" Bonsoir le Vaucluse ! Bonsoir Angers ! Bonsoir toutes les régions ! Bonsoir l'Ardèche ! Bonsoir La Rochelle ! Je vois les Ch'tis là-bas ! Le 92 ! Bonsoir, et merci à vous, merci d'être là… La Touraine, la Bretagne, la Provence là-bas ! Et la fraternité, partout !
Fraternité ! Fraternité ! Et merci à tous les artistes qui sont venus là, depuis le début. Merci à Neg’Marrons, merci à
Josiane de chez Renault, merci à Yannick de nous avoir envoyé ce message, merci à Bernie et à Trust. Il y a d’ailleurs dans la chanson de Trust, il y a longtemps que je ne lavais pas écoutée, une phrase qui prend pour moi un sens très fort aujourd'hui, à un moment ça dit cette
chanson : « Cesse de faire le point, serre plutôt le poing. Relève la tête, je suis là, tu n'es pas seul. »
Et ce soir j'ai envie de vous confier trois certitudes. Pourquoi je suis là et pourquoi vous êtes là. Ensuite, la France
que nous voulons et ce que nous refusons. Et enfin, pourquoi nous faisons une fête de la fraternité en ces temps difficiles.
D'abord, ce soir, la fraternité, elle est réussie, parce qu'être fraternel c'est d'abord être ensemble, et être ensemble très nombreux.
Alors, je sais. La crise est là. On nous a même intimé l'ordre de ne pas nous réunir. Avec des airs d'inquisiteurs un peu aigris, on m'a dit : « Mais toi, tu fais la fête alors que la crise
financière est là ? »
Comme si certains puissants et ceux qui les soutiennent, et qui ont plongé, par leur cupidité, le monde dans cette crise pouvaient interdire au peuple de se rassembler et de partager des élans
d'espérance. Et de chanter. Eh bien non, nous sommes là !
Nous sommes là, et d'abord, dans toutes les histoires, le chant a porté les révoltes : la Marseillaise, l'Internationale, les Soldats de l'an II, le Chant des partisans des résistants martyrisés,
le Temps des cerises de la Commune, le Chiffon rouge des luttes ouvrières…
Et bien, ce soir aussi, la musique porte notre exigence commune d'un monde plus juste et d'un monde plus libre.
Salut à vous, ces milliers de visages de la France qui sait que les temps sont durs, mais que nous restons debout car nous avons soif d'humanité. Se rassembler pour être heureux ensemble, vibrer
aux mêmes émotions, s'engager dans les mêmes combats c'est tout simplement ce dont le monde a besoin. Non au cynisme non à la résignation. Oui à la confiance, oui à la volonté de nous élever tous
ensemble.
Et puis, ne l'oublions pas, les forces conservatrices ont toujours utilisé la peur pour que les gens se replient, pour qu'ils se recroquevillent, pour qu'ils désespèrent… et pour qu'au final
l'aigreur, la jalousie l'emportent et que le voisin ou le différent soient vus comme l'ennemi.
Alors, pourquoi suis-je là ?
Je suis là, parce que vous êtes là ! Hommes et femmes de tous âges et de toutes conditions. Je suis là parce que nous avons en commun de vouloir un autre monde.
Pourquoi j'avance encore ? Pourquoi je ne veux pas laisser ceux qui hier étaient là, qui sont là aujourd'hui, ceux qui seront là, demain et qui espèrent encore ?
Pourquoi après trois ans de combats et d'épreuves je suis encore debout devant vous ? Et en plus (ce qui aggrave mon cas) heureuse d'être avec vous ?
On me dit « il faut relativiser les épreuves Ségolène, c'est de la politique ! C'est normal, tous ces coups qui pleuvent» !
Relativisons donc, puisqu'on nous le demande. Depuis trois ans, il y a eu la « riante » primaire, la « courtoise » présidentielle, les « gentils » coups bas, les « tendres » attaques, les
«doux » cambriolages, les « amicales » pressions et les charmantes épreuves personnelles... Et depuis un an et demi, je relativise encore plus. Certains qui s'éloignent, d'autres qui trahissent
avec grâce, d'autres qui méprisent coquettement ! Et les porte-flingues de l'Elysée qui m'ont conseillé publiquement de consulter médicalement pensant que je perdais la tête. Et de s'étonner : mais
elle est encore debout ! Et en plus elle continue !
