nous occuper d’eux en leur offrant le soutien et les moyens à la hauteur de notre ambition. Nous ne nous lancerions pas dans une telle voie au modem et avec tous les démocrates qui nous soutiennent, dans un chemin aussi difficile si nous n’étions pas convaincus de tout cœur que c’est ce que veulent pour leur pays la grande majorité des Citoyens. Cette union ne sera sans doute jamais parfaite, mais les générations successives ont montré, qu’elle peut toujours être améliorée. Et aujourd’hui, chaque fois que le scepticisme et le cynisme nous gagnent au sujet de cette possibilité, ce qui nous donne le plus d’espoir est la génération suivante – les jeunes dont les attitudes et les croyances et l’ouverture au changement sont déjà entrés dans l’histoire des futures élections. Beaucoup d’électeurs se tiennent en dehors des débats politiques et font confiance à l’engagement de élus et ne pensent qu’à une chose, soutenir leur prochain qui courageusement fait tout pour s’en sortir et s’unir dans la société. Mais c’est là notre point de départ. C’est là que notre union puise sa force. Et, comme tant de générations ont fini par le comprendre au fil des deux siècles passés depuis qu’un groupe de patriotes a signé la première déclaration des droits de l’homme et du citoyen, c’est là que la perfection et l’union commencent. » Le Modem entre dans le 21 siècle pour tenter d’abolir cette lutte partisane jugée d’un autre siècle, comme Barack Obama montre le chemin en voulant abolir la lutte raciale en renforçant l’union du peuple. Nous ne sommes pas des inconditionnels de l’Amérique et revendiquons notre propre totale indépendance comme en témoigne l’histoire de France, mais nous remercions Monsieur Barack Obama de nous avoir prêté ce discours historique prononcé le 18 mars à Philadelphie en nous montrant un chemin auquel nous adhérons. God blesses him, Michelle, Sasha and Malia Vive le MOuvement DEMocrate. mon avis est que cetet union de tous ceux qui veulent une démocratie en France et rejette la politique capitaliste spéculatrice de N Sarkozy doivent s emetter autour d'unetable pour une gouvernance de coalition voire comme en allemagne par exemple cité souvent en exemple ça marche au 21ème siècle voici ma deuxième contribution concernant la colation telle que je la vois (en rêve may be?) Le Modem, une politique du 21ème siècle: réflexions pour une gouvernance en coalition pour une meilleure Union. Le chemin tracé par FB et la fondation du MoDem est un chemin politique inédit qui a pour objectif de parfaire l’union des citoyens vers une politique de consensus revendiquée par une majorité d’hommes et de femmes. Cela dévie radicalement de la politique conduite traditionnellement en France, qui se traduit perpétuellement par une lutte partisane du bipartisme gauche / droite. Le Modem se veut le rassembleur de celles des valeurs de gauche et de droite qui sont bonnes pour la démocratie. Traditionnellement c’est le vainqueur droite ou gauche qui constitue une gouvernance unilatérale faisant l’objet d’attaques continues d’opposition quasi-systématique et conduit à la désunion. La politique préconisée par Le Modem met en jeu les trois entités, le centre, la droite et la gauche, et ses détracteurs concluent à l’impossibilité de constituer une majorité sans polarisation vers la droite ou vers la gauche. On ne peut pas non plus faire alliance à droite, puis à gauche sans être jugé et à juste titre d’indécis et de conduire une politique incohérente. Une alliance à droite éloigne le MoDem de la gauche, puis une alliance à gauche éloigne le Modem de la droite, et c’est ainsi que le MoDem se retrouve isolé et inexistant. Ce qui est recherché, c’est l’union autour du centre pour développer une politique « équilibrée » répondant à la majorité des opinions qui s’est souvent reflétée par un 50/50 à quelques voix dans beaucoup de scrutins, en rassemblant des sensibilités démocrates à droite et à gauche qui peuvent se mettre en accord sur des objectifs communs. On peut penser que comme dans beaucoup de pays modernes, une coalition de gouvernement peut être mise en place comme en Allemagne, ou comme en Suisse où trois grands partis traditionnels se partagent les responsabilités politiques. C’est un nouveau paysage politique qui doit voir le jour en France comme en appel François Bayrou Pour illustrer et tenter de répondre à la question cruciale, comment gouverner ? , on peut imaginer ce que serait ce nouveau schéma politique. A l’issue d’une élection au