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29 octobre
Ségolène Royal était l'invitée de Jean-Pierre Elkabbach ce matin sur Europe 1.

Ecouter l'intervention :





MARC-OLIVIER FOGIEL
L’évènement politique est sur EUROPE 1 ce matin. Jean-Pierre ELKABBACH, vous recevez Ségolène ROYAL.

JEAN-PIERRE ELKABBACH
C'est bien que vous soyez là avec nous en direct. Ségolène ROYAL, bonjour.

SEGOLENE ROYAL
Bonjour.

JEAN-PIERRE ELKABBACH
Merci. Face à cette crise sans précédent, si vous étiez aujourd'hui à l’Elysée, quelles seraient les deux ou trois principales et grandes décisions, d’un plan Royal ?

SEGOLENE ROYAL
Premièrement, je prendrais une mesure d’urgence, qui consisterait à stopper les délocalisations et les licenciements des entreprises qui font des bénéfices et qui profitent de la crise et je ne ferais comment, en faisant voter une loi qui obligerait ces entreprises à rembourser toutes les aides publiques, directes et indirectes, si elles délocalisent ou si elles licencient, si elles font des bénéfices et par exemple, ARCELOR MITTAL serait resté en France, si ce dispositif existait.

JEAN-PIERRE ELKABBACH
Bon, alors, cela veut dire que les entreprises en difficultés, sans bénéfice, peuvent délocaliser et licencier.

SEGOLENE ROYAL
Non, ça veut dire que celles-là on les aide, parce qu’il s’agit essentiellement de petites et moyennes entreprises, celles-là on les aiderait en créant tout de suite une banque publique d’aide économique, qui aide…

JEAN-PIERRE ELKABBACH
La CAISSE DES DEPÔTS.

SEGOLENE ROYAL
Ce n’est pas la CAISSE DES DEPÔTS, puisque ça, c’est trop lent, moi, ce que je demande puis longtemps, c'est la création d’une banque publique, d’aide, pour encourager et financer l’innovation dans les PME qui…

JEAN-PIERRE ELKABBACH
C'est-à-dire un fonds stratégique souverain, qui aiderait tout de suite, avec comme noyau, peut-être la CAISSE DES DEPÔTS.

SEGOLENE ROYAL
Oui, qui pourrait être adossé à la CAISSE DES DEPÔTS.

JEAN-PIERRE ELKABBACH
Ça, ce serait la deuxième mesure.

SEGOLENE ROYAL
La deuxième mesure.

JEAN-PIERRE ELKABBACH
La troisième.

SEGOLENE ROYAL
La troisième c’est de redonner du pouvoir d’achat. On sait que la croissance économique doit s’appuyer sur la relance de la consommation, comment redonner du pouvoir d’achat. Premièrement, en baissant immédiatement le prix de l’énergie, puisque le prix du Brut a été diminué par deux, il n’y a pas eu les répercussions à la pompe, et c’est scandaleux, et deuxièmement, en supprimant les niches fiscales, 75 milliards de niches fiscales, vous n’en supprimez ne serait-ce que 20 et vous pouvez donner immédiatement 1 000 € à 20 millions de foyers en France.

JEAN-PIERRE ELKABBACH
Mais, comment un plan Royal relancerait-il aujourd'hui l’économie ?

SEGOLENE ROYAL
Mais, par ce que je viens de vous dire, c'est-à-dire que je redonnerais du pouvoir d’achat…

JEAN-PIERRE ELKABBACH
Vous croyez que ça suffirait, à l’échelle de la crise, qui touche la planète toute entière ?

SEGOLENE ROYAL
Non, ça ne suffirait pas, mais je pense que ces mesures d’urgence font écho à un nouveau modèle de société. Quel est ce nouveau modèle de société? C'est d’orienter les flux financiers vers les besoins humains, parce que je pense qu’il y a un levier considérable de croissance dans la satisfaction des besoins humains, que ce soit dans le domaine de l’écologie, de la santé, de l’éducation, des transports, des déplacements, de l’énergie propre, et donc s’il y avait autant d’énergie, Jean-Pierre ELKABBACH, mise dans les grands travaux qui permettent de satisfaire les besoins humains, que ce soit dans les pays riches ou dans les pays pauvres, qu’il n’y en a été mis pour sauver le système financier, autant d’énergie politique, autant d’énergie…

JEAN-PIERRE ELKABBACH
Vous voulez dire à l’échelle mondiale.

SEGOLENE ROYAL
Autant d’énergie financière que ce qui vient d’être fait pour la finance et pour la banque, sans d’ailleurs obtenir de contrepartie sur la réforme de la gouvernance des banques, ce qu’il faut faire. S’il y avait donc autant d’énergie pour relancer l’économie et la croissance dans ces domaines qui sont immenses en terme de besoins humains, nous changerions de modèle de société à l’échelle planétaire.