C'est parce que malgré tout cela, partout où je vais, je sens viscéralement - et cela dépasse de loin ma personne, nos personnes -, je sens viscéralement que des millions d'hommes et de femmes
soutiennent, encouragent et se demandent désespérément si la politique sert à quelque chose pour améliorer leur sort et celui de chacun. Et même ici, dans ce Zénith, je sais que certains se
le demandent. Et c'est pour cela que je suis là.
Je suis là, aussi, parce que le combat social est là. Et je salue à nouveau les salariés de Renault qui sont victimes de 6 000 suppressions d'emplois alors que le patron et les actionnaires
se sont augmentés, les postiers qui sont dans la salle et qui luttent contre la privatisation du service public et tous ceux qui subissent la loi d'un monde sans règles.
Alors, ces règles, je vous propose que nous les inventions ensemble et que nous les imposions ensemble.
Car enfin, nous sommes la cinquième puissance du monde et nous comptons des millions de travailleurs pauvres. Mais ce n'est pas juste ! On nous dit que c'est au nom de la compétition mondiale, mais
ce n'est pas juste. J'ai dit que les artistes pouvaient, en une chanson, en une phrase - et vous en avez eu la preuve et, tout au long de cette soirée, vous le découvrirez à nouveau – en une
chanson et en une phrase, on peut parfois dire plus beaucoup plus qu’un discours.
Et puisque je parle de travailleurs pauvres, j'ai envie que Coluche soit parmi nous. Parce que, nous le savons, 40 % de ceux qui vont chercher leur repas dans les Restaurants du cœur sont des
salariés. Oui vous l'avez entendu, ce sont des salariés précaires, dans la cinquième puissance du monde ! Et Coluche disait ceci : « Ils vont être content les pauvres d'apprendre qu'ils vivent dans
un pays riche »…
Alors, est-ce qu'il est possible de répartir autrement les richesses ? Nous en avons la certitude, bien sûr !
Et moi, je veux une France où les petits retraités se demanderont plus s'il faut faire un repas à midi ou le soir, s'il faut économiser sur l'électricité ou sur le gaz pour pouvoir passer
l'hiver.
Je veux une France où je n'entendrai plus les enfants des cités me demander, « Mais, M'dame, pourquoi ils ne nous aiment pas ? »
Je veux une France où l'on n'entendra plus les anciens dans les villages me demander pourquoi il n'y a plus de docteur.
Sommes-nous condamnés à entendre des professeurs dire : « On n'y arrive plus » ?
Sommes-nous condamnés à entendre des jeunes dire : « Je n'ai pas peur de l'avenir. J'ai peur de ne plus en avoir » ?
Moi je veux, pour la France, une école qui donne à tous les enfants la chance de réussir et donc la liberté de choisir sa vie.
Je veux que la France soit capable d'accueillir tous ses jeunes. Qu'elle leur transmette les œuvres et les savoirs d'hier
et d'aujourd'hui, et ceux de demain. Qu'elle aide chacun à réussir sa vie et à choisir sa voie et que ce privilège ne soit pas réservé à quelques-uns. Parce que la politique c'est d'abord le devoir
de transmission.
Je veux que en France le travail soit respecté dans des entreprises qui auront les moyens d'innover et de bien payer leurs salariés.
Et enfin – on pourrait penser que c'est le bon sens-même, mais non, puisque le monde marche sur la tête – moi, je veux un monde, nous voulons un monde où le système financier n'est pas au service
de lui-même, il est au service de l'économie. Et l'économie, elle n'est pas au service du profit pour quelques-uns, mais elle est pour le bien être des hommes et des femmes qui la font tourner.
Voilà, le bon ordre des choses. Tout le reste, c'est le désordre organisé par quelques uns pour leur seul intérêt. Et d'ailleurs, dites-moi donc, le mot actionnaire n'apparait pas, il me semble,
dans la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen ?
Permettez-moi de saluer ce soir la victoire des ouvrières d'Arena. Vous avez entendu, Arena ? Ce sont les ouvrières qui
fabriquaient les maillots de bains de compétition. Certains d’ailleurs les trouvent mignons, ces maillots de bain… Ce que je trouve moins mignon, et même carrément abject, c'est que leur employeur,
qui faisait des bénéfices conséquents, avait délocalisé en Chine, laissant sur le carreau des femmes qui travaillaient dans l'entreprise depuis 20 ou 30 ans. Jetées comme un vieux maillot de bain
en quelque sorte.