premier tour, trois cas de figures peuvent se présenter : 1. Le Modem est en tête face au candidat de droite ou de gauche, il propose, s’il gagne, une coalition gouvernementale de 60 à 70% pour le Modem, 15 à 20 % pour la droite et 15 à 20% pour le gauche 2. La Droite est en tête et le Modem, second, propose s’il gagne, une coalition gouvernementale de 50 à 60% pour le Modem, 25% pour le gauche et 15 % pour la droite, pour recentrer la politique penchant à droite en attirant l’aile gauche 3. La Gauche est en tête et le Modem, second, propose s’il gagne, une coalition gouvernementale de 50 à 60% pour le Modem, 25 % pour la droite et 15% pour le gauche, pour recentrer la politique penchant à gauche en attirant l’aile droite. car on ne peut pas imaginer faire disparaitre la droite et la gauche, il seront toujours là et tant mieux c'est un avenir politique moderne du 21ème siècle, à trois, qui n'envisage pas d'alliance mais des gouvernances en coalition de rassembelemnt qui doit se mettre en place, pour une meilleure Union du pays ! on ne fera pas disparaitre la droite ni la gauche , on respectera l'ensemble des français dont les opinions s'étalent de l'extrême gauche à l'extrême droite et on doit les respecter C'est un avenir politique du 21ème siècle; à trois qui n'envisage pas d'alliance mais une gouvernace de coalition de rassemblement qui doit être msie en palce pour une meilleure Union du Pays bien sûr le PS pouvant gagner, cette coalition devrait aussi s'appliquer à l'avantage du PS ... Une UNION est possible et nécessaire pour le progrès de notre pays. la gauche seule, le Modem seul, la Droite seule personne, ne rassemblera les français dans une situation stable ni de progrès faisant l'UNION du pays indispensable face à la mondialisation d l'économie Amitiés démocrates d'un natif Mellois vivant en Yvelines régis |
Chère Ségolène ,
vous avez réuni 47% de citoyens mais quelle est la répartition si à en juger la répartition des opinions qui est 50/50 entre la gauche et la droite et que les LCR et PCF sont loin de vous adresser leur suffrages. Ce sont les bayrouistes adhérents du MoDem qui refusent la politique de NS qui vous ont donné leur voix
Ce qui vous manque, ce sont les déçus du sarkozysme qui refusent une politique 100% de gauche tel les Mélenchons et compagnie le clament alors que ces LCR et PCF ne vous donnent pas leur voix
vous devez aller chercher ces voix sur l'aile droite et ce le MoDem pourra vous l'apporter en faisant uie coalition avec lui
mais, si vous voulez d'abord rassembler toute la gauche pour atteindre 50% puis casser le mur au centre en ralliant le MoDem vous n'y arriverez pas
comme certains chez vous, pensent que rallier le MoDem va vous faire perdre l'aile gauche, on peut dire que si vous rallier vos ennemis de l'aile extrême gauche vous perdrez l'aile droite
alors il n'y a qu'une solution a travailler avec vos "amis" dire clairement que vous mettez une croix sur le ralliement des LCR et PCF et cehrcher une coalition avec le MoDem erfuser ce que Melnchon clame rallier plutot Besançenot plutot que bayrou
là il y a un vrai chemin de progrès démocratique, l'Union des Français
Si Fb a refusé en l'alliance c'est que cette approche en coalition n'était pa sprête du tout du tout..
après le congrès de Reims on devarit y voir plus clair
je pense que le PS doit changer de nom pour entrer réellement dans le 21ème siècle, le mot socilaiste n'existe plus dans le monde ou fait figure historique
il faut chercjher un nouveau nom après redistribution (éclatement ?) de vos forces à reims l'UD "Union démocrate" serait bien..
Amitiés démocrates d'un MoDem
Régis
Je viens de finir de lire cette contribution du début jusqu'a la fin, et si je la trouve bien, il y a certains points sue lesquels j'aimerais revenir. Nous savons tous quel désastre grave est la politique de Nicolas Sarkozy, et ce que nous subissons de grave de par son effet. Il s'avére qu'en lisant cette contribution, je n'ai pas retrouver tout à fait à travers les mots, ou tout au moins de façon compléte, une véritable opposition, mécontentement, ou l'envie de se placer en tant que 1er parti d'opposition, en opposition avec des mots forts, comme par exemple, les mots "déterminé et volonté", et je trouve que ça manque. Cette motion doit être ponctuées de mots forts, pour que les gens se saisissent du message, pour qu'ils l'intégrent, et enfin le comprennent à l'égard en même temps de ce qu'il se passe actuellement à cause de la politique de la droite.