JEAN-PIERRE ELKABBACH
Dans toute l’Europe, le chômage est en train d’augmenter. Tous les dirigeants, qu’ils soient conservateurs ou sociaux-démocrates, cherchent des alliances et des solutions. Aujourd'hui, est-ce qu’il faut un plan d’action sociale commun à toute l’Europe, si c’était possible ?

SEGOLENE ROYAL
Ce qu’il faut, c’est un plan de croissance commun à toute l’Europe, et de croissance durable, et cela c’est trop lent. Un seul exemple : pourquoi est-ce que la filière automobile est en difficultés en Europe ? C’est tout à fait anormal, alors qu’il y a le défi du réchauffement planétaire, c'est-à-dire la mise au point du véhicule du futur, des déplacements collectifs, du ferroutage.

JEAN-PIERRE ELKABBACH
Mais, vous avez des moyens de convaincre par exemple, madame MERKEL…

SEGOLENE ROYAL
Mais oui !

JEAN-PIERRE ELKABBACH
… de participer à un plan d’action européenne dont elle ne veut pas entendre parler ?

SEGOLENE ROYAL
Mais moi j’aurais les moyens de convaincre madame MERKEL.

JEAN-PIERRE ELKABBACH
Comment ? Qu’est-ce que vous lui diriez ?

SEGOLENE ROYAL
Pourquoi, d’ailleurs ? Parce qu’il y aurait eu un lien de confiance, il n’y aurait pas eu ce passif et cette condescendance qu’a eu Nicolas SARKOZY avec madame MERKEL, ce qui fait que l’alliance franco-allemande s’est beaucoup affaiblie. Ce que je propose, c’est la constitution d’un gouvernement de développement économique franco-allemand, qui permettrait justement de dégager une énergie industrielle dans tous ces domaines, sur lesquels nous avons une capacité à nous défendre.

JEAN-PIERRE ELKABBACH
Ce gouvernement économique franco-allemand, serait l’amorce d’un gouvernement économique de l’Europe.

SEGOLENE ROYAL
Oui, parce que les autres pays européens attendent…

JEAN-PIERRE ELKABBACH
Ce que veut Nicolas SARKOZY, aussi.

SEGOLENE ROYAL
Oui…

JEAN-PIERRE ELKABBACH
Aussi.

SEGOLENE ROYAL
Beaucoup dans les paroles, mais pas beaucoup dans les actes.

JEAN-PIERRE ELKABBACH
Mais, parce qu’il y a la réalité qui existe.

SEGOLENE ROYAL
Non.

JEAN-PIERRE ELKABBACH
Ils ne sont pas tous d’accord, même quand BROWN est à Paris, il veut mais il ne peut pas aller aussi loin que certains le souhaiteraient. Est-ce qu’il faut interdire…

SEGOLENE ROYAL
Et pourquoi… Attendez, mais pourquoi ont-il réussi à débloquer des milliards d’euros pour sauver les banques, le système financier ? Pourquoi est-ce qu’il n’y a pas la même énergie européenne pour lancer justement les grands projets européens de développement économique et de croissance ?

JEAN-PIERRE ELKABBACH
Mais, ils en ont le projet, mais apparemment c’est difficile à monter. Mais, il y a tellement de choses à vous demander. vous avez par exemple demandé que l’Etat entre dans les conseils d’administration et dans la gouvernance des banques qu’il aide, vous le répétez, là, mais messieurs FILLON et SARKOZY ont répété à votre intention qu’ils décideront, si c'est nécessaire, comme ils l’ont fait pour DEXIA, parce que jusqu’ici, l’Etat couvre et garantit le prêt des banques, mais il ne participe pas au capital. Est-ce que ça vous rassure, ça ?

SEGOLENE ROYAL
Mais c’est scandaleux ! C’est scandaleux que l’argent des contribuables ne soit pas en contrepartie accompagné d’une obligation pour les banques de changer leur comportement. Pourquoi aujourd'hui…

JEAN-PIERRE ELKABBACH
Mais on n’entre pas dans le gouvernement de la banque.

SEGOLENE ROYAL
Mais si ! Mais il faut y entrer ! Les autres pays l’ont fait, Gordon BROWN l’a fait, même aux Etats-Unis ils ont nationalisé les banques, c'est-à-dire les systèmes les plus libéraux. L’Etat, en contrepartie de l’argent qu’il met au nom du peuple, entre dans le conseil d’administration des banques. Pourquoi ? Parce que si l’Etat n’y est pas, il ne peut pas contrôler le système. Pourquoi est-ce que l’Etat, en France, ne décide pas aujourd'hui cette nationalisation partielle des banques ? Par pure idéologie et par connivence de classe, monsieur ELKABBACH, par connivence de classe.