L'entreprise a été condamnée, parce que ces femmes n'ont pas baissé les bras. L'entreprise a été condamnée à leur verser 50 000 euros chacune.
L'une de ces ouvrières a dit : « Le tribunal a choisi la vie des gens face aux intérêts des actionnaires ». Et sa copine a ajouté : « Cela a été une joie, pas seulement pour l'argent, je ne vais
pas cracher là-dessus, mais parce que les patrons vont y réfléchir à deux fois avant de larguer une usine qui gagne. »
Non ! Non, Tous les coups ne sont pas permis.
Que les entreprises soient attentives à leur marge, quoi de plus normal ?
Qu'il faille, dans certains secteurs, produire aussi au plus près des nouveaux marchés qui s'ouvrent, pourquoi pas ?
Mais qu'on ne nous raconte pas, comme le patron d'Arena, comme celui de Gandrange et comme tant d'autres, que
c'est la seule solution.
A quand l'interdiction de délocaliser et de licencier avec obligation de rembourser les aides publiques si l'entreprise fait des bénéfices ?
Vous voyez ? C'est avec une capacité de révolte intacte que l'on refusera de se courber, de réduire la politique à la gestion, de s'abandonner à tous les accommodements : « C'est comme ça, on
y peut rien ». Et bien non, ça n'est pas « comme ça » on peut changer les choses !
Et nous changerons, parce que nous sommes le changement ! Nous, la gauche ! Parce que ça a encore du sens de dire « la gauche ». Beaucoup voudraient que la frontière n’existe plus, qu’elle
soit floue. Oui la gauche doit se ressaisir, car être à gauche c’est avoir une lucidité radicale sur nos atouts, sur l’énergie et la force des hommes et des femmes, ici en France et dans le monde,
qui ne demandent qu’à faire avancer notre pays pour peu qu’on nous entraîne. Et que personne ne soit laissé sur le bord du chemin !
Porter encore et toujours les valeurs humaines, les valeurs sociales, la gauche qui ouvre, la gauche qui rassemble, la
gauche qui construit, quand pendant ce temps nos adversaires verrouillent, divisent et détruisent avec l’arrogance de ceux qui pensent qu’on ne peut plus les atteindre !!! Cela, je ne le veux
pas ! Il faut choisir : Courber l’échine ou relever la tête ? Qu’avez-vous choisi ? Relever la tête.
La gauche doit être là malgré ses imperfections, ses atermoiements, ses frictions. La gauche doit être là pour faire émerger cette nouvelle France qui attend qu’on la réveille.
Nelson Mandela a dit une chose très belle à laquelle je pense souvent. « Au fur et à mesure que nous laissons briller notre lumière, nous donnons aux autres la permission d’en faire autant. »
Cela veut dire que nous devons essayer d’être meilleurs, plus généreux, plus joyeux que la société que nous voulons transformer. Voilà ce que nous devons faire, vous, moi, chacun de nous, là où
nous sommes, tels que nous sommes, socialistes, citoyens, à gauche, au-delà...
Qu’est ce que le rôle d’un homme ou d’une femme engagée si ce n’est de changer le cours des choses ? Je voudrais prendre deux exemples. L’avenir de la planète et la crise financière. Changer le
cours des choses c’est tellement indispensable pour l’avenir de la planète.
Quoi de plus insupportable que ces discours sans lendemain, ces tigres de papier qui s’écroulent devant le
premier lobby venu, pour remettre en cause le principe élémentaire du « pollueur, payeur ».
Cette indifférence – coupable - me fait penser a une phrase de Woody Allen, lorsqu’on lui demandait s’il avait peur de mourir, il répondait : « Ce n’est pas que j’ai peur de mourir. Mais je
ne voudrais pas être là quand ca arrivera. ». C’est ce qui se passe et je pourrais vous en dire beaucoup plus, sur la planète et sur les chances et les trésors que recèle le développement durable.
Et j’aurai l’occasion de le faire.
Un mot sur ce système financier en folie qui s’autodétruit sous nos yeux. Il entraine dans sa chute des millions de petits épargnants. Il jette à la rue non seulement des millions de petits
propriétaires les plus grands établissements bancaires. Il entraîne aussi des grands établissements bancaires. Il propage sa crise à la planète entière.
