"Ce que vous faîtes en Italie
doit nous inciter à accélérer la rénovation du Parti socialiste"
Voir la vidéo de l'interview par Lucia Annunziata
Ségolène Royal était, 9 septembre, l'invitée de la Fête nationale de l'Unità organisée par le Parti Démocrate italien à Bologne. Invitée à l'initiative de
Piero FASSINO, premier secrétaire des Démocrates de Gauche, Ségolène Royal était accompagnée de Bruno LEROUX, Député et secrétaire national du PS chargé des élections, et de Delphine BATHO,
Députée et secrétaire nationale du PS chargée de la sécurité.
Elle a profité de l'occasion pour faire un tour d'horizon de la situation de la gauche en Italie et en France. Ségolène Royal est intervenue devant un millier de
personnes et a répondu aux questions de la journaliste Lucia Annunziata, retransmises sur NessunoTV. Il a notamment été question des leçons tirées de la présidentielle en France, le mini-traité
européen, la politique de Nicolas Sarkozy et les alliances de la gauche en France.
Jugeant le mini-traité européen promu par le Président de la République en France "trop mini", elle a ajouté qu'il fallait "exiger des politiques européennes
communes indépendamment du mini traité; des politiques qui promeuvent les transports, la recherche, le développement durable et combattre les délocalisations."
En Italie, la gauche a battu Silvio BERLUSCONI en rassemblant une large coalition. Les formations regroupées dans "l'Olivier" envisagent depuis un an de fusionner et
de se dépasser pour créer un nouveau parti : le Parti Démocrate. On se souvient que la gauche italienne avait organisé un processus de primaire exemplaire lors de leurs dernières élections : 4,3
millions de citoyens avaient participé au vote pour choisir le dirigeant de la coalition et voter le programme.
Cette fois encore, la naissance du Parti Démocrate donnera lieu à un vote participatif populaire le 14 octobre prochain. Tout électeur, et plus généralement toute
personne de plus de 16 ans, ainsi que les résidants étrangers, moyennant une contribution d'environ 5 euros, pourront voter dans les 10 000 lieux de vote qui seront installés dans toute
l'Italie.
Le même jour, les Italiens pourront choisir le dirigeant national du futur parti ainsi que les dirigeants locaux. Les initiateurs de ce processus ont d'ailleurs
promu, parmi les candidats, toute une nouvelle génération de leaders et de nombreuses femmes (les candidatures respectent strictement la parité). Ségolène Royal a souligné que ce processus en
Italien d'union et de démocratie participative est un exemple utile pour la France alors que le PS engage un travail de rénovation de ses idées, de sa stratégie d'alliance et de son
fonctionnement.
Elle a notamment rencontré lors de cette rencontre Sergio COFFERATI, maire de Bologne, ancien leader du syndicat CGIL, Marina SERENI, Présidente adjointe du groupe
parlementaire de l'Olivier à la Chambre des Députés et Luciano VECCHI, secrétaire international de DS.
par Thomas
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Ségolène
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