JEAN-PIERRE ELKABBACH
Oui. Vous ne dites pas « partielle », est-ce que vous ajoutez « provisoire » ?

SEGOLENE ROYAL
Non, je pense qu’une fois que l’Etat est au capital des banques, il doit y rester, sinon ça va recommencer. Ils vont récidiver…

JEAN-PIERRE ELKABBACH
Mais alors…

SEGOLENE ROYAL
Un seul mot. Aujourd'hui, les prêts interbancaires n’ont pas repris, et le besoin de fonds de roulement des PME n’est toujours pas garanti et satisfait par les banques, c'est nos…

JEAN-PIERRE ELKABBACH
Ça commence à fonctionner.

SEGOLENE ROYAL
… ce sont les collectivités territoriales.

JEAN-PIERRE ELKABBACH
Mais vous avez une autre méthode plus rapide et plus efficace pour réactiver l’économie française ?

SEGOLENE ROYAL
Mais je viens…

JEAN-PIERRE ELKABBACH
Eh bien parce que vous dites que les banques ne fonctionnent pas assez vite, elles fonctionnent, et d’autre part, les banques aident les entreprises. La contrepartie c’est qu’elles aident les entreprises à recréer des emplois ou à permettre à des entreprises en difficultés, de fonctionner.

SEGOLENE ROYAL
Mais non, ce n’est toujours pas fait. Je vous le dis. Le crédit interbancaire est… interrogez les chefs d’entreprise, de PME…

JEAN-PIERRE ELKABBACH
C’est ce qu’on fait tous les jours.

SEGOLENE ROYAL
Eh bien, le crédit interbancaire est encore bloqué. Le déblocage de fonds pour les entreprises qui innovent n'est toujours pas fait aussi rapidement. Les crédits revolving des PME, qui leur permettent de garder leur fonds de roulement, n’est toujours pas repris par les banques. Donc, ce n'est pas vrai, à partir du moment où l’Etat n'est pas au Conseil d’administration, il n’obtient rien des banques.

JEAN-PIERRE ELKABBACH
Est-ce…

SEGOLENE ROYAL
Et donc il y a un gouffre entre les annonces et les actes. La réforme du financement des banquiers n’est toujours pas mise en place, les traders sont toujours payés en fonction des spéculations qu’ils font, donc la spéculation continue.

JEAN-PIERRE ELKABBACH
Est-ce qu’il faut interdire les plans sociaux et sanctionner ceux qui les déclenchent ?

SEGOLENE ROYAL
Non, il faut mettre en place la Sécurité sociale professionnelle.

JEAN-PIERRE ELKABBACH
C’est ce qu’il a dit, hier, dans son discours, à Rethel, et il a ajouté, tiens, c’est intéressant que vous me disiez ce que vous en pensez, il a demandé aux chefs d’entreprise, je le cite, de ne pas profiter de la crise pour justifier des réductions d’effectifs, pas de stratégie cynique et opportuniste et il promet que le gouvernement sera intraitable. Là aussi vous dites « c’est des mots » ?

SEGOLENE ROYAL
Aujourd'hui, les licenciements qui relèvent des plans sociaux ne sont, ne comptent que pour 3 % de la totalité des licenciements, donc il faut interdire les plans sociaux, comme je l’ai dit, dans les entreprises qui font des profits et exiger le remboursement des aides publiques, ça les calmera, et sur les entreprises qui sont en difficultés, il faut que lorsqu’elles ont un plan social à mettre en place, elles puissent bénéficier, mais d’une vraie Sécurité sociale professionnelle, qui n'est pas ce qu’a annoncé Nicolas SARKOZY, parce que son dispositif est extrêmement limité. Moi, ce que je demande, comme d’ailleurs je l’ai expérimenté dans la région que je préside et c'est le système généralisé dans les pays du Nord de l’Europe, c’est que pour aider une entreprise, c'est du gagnant/gagnant, c'est-à-dire on aide une entreprise à se remettre d’aplomb et à conquérir de nouveaux marchés, à mettre au point de nouveaux produits, et pendant ce temps-là, les salariés, au lieu d’être licenciés, continuent à percevoir leur salaire, une formation professionnelle qui leur permet d’être bien adaptée, soit aux besoins de l’entreprise…

JEAN-PIERRE ELKABBACH
Ça s’appelle les Contrats de transition professionnelle.

SEGOLENE ROYAL
Non, ces Contrats de transition professionnelle, c’est un bout de la Sécurité sociale professionnelle, ce n’est pas la totalité.