Alors, paniqués, les ennemis de l’Etat l’appellent à leur secours. Les ultra-libéraux retournent leur veste.
Et le gouvernement Bush a injecté en quelques heures 700 milliards de dollars - soit trente fois l’aide publique au développement - qui étaient introuvables, il y a quelques semaines, pour mettre
fin aux émeutes de la faim.
Soulagement de ceux qui ont entraîné le système dans le mur : leur fortune est faite et ils ne paieront pas les pots cassés.
Et dans ce champ de ruines émerge cependant une bonne nouvelle. On commence à comprendre qu’il faut
radicalement changer de système.
Mais alors, pourquoi alors que les temps sont durs, pourquoi une fête de la fraternité ? « Le grand rayon de l’art, c’est la fraternité », disait Victor Hugo. Et ce soir, je vous invite à un
voyage, un voyage artistique venu de tous les coins du monde et de toutes les générations et de tous les genres de musique, et du cinéma et du théâtre. Un voyage autour de la fraternité.
La fraternité, pour moi, c’est encore mieux que la solidarité. Parce que c’est la fraternité qui la fonde et lui donne ce « sentiment d’humanité » sans lequel la politique serait un simple métier
sans âme, une simple transaction entre intérêts bien compris.
La fraternité, ce n’est pas de la compassion ou de la pitié. La fraternité, ce n’est pas la politique des bons sentiments. La fraternité, ce n’est pas s’embrasser les uns les autres avec un sourire
hébété bien sûr, même si ça n’est déjà pas si mal. La fraternité c’est d’abord penser à l’autre toujours. Parce que ce qui arrive de mauvais à l’autre ou qu’il soit, fini par générer quelque chose
de mauvais pour soi même. Et aussi parce que ce qui arrive de bon à l’autre fini par créer du bonheur chez soi.
La fraternité on n’en a jamais eu autant besoin qu’aujourd’hui car ce qui vacille sous nos yeux, c’est tout un système inégalitaire et qu’un autre doit se préparer. La fraternité c’est la volonté d’humanité. N’en doutons pas, n’hésitons pas : l’avenir, le désir d’avenir, il est
avec nous.
Mes amis, il est temps de partager la suite de notre concert mais je voudrais vous dire, avant de conclure, quelques mots plus personnels.
J’ai appris qu’il faut savoir perdre sans amertume pour pouvoir un jour gagner sans triomphalisme. Sans ce chemin étroit, chaotique d’après la défaite, sans ces regrets qui vous submergent
parfois, sans ce retour lucide sur soi même, ceux qui s’en vont, ceux qui s’éloignent, ces questions incessantes que l’on se pose, « qu’est ce que j’aurais du faire ?
Qu’est ce que j’ai raté ?
J’ai appris la dure loi de la politique, mais aussi la joie immense des rassemblements populaires comme ce soir.
J’ai découvert grâce à vous que j’avais de l’endurance. C’est un jeu souvent cruel et même si j’ai toujours du mal à comprendre la férocité de certains coups, si je les ai encaissés, c’est parce
que j’ai souvent pensé à Cyrano de Bergerac qui disait avec panache : « On n’abdique pas l’honneur d’être une
cible. »
Car lutter au nom des autres, c’est aussi une formidable chance, des vibrations extraordinaires, et voyez comment les luttes sociales donnent un courant intense, voyez la dignité, la colère qui
gronde, mais aussi la joie qui enfle, l’espérance qui entraîne et la certitude de participer à l’histoire et oserais-je le dire à quelque chose qui se lève et… (la salle : ne s’arrêtera
pas).
Et connaissez-vous ce joli mot d’Aimé Césaire : « L’heure de nous même a sonné ».
Oui, l’heure d’un nouvel élan a sonné, je vous le dis, sans regret du passé et sans peur de l’avenir.
Jamais je n’ai mis un genou à terre. Jamais je n’ai songé à abandonner. Jamais je n’ai renié une seule de mes valeurs. Jamais, je n’ai lâché prise sur ce que je crois juste, avec vous et pour
nous tous.