D'autre part, il manque certaines précisions, et certaines choses ne doivent pas être mentionnées, comme ce qui suit:
En page 3 de cette motion, en intro est écrit, ceci:" Que veut le plus grand parti de gauche?" Peut-on écrire dans la phrase, "Que peut-il apporter?" ce qui serait plus complet et donnerai corps à la suite, et parce-que la véritable question est là!
Ensuite, toujours dans l'intro il y a ceci:"
Voilà ce que nous voulons,
tout de suite, car cette responsabilité immédiate, immense, incontournable suppose une vision
du monde et la construction d’une alternative politique et sociale durable, un souffle qui
balaye les hésitations et les faux semblants."
Pourait-on rajouter, "et les craintes"?
Il y a ça aussi:
"Nous avons tant attendu ce congrès. Réussissons-le. Les Français veulent que les idées
s'assument franchement. Ces dernières ne le pourront que si les personnes se respectent
et que les dirigeants soient d’abord exemplaires."
On ne peut pas rajouter "et vraiment", après "franchement" dans le texte?
Page 5, il y à écrit: "
"D’immenses défis surgissent, de grands dangers menacent."
Après "surgissent", ne faut-il pas mettre, "car ou parce-que"? Je dis ça car écrit tel que c'est à l'origine, ça écarte l'un de l'autre, ou plutôt ça fait l'un qui appelle l'autre, et ce n'est pas très bon!
Page 7. "
Ce socialisme offensif, radical et efficace, vise à rendre le pouvoir aux citoyens, en leur
garantissant l’égalité des possibles."
Est-il possible de changer le terme "des possibles" par 1 autre synonyme? Pourquoi? Parce-que beaucoup ne comprennent pas ce terme.
Page 11 à, propos des démocrates, il est dit ceci:
" Dès lors, il est possible d’attirer les démocrates, les
humanistes, les tenants de l’État impartial, les défenseurs de la
laïcité, les défenseurs des services publics, de la liberté de la presse
de la lutte contre les puissances de l’argent, pour battre la droite."
Instaurer enfin un Small Business Act permettant aux PME d’accéder à la commande publique." Il faut préciser ce que veut dire:"Small Business Act " car c'est peut-être pas évident que tout le monde comprenne les termes anglais. Créer une cérémonie républicaine pour tous les jeunes, quelle que soit leur origine pour le passage à la majorité à 18 ans, l’âge du droit de vote." Pardon de dire ça, mais ça me parait de "trop". C'est un peu disproportionné de faire une cérémonie, pour ça. De plus, il me semble que ça risque d'être mal vu, car de "trop" justement!
Il aurait été bien de dire: "Dès lors, il est possible d’attirer les démocrates, qui se retrouvent dans nos valeurs." Je dis ça, pour apporter de la précision aux militants qui ont besoin d'être rassurés à ce propos, sutout par rapport à Bayrou!
Page 15, il est écrit ceci:"
Page 18. " Calculer cet impôt au niveau de l’individu et non du couple, pour ne pas pénaliser l’activité des femmes. "
Il faudrait préciser ce que cela veut dire.
Page 27. "
Pour le reste, cette motion est excellente, mise à part le fait qu'elle manque de mots forts, comme ceux que j'ai cité en préambule, ou d'autres, à des points charnière du texte..
C’est vraiment n’importe quoi …
Avant-hier, les journaux annoncent que l’état Américain va donner 700 milliards de dollars pour effacer les ardoises des banques. Hier, Les mêmes journaux annoncent que l’écrivain J.K. Rowling offre au parti travailliste un million de livres. Et ainsi va la vie, des millions, des milliards, des bijoux et des yachts pour les milliardaires, des grands hôtels et des grands restaurants pour les millionnaires, des sommes d’argent dont les gens comme moi ne peuvent même pas se représenter l’importance.