JEAN-PIERRE ELKABBACH
On ne reste pas là-dessus, parce qu’on ne va pas faire toute la discussion, mais depuis sa victoire, ou votre défaite, il y a un an et demi, est-ce que vous lui accordez au moins une, une seule initiative positive ou une décision efficace ?

SEGOLENE ROYAL
Sur la Sécurité routière, peut-être. Sur… Je ne vois pas. Je ne vois pas, parce que je vais vous dire…

JEAN-PIERRE ELKABBACH
Par exemple, le sommet obtenu, par exemple, le 15, le jour important du Parti socialiste, ça, au passage, c’est une coïncidence, le Sommet des 20 à Washington, ce n’est pas important ?

SEGOLENE ROYAL
Mais, ce qui est important, c'est ce qui en découle, c'est la moindre des choses. Mais…

JEAN-PIERRE ELKABBACH
Mais, au moins que ça ait lieu pour qu’il y ait quelque chose qui en découle.

SEGOLENE ROYAL
La France est présidente de l’Union européenne, la moindre des choses c’est qu’il y ait des réunions. Le problème c’est ce qu’il en sort. Or, aujourd'hui, qu’est-ce que l’on observe ? Que c’est un pansement sur une jambe de bois, là, ce qui vient de sortir. Donc, il faut vraiment mettre en place un dispositif qui change le système en profondeur. Je vais vous dire, monsieur ELKABBACH, quand même, le principal problème, qu’est-ce qu’ils voient les Français ? Ils voient qu’il y a des flux d’argent qui tout d’un coup sortent des caisses et ils voient que d’un autre côté, ceux qui sont les coupables de la crise reçoivent ces flux d’argent, sans que l’on exige en contrepartie une modification de leur comportement et ceux qui subissent la crise, eux, n’ont que leurs yeux pour pleurer, donc ça, ce n’est pas possible, donc c’est une autre répartition de la richesse.

JEAN-PIERRE ELKABBACH
Un mot. La tension est en train de monter, c'est normal, à quelques jours du vote des militants au PS. C’est classique. Pour être clair, si vous l’emportez ou si vous ne l’emportez pas à Reims, est-ce que vous resterez en route pour 2012 ?

SEGOLENE ROYAL
Mais, je ne veux pas parler de ça maintenant. Regardez l’écart entre cette préoccupation-là et ce que vivent aujourd'hui les gens. Je ne veux pas parler de ça aujourd'hui. Vous savez, moi, j’attends très sereinement le vote des militants, avec une offre politique, qui a d’ailleurs anticipé la crise, puisqu’il y a un an, un an et demi, même dans mon projet présidentiel, il y avait déjà toutes ces propositions qui sont faites entre la Sécurité sociale professionnelle, le contrôle des banques, la création d’une banque publique d’aide aux PME…

JEAN-PIERRE ELKABBACH
Tout ce que vous avez dit dès le début de l’émission.

SEGOLENE ROYAL
Mais bien sûr, et je l’offre à l’actuel gouvernement, sans droit d’auteur, vous voyez, parce que je pense que la France a besoin qu’on aille dans la bonne direction.

JEAN-PIERRE ELKABBACH
Merci Ségolène ROYAL, et revenez quand vous voulez sur EUROPE 1.

SEGOLENE ROYAL
Merci beaucoup.

MARC-OLIVIER FOGIEL
A mon avis, vous allez revenir dans instant, madame ROYAL, avec Nicolas CANTELOUP. Vous aimez ?

SEGOLENE ROYAL
Ah, ça dépend !

MARC-OLIVIER FOGIEL
Eh bien vous entendrez ça.

SEGOLENE ROYAL
J’ai le sens de l’humour, moi ! Je ne porte pas plainte contre ma poupée vaudou !

MARC-OLIVIER FOGIEL
 Merci madame ROYAL.

JEAN-PIERRE ELKABBACH
Mais contre toute attaque à la vie privée. Ça, oui.

SEGOLENE ROYAL
Ça, oui, quand il y a… oui, bien sûr.

MARC-OLIVIER FOGIEL
Ce n’est pas le genre de Nicolas CANTELOUP.

SEGOLENE ROYAL
Quand il y a des photos volées, oui, mais quand il y a des caricatures drôles, non, parce que sinon... où ça s’arrête alors. Si Nicolas SARKOZY porte plainte contre une poupée qui le caricature, bientôt il portera plainte contre le CANARD ENCHAINE, contre MARIANNE, contre « Les Guignols de l’info », c'est quand même très dangereux ! C’est très dangereux.

JEAN-PIERRE ELKABBACH
Mais vous verrez, si un jour vous arrivez à l’Elysée, vous en ferez autant.

SEGOLENE ROYAL
Non, absolument pas.

JEAN-PIERRE ELKABBACH
Allez…

SEGOLENE ROYAL
Je garderai mon sens de l’humour.