Je suis là aujourd’hui, je serai là demain. Rien ne me fera reculer sur ce chemin que j’ai choisi et sur lequel nous marchons ensemble : donner à chaque citoyen, chaque jeune, chaque ancien, oui
chaque ancien aussi, le droit de bâtir son désir d’avenir. Alors laissons la la fatigue, laissons le découragement, laissons le renoncement. Restons ensemble, lucides et déterminés.
Quand je critiquais Sarkozy et son gouvernement on me disait pessimiste et je leur répondais que non, je suis au contraire trés optimiste car je suis persuadée que l'on a pas besoin d'accepter des réformes inhumaines pour sortir la France de ses difficultés. Je suis contente de constater que pour Ségolène Royale aussi s'opposer à cette politique "dévastatrice" est une attitude optimiste.
Commentaire n° 1 posté par eniger le 01/10/2022 à 16h45
bonjour à tour et à ma tres segolene !!je viens de regarder votre rassablement pour la FRATERNITé en ce moment de crise financiere qui frappe surtout les plus petits , mais comme tu l'as mentionné , donnons nous la main et refusons la fatalité! vraiment ce rassemblement est une une tres grande reussité et tampis pour les ceux qui ne cessent de vous porter des coups!! vous etes l'espoir des sans voix . que dieux vous donne longue vie et surtout santé de fer pour votre combat. EN TOUT CAS C'ETAIS VRAIMENT SUPER , MAGNIFIQUE ET EXTRAORDINAIRE !!! qu'est ce que vous m'avez apporté de jpoie en vous regardant à bientot !! et que le combat continue ! vraiment vous avez tout pour plaire bisous!!!
Commentaire n° 2 posté par patinde le 01/10/2022 à 16h45
Je vous suivrai où que vous alliez car vous êtes la seule qui a la volonté de déplacer des montagnes envers et contre tous. Vous suscitez un immense espoir pour tous les hommes qui espèrent encore dans la politique. Ne nous décevez pas. Vous dites ce que vous voulez faire : le moment venu, car je sais qu'il viendra, faites ce que vous dites et vous remporterez toutes les batailles. Nous vous porterons au sommet comme vous portez nos espoirs à nous les petits.
Michel de Bourgoin-Jallieu, 59 ans, accidenté de la vie.
Commentaire n° 3 posté par michel lancret le 01/10/2022 à 16h57
grandiose jy etais les larmes st meme montees
Commentaire n° 4 posté par olive le 01/10/2022 à 20h25
FRATERNITE: le 3ème mot inscrit au fronton de nos Mairies. pour sauvegarder la LIBERTE et rétablir un peu d'EGALITE... "what else" ??? Quel plus beau mot que celui-là !...Merci
Commentaire n° 5 posté par sylvette le 01/10/2022 à 23h30
Je viens de envoyer un message à notre coordinatrice de Désirs d'Avenir 35 pour la remercier, grâce à elle, nous avons eu une soirée inoubliable au Zénith, où nous avons trouvé une superbe Ségolène, plus magnifique que jamais. Je lui a dit que je suis très heureux de travailler sous ses ordres pour pouver donner un petit de main à cette Honarable Dame. Merci Madame Ségolène ROYAL. Tichchau.
Commentaire n° 6 posté par HO Tich Chau le 02/10/2022 à 02h03
Après un visionnage attentif de cette démonstration de spectacle comique que nous donne Mme Royale, je pense encore plus, que les hommes et femmes politiques, de gauche, comme de droite, d'extrême gauche comme d'extrême droite ne servent à rien si ce n'est à nous manipuler, à nous entuber avec de belles promesses de lendemain qui chantent et qui n'arriveront jamais.
La réalité c'est les prix qui augmentent, les boulots qu'on ne trouvent plus, les loyers, l'eau, les transports, les aggios, les impots, les taxes sur les cigarettes, le prix de l'essence qui augmentent, les salaires qui stagnent, les placements bancaires qui disparaissent etc... Voila la réalité de notre quotidien.
Le leur, les politiques, les élus, de n importe quels bords qu'ils soient : vert, gauche, droite, centre, extreme gauche, extreme droite, sans étiquette, ils échappent à cette réalité et vivent dans un monde à part qui n'a rien de réel.
Tout comme les artistes, les sportifs, les peoples, les chanteurs, les acteurs, les journalistes, les écrivains. Tout ce beau monde vit dans un autre monde, de luxe, d'argent, de sexe, de drogues, de paillettes, de fêtes, de soirées et se foutent "royalement" de nous pauvres consommateurs bêtifiant, ou électeurs passifs.