Hier après-midi, j’ai entendu à la télévision,, Monsieur François Bayrou, qui disait que dans la vie il ne faut jamais baisser les bras, il faut toujours continuer à se battre. Il me semble que depuis presque 50 ans que je suis née c’est toujours ce que j’ai fait. Cela n’a pas toujours été facile mais enfin j’ai toujours continué mon chemin, en essayant de croire que mes malheurs et mes soucis étaient moins pires que ceux de milliers d’autres gens dans le monde. On s’encourage comme l’on peut ….
Non je n’ai jamais baisser les bras, même lorsque j’ai trouvé ma fille de trois mois morte dans son lit, suite à une mort subite … j’ai lutté et je l’ai réanimé. Je ne me suis pas laissé aller non plus lorsque quelques mois plus tard on nous a annoncé qu’elle serait lourdement handicapée. Elle a aujourd’hui 24 ans et durant toutes ces années, je me suis battue, j’ai lutté pour lui donner ce à quoi elle avait droit, c'est-à-dire le bonheur, la dignité et je crois que nous avons réussi. Il y a eu des souffrances, physiques et mentales, il y eu des luttes avec les médecins, les kinésithérapeutes, les éducateurs, les établissements … mais dans l’ensemble nous avons œuvré tous ensemble pour le bien de cette enfant.
Je n’ai jamais baissé les bras et j’ai toujours lutté pour élever mes trois autres enfants, qui sont aujourd’hui de jeunes adultes, bien dans leur têtes, honnêtes et travailleurs.
J’ai toujours essayé d’aider les gens qui venaient à moi, demander de l’aide. Ma mère lorsqu’elle s’est retrouvé seule à 45 ans avec encore 3 enfants à élever. Ma petite sœur, de 14 ans ma cadette, qui s’est retrouvée maman à 17 ans et qui a eu bien du mal à élever son fils. Mon père qui a souffert d’une longue maladie et tant d’autres qui savent qu’ils trouveront chez moi un moment d’écoute et de paix.
Et bien croiriez vous qu’aujourd’hui, alors qu’à mon tour j’ai besoin d’aide, je ne trouve personne pour me secourir.
Ni ma famille, ni mon mari, ni mes enfants pas plus que mes amis ne sont au courant de mes problèmes et je ferais tout pour qu’ils ne sachent pas. D’abord parce qu’aucun d’entre eux ne peut m’aider et ensuite parce que je ne veux pas voir s’effondrer la confiance qu’ils ont placée en moi. J’ai toujours donné aux gens qui vivent avec et autour de moi, l’image de quelqu’un qui se débrouille toute seule et qui ne parle jamais de ses soucis.
Aujourd’hui je suis surendettée et j’ai besoin d’un prêt de 80 000 euros à un taux d’intérêt raisonnable (je propose entre 5 et 7 %) remboursable sur 10 ou 12 ans, pour pouvoir rembourser les sommes que je dois à des organismes de crédits qui me prennent entre 18 et 20 % d’intérêts. Pendant longtemps, suite au handicap de ma fille et à la présence de trois autres enfants, je n’ai pas travaillé. Mon mari est ouvrier d’état et son salaire n’était pas très élevé. Nous ne vivons pas dans le luxe, puisque nous ne sommes même pas propriétaires, mais seulement locataires d’un logement social mais dont le loyer et surtout les charges sont assez élevés. Dès que j’ai pu, je suis devenue assistante maternelle agréée, seule profession qui me permettait d’avoir un petit salaire et de m’occuper de ma fille en même temps. Aujourd’hui, mon mari gagne environ 2000 euros par mois et moyennant 60 heures de travail hebdomadaire, je touche environ 1800 euros. Mais je ne peux pas travailler plus, d’abord parce que la loi nous interdit de prendre en garde plus de trois petits à la fois et ensuite parce que nous ne trouvons plus de gros contrats. Rare sont les parents qui aujourd’hui travaillent plus de 35 heures par semaines et n’ont que 5 semaines de congés par an. Ce qui nous fait de petits contrats et donc de petits salaires. Au 1er novembre, j’ai un gros contrat qui se termine et je n’en ai pas trouvé d’autre aussi intéressant pour le remplacer. Je vais donc perdre environ 300 euros mensuels.