MARC-OLIVIER FOGIEL
Alors, gardez le sens de l’humour avec nous. Avec Nicolas CANTELOUP, c’est dans un instant. A suivre, vos commentaires sur l’actualité. Merci madame ROYAL d’être venue sur EUROPE 1 ce matin.
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28 octobre
Ségolène Royal était l'invitée ce matin des "4 vérités" de France 2.

La vidéo:

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22 octobre

Ségolène Royal était interviewée au Journal de 18 heures sur Europe 1. Ecouter l'interview.

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9 octobre
Voir l'interview de Ségolène Royal sur RTL le 9 octobre en vidéo

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8 octobre

Il est allé au chevet des pêcheurs. Rien.

Il a couru au chevet de Gandrange. Moins que rien.

Il s’est rendu au chevet des banlieues. Plus rien.

Il a été au chevet de l’environnement avec le Grenelle. Plus un sou.

Au chevet de Renault Sandouville, il s’est fait huer et rien n’est réglé.

A chaque fois que le médecin se déplace, la santé des patients s’aggrave. On préférerait finalement qu’il reste chez lui…

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2 octobre
La motion "L'espoir à gauche, fièr(e)s d'être socialistes" est en ligne. 

+ Téléchargez la motion  "L'espoir à gauche, fièr(e)s d'être socialistes"

+ Signez la motion
+ Voir les signataires

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1 octobre
" Bonsoir le Vaucluse ! Bonsoir Angers ! Bonsoir toutes les régions ! Bonsoir l'Ardèche ! Bonsoir La Rochelle !
Je vois les Ch'tis là-bas ! Le 92 !
Bonsoir, et merci à vous, merci d'être là… La Touraine, la Bretagne, la Provence là-bas !
Et la fraternité, partout !

Fraternité ! Fraternité ! Et merci à tous les artistes qui sont venus là, depuis le début. Merci à Neg’Marrons, merci à Josiane de chez Renault, merci à Yannick de nous avoir envoyé ce message, merci à Bernie et à Trust. Il y a d’ailleurs dans la chanson de Trust, il y a longtemps que je ne lavais pas écoutée, une phrase qui prend pour moi un sens très fort aujourd'hui, à un moment ça dit cette chanson : «  Cesse de faire le point, serre plutôt le poing. Relève la tête, je suis là, tu n'es pas seul. »






Et ce soir j'ai envie de vous confier trois certitudes. Pourquoi je suis là et pourquoi vous êtes là. Ensuite, la France que nous voulons et ce que nous refusons. Et enfin, pourquoi nous faisons une fête de la fraternité en ces temps difficiles.

D'abord, ce soir, la fraternité, elle est réussie, parce qu'être fraternel c'est d'abord être ensemble, et être ensemble très nombreux.

Alors, je sais. La crise est là. On nous a même intimé l'ordre de ne pas nous réunir. Avec des airs d'inquisiteurs un peu aigris, on m'a dit : « Mais toi, tu fais la fête alors que la crise financière est là ? »
Comme si certains puissants et ceux qui les soutiennent, et qui ont plongé, par leur cupidité, le monde dans cette crise pouvaient interdire au peuple de se rassembler et de partager des élans d'espérance. Et de chanter. Eh bien non, nous sommes là !

Nous sommes là, et d'abord, dans toutes les histoires, le chant a porté les révoltes : la Marseillaise, l'Internationale, les Soldats de l'an II, le Chant des partisans des résistants martyrisés, le Temps des cerises de la Commune, le Chiffon rouge des luttes ouvrières…

Et bien, ce soir aussi, la musique porte notre exigence commune d'un monde plus juste et d'un monde plus libre.

Salut à vous, ces milliers de visages de la France qui sait que les temps sont durs, mais que nous restons debout car nous avons soif d'humanité. Se rassembler pour être heureux ensemble, vibrer aux mêmes émotions, s'engager dans les mêmes combats c'est tout simplement ce dont le monde a besoin. Non au cynisme non à la résignation. Oui à la confiance, oui à la volonté de nous élever tous ensemble.

Et puis, ne l'oublions pas, les forces conservatrices ont toujours utilisé la peur pour que les gens se replient, pour qu'ils se recroquevillent, pour qu'ils désespèrent… et pour qu'au final l'aigreur, la jalousie l'emportent et que le voisin ou le différent soient vus comme l'ennemi.

Alors, pourquoi suis-je là ?

Je suis là, parce que vous êtes là ! Hommes et femmes de tous âges et de toutes conditions. Je suis là parce que nous avons en commun de vouloir un autre monde.

Pourquoi j'avance encore ? Pourquoi je ne veux pas laisser ceux qui hier étaient là, qui sont là aujourd'hui, ceux qui seront là, demain et qui espèrent encore ?

Pourquoi après trois ans de combats et d'épreuves je suis encore debout devant vous ? Et en plus (ce qui aggrave mon cas) heureuse d'être avec vous ?

On me dit « il faut relativiser les épreuves Ségolène, c'est de la politique ! C'est normal, tous ces coups qui pleuvent» !

Relativisons donc, puisqu'on nous le demande. Depuis trois ans, il y a eu la « riante » primaire, la  « courtoise » présidentielle, les « gentils » coups bas, les « tendres » attaques, les «doux » cambriolages, les « amicales » pressions et les charmantes épreuves personnelles... Et depuis un an et demi, je relativise encore plus. Certains qui s'éloignent, d'autres qui trahissent avec grâce, d'autres qui méprisent coquettement ! Et les porte-flingues de l'Elysée qui m'ont conseillé publiquement de consulter médicalement pensant que je perdais la tête. Et de s'étonner : mais elle  est encore debout ! Et en plus elle continue !

C'est parce que malgré tout cela, partout où je vais, je sens viscéralement - et cela dépasse de loin ma personne, nos personnes -, je sens viscéralement que des millions d'hommes et de femmes soutiennent, encouragent et se demandent désespérément si la politique sert à quelque chose pour améliorer leur sort et celui de chacun. Et  même ici, dans ce Zénith, je sais que certains se le demandent. Et c'est pour cela que je suis là.

Je suis là, aussi, parce que le combat social est là. Et je salue à nouveau les salariés de Renault  qui sont victimes de 6 000 suppressions d'emplois alors que le patron et les actionnaires se sont augmentés, les postiers qui sont dans la salle et qui luttent contre la privatisation du service public et tous ceux qui subissent la loi d'un monde sans règles.

Alors, ces règles, je vous propose que nous les inventions ensemble et que nous les imposions ensemble.
Car enfin, nous sommes la cinquième puissance du monde et nous comptons des millions de travailleurs pauvres. Mais ce n'est pas juste ! On nous dit que c'est au nom de la compétition mondiale, mais ce n'est pas juste. J'ai dit que les artistes pouvaient, en une chanson, en une phrase - et vous en avez eu la preuve et, tout au long de cette soirée, vous le découvrirez à nouveau – en une chanson et en une phrase, on peut parfois dire plus beaucoup plus qu’un discours.

Et puisque je parle de travailleurs pauvres, j'ai envie que Coluche soit parmi nous. Parce que, nous le savons, 40 % de ceux qui vont chercher leur repas dans les Restaurants du cœur sont des salariés. Oui vous l'avez entendu, ce sont des salariés précaires, dans la cinquième puissance du monde ! Et Coluche disait ceci : « Ils vont être content les pauvres d'apprendre qu'ils vivent dans un pays riche »…

Alors, est-ce qu'il est possible de répartir autrement les richesses ? Nous en avons la certitude, bien sûr !

Et moi, je veux une France où les petits retraités se demanderont plus s'il faut faire un repas à midi ou le soir, s'il faut économiser sur l'électricité ou sur le gaz pour pouvoir passer l'hiver.

Je veux une France où je n'entendrai plus les enfants des cités me demander, «  Mais, M'dame, pourquoi ils ne nous aiment pas ? »

Je veux une France où l'on n'entendra plus les anciens dans les villages  me demander pourquoi il n'y a plus de docteur.

Sommes-nous condamnés à entendre des professeurs dire : « On n'y arrive plus » ?

Sommes-nous condamnés à entendre des jeunes dire : « Je n'ai pas peur de l'avenir. J'ai peur de ne plus en avoir » ?

Moi je veux, pour la France, une école qui donne à tous les enfants la chance de réussir et donc la liberté de choisir sa vie.

Je veux que la France soit capable d'accueillir tous ses jeunes. Qu'elle leur transmette les œuvres et les savoirs d'hier et d'aujourd'hui, et ceux de demain. Qu'elle aide chacun à réussir sa vie et à choisir sa voie et que ce privilège ne soit pas réservé à quelques-uns. Parce que la politique c'est d'abord le devoir de transmission.

Je veux que en France le travail soit respecté dans des entreprises qui auront les moyens d'innover et de bien payer leurs salariés.

Et enfin – on pourrait penser que c'est le bon sens-même, mais non, puisque le monde marche sur la tête – moi, je veux un monde, nous voulons un monde où le système financier n'est pas au service de lui-même, il est au service de l'économie. Et l'économie, elle n'est pas au service du profit pour quelques-uns, mais elle est pour le bien être des hommes et des femmes qui la font tourner.

Voilà, le bon ordre des choses. Tout le reste, c'est le désordre organisé par quelques uns pour leur seul intérêt. Et d'ailleurs, dites-moi donc, le mot actionnaire n'apparait pas, il me semble, dans la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen ?