Le mois dernier, j’ai donc décidé d’écrire à tous les organismes de prêts pour leur demander la restructuration de mes réserves d’argent en prêts personnels avec des taux d’intérêts plus faibles et l’allongement de la durée de remboursement pour diminuer le montant des mensualités. Rien à faire ces personnes ne peuvent soi-disant rien faire sauf me harceler au téléphone. Parallèlement à cela, j’ai contacté des organismes de regroupement de créances et des banques afin de voir si il me serait possible d’obtenir un seul prêt me permettant de rembourser tous les autres. Mais je ne suis pas une bonne cliente, pas de biens immobiliers pouvant servir de garantie et aucune personne pouvant se porter caution. Pourtant je ne suis ni interdite bancaire,ni fichée au fichier des incidents de paiements(pour le moment), et je n'ai aucune dette de loyer, d'impôt ou autre.
Suivant à la lettre les préceptes de Monsieur Bayrou, je n’ai pas baissé les bras et j’ai continué à prospecter. J’ai passé des annonces pour obtenir un prêt entre particulier mais je n’ai reçu comme réponse que des sociétés domiciliées en Afrique et essayant de me faire verser entre 100 et 400 euros pour m’accorder un prêt dont je sais bien que je ne verrais pas le premier centime. Je suis même si désespérée, que j’ai écrit à des dizaines de personnalités, tant des artistes que des politiques et des hommes d’affaires. Pour vous dire à quel point je n’en peux plus car je me rends bien compte que ceci est parfaitement idiot et inutile mais j’aurais au moins la satisfaction d’avoir tout tenté … maigre consolation puisque pour l’instant je n’ai reçu aucune réponse mais je me dis qu’il est peut-être encore un peu tôt. Espoir quand tu nous tiens !!!
Entendons nous bien, je sais parfaitement que si j’ai de si gros ennuis aujourd’hui, je suis pleinement responsable. J’ai été imprudente et j’ai cru que une fois mes enfants grands, je pourrais rembourser tous ces emprunts. De plus aguerris que moi s’y sont laissé prendre. Je sais que je suis responsable, et je n’essaye en aucun cas d’échapper à mes erreurs. Bien au contraire, lorsque je vois mes enfants aujourd’hui, lorsque je vois ma mère qui vit heureuse dans une toute petite maison avec un tout petit jardin, lorsque je vois ma petite sœur qui commence à peine à sortir la tête de l’eau et son fils devenu un bel adolescent, je ne regrette rien. Que celui qui n’a jamais fait d’erreur me lance la première pierre.
Seulement je n’en peux plus de vivre dans l’angoisse de demain … je ne supporte plus d’entendre sonner le téléphone, d’ouvrir le courrier et ce d’autant plus que je dois, chaque jour, dissimuler mes terribles crises d’angoisse à mon mari et à mes enfants, mais aussi sourire aux parents qui amènent leurs enfants à garder et qui me font confiance, certains depuis des années puisque c’est le 2e enfants dont je m’occupe pour eux.
Pouvez-vous imaginer ce qu’il y a de terrible à se contraindre de la sorte …
C’est quand même incroyable que je sois parvenue à vaincre la mort et que je ne parvienne pas à trouver une personne prête à me faire confiance pour me prêter ce qui n’est après tout qu’un bien matériel.
Je ne demande pas un don, sûrement pas, mais un prêt que je sais pouvoir rembourser. Je peux me permettre un remboursement mensuel allant jusqu’à 900 euros. Je suis prête à fournir tous les documents nécessaires (bulletins de salaires, quittances de loyer, factures d’électricité et de gaz, quittance d’assurance), je suis prête bien sûr à remplir un contrat de prêt et/ou une reconnaissance de dette en bonne et due forme et à mettre en place un prélèvement automatique pour le règlement des mensualités.
Comment peut-on vivre dans un monde ou on donne des millions aux riches et où personne n’accepte d’aider une personne qui essaye de se sortir honnêtement de ses problèmes sans léser personne et en gardant la confiance et l’amour de son mari et de sa famille.
Alors voilà, encore une fois je lance un appel à l’aide … le SOS d’une terrienne en détresse, en espérant sans trop y croire qu’un terrien de bonne volonté accepte de m’aider.
Vous pouvez me laisse un message sur ma boîte mail
Mais vous comprendrez, je l’espère que je souhaite pour l’instant rester dans la discrétion.