Permettez-moi de saluer ce soir la victoire des ouvrières d'Arena. Vous avez entendu, Arena ? Ce sont les ouvrières qui fabriquaient les maillots de bains de compétition. Certains d’ailleurs les trouvent mignons, ces maillots de bain… Ce que je trouve moins mignon, et même carrément abject, c'est que leur employeur, qui faisait des bénéfices conséquents, avait délocalisé en Chine, laissant sur le carreau des femmes qui travaillaient dans l'entreprise depuis 20 ou 30 ans. Jetées comme un vieux maillot de bain en quelque sorte.

L'entreprise a été condamnée, parce que ces femmes n'ont pas baissé les bras. L'entreprise a été condamnée à leur verser 50 000 euros chacune.

L'une de ces ouvrières a dit : « Le tribunal a choisi la vie des gens face aux intérêts des actionnaires ». Et sa copine a ajouté : « Cela a été une joie, pas seulement pour l'argent, je ne vais pas cracher là-dessus, mais parce que les patrons vont y réfléchir à deux fois avant de larguer une usine qui gagne. »

Non ! Non, Tous les coups ne sont pas permis.

Que les entreprises soient attentives à leur marge, quoi de plus normal ?
Qu'il faille, dans certains secteurs, produire aussi au plus près des nouveaux marchés qui s'ouvrent, pourquoi pas ?
Mais qu'on ne nous raconte pas, comme le patron d'Arena, comme celui de Gandrange et comme tant d
'autres, que c'est la seule solution.

A quand l'interdiction de délocaliser et de licencier avec obligation de rembourser les aides publiques si l'entreprise fait des bénéfices ?

Vous voyez ? C'est avec une capacité de révolte intacte que l'on refusera de se courber, de réduire la politique à la gestion, de s'abandonner à tous les accommodements  : « C'est comme ça, on y peut rien ». Et bien non, ça n'est pas « comme ça » on peut changer les choses !

Et nous changerons, parce que nous sommes le changement ! Nous, la gauche ! Parce que ça a encore du sens de dire « la gauche ».  Beaucoup voudraient que la frontière n’existe plus, qu’elle soit floue. Oui la gauche doit se ressaisir, car être à gauche c’est avoir une lucidité radicale sur nos atouts, sur l’énergie et la force des hommes et des femmes, ici en France et dans le monde, qui ne demandent qu’à faire avancer notre pays pour peu qu’on nous entraîne. Et que personne ne soit laissé sur le bord du chemin !

Porter encore et toujours les valeurs humaines, les valeurs sociales, la gauche qui ouvre, la gauche qui rassemble, la gauche qui construit, quand pendant ce temps nos adversaires verrouillent, divisent et détruisent avec l’arrogance de ceux qui pensent qu’on ne peut plus les atteindre  !!! Cela, je ne le veux pas ! Il faut choisir : Courber l’échine ou relever la tête ? Qu’avez-vous choisi ? Relever la tête.

La gauche doit être là malgré ses imperfections, ses atermoiements, ses  frictions. La gauche doit être là pour faire émerger cette nouvelle France qui attend qu’on la réveille.

Nelson Mandela a dit une chose très belle à laquelle je pense souvent. « Au fur et à mesure que nous laissons briller notre  lumière, nous donnons aux autres la permission d’en faire autant. » Cela veut dire que nous devons essayer d’être meilleurs, plus généreux, plus joyeux que la société que nous voulons transformer. Voilà ce que nous devons faire, vous, moi, chacun de nous, là où nous sommes, tels que nous sommes, socialistes, citoyens, à gauche, au-delà...

Qu’est ce que le rôle d’un homme ou d’une femme engagée si ce n’est de changer le cours des choses ? Je voudrais prendre deux exemples. L’avenir de la planète et la crise financière. Changer le cours des choses c’est tellement indispensable pour l’avenir de la planète.

Quoi de plus insupportable que ces discours sans lendemain, ces tigres de papier qui s’écroulent deva
nt le premier lobby venu, pour remettre en cause le principe élémentaire du « pollueur, payeur ».

Cette indifférence – coupable - me fait penser a une phrase de Woody Allen, lorsqu’on lui demandait s’il avait peur de mourir, il répondait : «  Ce n’est pas que j’ai peur de mourir. Mais je ne voudrais pas être là quand ca arrivera. ». C’est ce qui se passe et je pourrais vous en dire beaucoup plus, sur la planète et sur les chances et les trésors que recèle le développement durable. Et j’aurai l’occasion de le faire.