«Quand la vie ne tient qu’à un fil, c’est fou le prix du fil »
(Daniel Pennac)
@marcus
Je pense comme vous, et comme beaucoup. Si Ségolène n'est pas 1er secrtaire du PS. En 1 mot, si Ségolène est évincée, je rends ma carte du PS.
Amitiés.
A.Gauche
Je souhaite à Ségolène, un très joyeux anniversaire.
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:-))
A.Gauche
Par où commencer ? La colère, la déception. Enfin, je me lance, on a bien vu des bouteilles à la mer recevoir une réponse.
« Désirs d’avenir », « utile et serein », ça ne veut rien dire. Il faut arrêter avec ces formules Bonux. Ce qu’il faut aux gens c’est du concret. Comment pouvez-vous parler poétiquement d’un désir d’avenir ou de sérinité quand au quotidien ce n’est qu’angoisse, crainte et peur. Ouvrez les yeux et ne tomber pas dans cette facilité qui fait que l’on quitte tout contact avec la réalité dès qu’on veut s’adresser au plus grand nombre. Vous avez été emblématique pour une grande partie de la population, restez-le ! En vous lançant dans la campagne des présidentielles. Vous avez pris cet engagement loin d’être anodin, un échec et plouf, plus rien. Un petit sourire narquois dans une émission de tv, une petite déclaration claquante sur les ondes radios, un petit blog pseudo démago sur le net et voilà. Il faudra se satisfaire de ça. Je suis peut-être utopiste mais j’ai cru en vous, en votre hargne, en votre colère. J’ai cru reconnaitre en vous cette mère inquiète pour l’avenir de ses enfants, cette femme révoltée par la ditacte masculine, cet individu prête à tout pour défendre une vision du monde plus humaine.
Parce que moi, petite personne insignifiante parmi les insignifiant, mères parmi toutes les autres mères, française de la base parmi tous les français je n’en peux plus d’avoir peur et de me mourir d’angoisse. Quel avenir vais-je proposer à ma fille de 7 ans, quel vision du monde puis-je lui donner, quel envie d’avenir puis-je lui offrir ? Quelle horreur, madame, que d’arriver à regretter d’avoir mis au monde un enfant qu’on aime de tout son cœur et de toute son âme parce qu’on sait au plus profond de son être quand lui donnant la vie, à notre époque, dans notre société, on ne peut que lui apprendre à se défendre et à lutter pour s’en sortir. Super : se battre, se défendre, s’en sortir, super projet de vie pour un enfant.
Alors au diable les guerres intestines d’un parti qui n’a plus de socialiste que son passé, il suffit de voir ses dirigeants, leur niveau de vie et leur conduites. Au diable les théories et les grandes phrases, l’heure n’est plus à la réflexion et à l’esthétisme mais à l’action. Rentrez dans le tas, parlez franc parler de la réalité et vous serez étonner de voir combien nous serons à vos côtés pour dire NON ! La France a eu une Liberté pour guider son peuple, la France a eu une Marianne pour symboliser sa République. Elle a besoin de sa mère une fois de plus pour lever la tête, je sais c’est pompeux, mais c’est ! Alors à vous de voir, et de dire clairement ce qui vous anime : un désir de prendre à bras le corp et le coeur cette lourde charge ou un désir de réussite personnelle ?
"Une nation est une âme; un principe spirituel. Deux choses, qui, à vrai dire, n'en font qu'une, constituent cette âme, ce principe spirituel. L'une est dans le passé, l'autre dans le présent. L'une est la possession en commun d'un riche legs de souvenirs, l'autre est le consentement actuel, le désir de vivre ensemble, la volonté de faire valoir l'héritage qu'on a reçu indivis ( ... ). Une nation est donc une grande solidarité, constituée par le sentiment des sacrifices qu'on a faits et de ceux qu'on est disposé à faire encore. Elle suppose un passé, elle se résume pourtant dans un fait tangible: le consentement, le désir clairement exprimé de continuer la vie commune. Qu'est-ce qu'une nation?" » (Renan- 1882).
pauvre madame Royale, vous aviez l'air ridicule sur la scéne du Zenith à Paris, il ne manquait plus que les ficelles et vous aviez l'air d'un vrai pantin. Je ne vous aime pas et j'espère que les Français réfléchirons avant de voter pour vous.