Un mot sur ce système financier en folie qui s’autodétruit sous nos yeux. Il entraine dans sa chute des millions de petits épargnants. Il jette à la rue non seulement des millions de petits propriétaires les plus grands établissements bancaires. Il entraîne aussi des grands établissements bancaires. Il propage sa crise à la planète entière.

Alors, paniqués, les ennemis de l’Etat l’appellent à leur secours. Les ultra-libéraux retournent leur veste.
Et le gouvernement Bush a injecté en quelques heures 700 milliards de dollars - soit trente fois l’aide publique au développement - qui étaient introuvables, il y a quelques semaines, pour mettre fin aux émeutes de la faim.
Soulagement de ceux qui ont entraîné le système dans le mur : leur fortune est faite et ils ne paieront pas les pots cassés.

Et dans ce ch
amp de ruines émerge cependant une bonne nouvelle. On commence à comprendre qu’il faut radicalement changer de système.

Mais alors, pourquoi alors que les temps sont durs, pourquoi une fête de la fraternité ? « Le grand rayon de l’art, c’est la fraternité », disait Victor Hugo. Et ce soir, je vous invite à un voyage, un voyage artistique venu de tous les coins du monde et de toutes les générations et de tous les genres de musique, et du cinéma et du théâtre. Un voyage autour de la fraternité.

La fraternité, pour moi, c’est encore mieux que la solidarité. Parce que c’est la fraternité qui la fonde et lui donne ce « sentiment d’humanité » sans lequel la politique serait un simple métier sans âme, une simple transaction entre intérêts bien compris.

La fraternité, ce n’est pas de la compassion ou de la pitié. La fraternité, ce n’est pas la politique des bons sentiments. La fraternité, ce n’est pas s’embrasser les uns les autres avec un sourire hébété bien sûr, même si ça n’est déjà pas si mal. La fraternité c’est d’abord penser à l’autre toujours. Parce que ce qui arrive de mauvais à l’autre ou qu’il soit, fini par générer quelque chose de mauvais pour soi même. Et aussi parce que ce qui arrive de bon à l’autre fini par créer du bonheur chez soi.

La fraternité on n’en a jamais eu autant besoin qu’aujourd’hui car ce qui vacille sous nos yeux, c’est tout un sys
tème inégalitaire et qu’un autre doit se préparer. La fraternité c’est la volonté d’humanité. N’en doutons pas, n’hésitons pas : l’avenir, le désir d’avenir, il est avec nous.

Mes amis, il est temps de partager la suite de notre concert mais je voudrais vous dire, avant de conclure, quelques mots plus personnels.

J’ai appris qu’il faut savoir  perdre sans amertume pour pouvoir un jour gagner sans triomphalisme. Sans ce chemin étroit, chaotique d’après la défaite, sans ces regrets qui vous submergent parfois, sans ce retour lucide sur soi même, ceux qui s’en vont, ceux qui s’éloignent, ces questions incessantes que l’on se pose, «  qu’est ce que j’aurais du faire ?

Qu’est ce que j’ai raté ?

J’ai appris la dure loi de la politique, mais aussi la joie immense des rassemblements populaires comme ce soir.

J’ai découvert grâce à vous que j’avais de l’endurance. C’est un jeu souvent cruel et même si j’ai toujours du mal à comprendre la férocité de certains coups, si je les ai encaissés, c’est parce que j’ai souvent pensé à Cyrano de Bergerac qui disait avec panache : « On n’abdique pas l’honne
ur d’être une cible. »

Car lutter au nom des autres, c’est aussi une formidable chance, des vibrations extraordinaires, et voyez comment les luttes sociales donnent un courant intense, voyez la dignité, la colère qui gronde, mais aussi la joie qui enfle, l’espérance qui entraîne et la certitude de participer à l’histoire et oserais-je le dire à quelque chose qui se lève et… (la salle : ne s’arrêtera pas).

Et connaissez-vous ce joli mot d’Aimé Césaire : « L’heure de nous même a sonné ».
Oui, l’heure d’un nouvel élan a sonné, je vous le dis, sans regret du passé et sans peur de l’avenir.
Jamais je n’ai mis un genou à terre. Jamais je n’ai songé à abandonner.  Jamais je n’ai renié une seule de mes valeurs. Jamais, je n’ai lâché prise sur ce que je crois juste, avec vous et pour nous tous.

Je suis là aujourd’hui, je serai là demain. Rien ne me fera reculer sur ce chemin que j’ai choisi et sur lequel nous marchons ensemble : donner à chaque citoyen, chaque jeune, chaque ancien, oui chaque ancien aussi, le droit de bâtir son désir d’avenir. Alors laissons la la fatigue, laissons le découragement, laissons le renoncement. Restons ensemble, lucides et déterminés.

Oui, tous ensemble. Fraternité."
par Thomas publié dans : Ségolène communauté : Soutiens à Ségolène Royal
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