Les élus, et tous ceux qui s'engagent dans la politique, sont grassement payés à des postes où ils ne foutent rien. Voiture de fonction, exhonération d'impots, réceptions, voyages gratuits, maitresses, argent sale, corruption, pot de vin. Retraite dorée, appartement gratuit. Ils s'engraissent, trichent, volent, mentent, commanditent des assassinats, vivent dans le luxe tandis que nous nous appauvrissons.
Quand allons-nous enfin nous débarasser d'eux et en finir une fois pour toute ?
Commentaire n° 7 posté par jean garcia le 02/10/2022 à 07h20
il y aura eu un avant le zenith et un après! Ségolène, nous au MoDEm, moi personnellement comme des milliers, rêvions que vous fassiez ce pas vers le centre qu'on vous reproche à gauche, pour nous rassembler. si on place un mur au centre , ce sera le mur d ela honte à gauche comme il l'a été à droite J'attends beaucoup de Reims pour la "lumière" jaillisse pour éclairer le bon chemin celui que vous voulez votre discours en le lisant m'émeut car je ressents quelque chose de semblable à ce que j'ai ressenti cet été lorsque j'ai "dévoré" "a more perfect union" discours historique de B obama le 18 mars à Philadelphie Non ségolène Fbayrou ne pouvait pas il y a un an vous répondre le débat que vous avez fait sur LCI était déjà un grand pas. Je pense que vous serez bien plus prête en 2012 qu'en ce sera un autre paysage politquee tout neuf avec le champ libre comme les grandes plaines du plateau mellois qui redescendent vers la belle de Celles sur belle au bord de laquelle je suis né.. Vous avez été éblouissante 'c'est un MoDem qui vous le dit Régis MoDem 78
Commentaire n° 8 posté par regis le 02/10/2022 à 07h47
Madame Royal, j'ai retrouvé un message universel dans votre discours du zénith qui, si il est vrai, sincère, promis à structurer et nourrir votre action politique, peut être un renouveau dans ce pays. Je le souhaite de tout coeur même si je doute que cela soit encore possible mais je veux le croire. C'est dèjà ça et ça fait du bien. Tout simplement.
Commentaire n° 9 posté par labrosse le 02/10/2022 à 14h03
moi ce que j'aimes bien avec ségo, c que même quand on a rien perdu, elle est encore en train de pleurer!
Commentaire n° 10 posté par airwalk le 02/10/2022 à 14h15
Vraiment c'est pathetique, Mme Royal se sert de la crise pour se refaire une image ( aux frais de qui au fait? ). Et il en ressort quoi? Aucunes réponses concrètes, aucunes propositions. Mme pue la gauche caviar, la bobo qui s'est payé une coache de théatre: ridicule!!!!
Commentaire n° 11 posté par gaetan mercier le 04/10/2022 à 19h52
Ridicule, vide de sens... On n'est pas dans un ONE MAN SHOW, ce n'est pas comme ça que nous socialistes retrouverons de la crédibilité !
Commentaire n° 12 posté par remi le 04/10/2022 à 19h55
remi gaetan airwalk regardez dehors il y a une foule considérable!!! qui attend pleine d'espoit d'un rtenouveau et du nouveau pyasage politique de demain que Ségolène ebauche
Régis MoDem
Commentaire n° 13 posté par regis le 05/10/2022 à 10h31
Bonsoir à tous, mes amis de coeur, amis de la fraternité de coeur, rassemblés autour et avec notre Camarade Ségolène et son équipe de DA. Bonsoir à vous aussi les caciques et les aigris qui ne savent hélas que ruminer leurs pensées négatives et lancinantes comme un poème de Baudelaire. J'espère que vous n'êtes pas des trolls en vadrouille car dans ce cas je vous conseille de vite repartir à votre enfer car vous risquez d'être contaminés par le virus de l' Amour et de la Fraternité et vous ne pourrez plus vous morfondre à souhait ni vous cacher du soleil de l'aube ou d'un coin de ciel bleu... car vous en aurez besoin tellement c'est bon et vous découvrirez alors que chez les schadocs de l'autre côté c' est merveilleux car malgré toute chose à DA on se nourrit et on vibre d'ESPOIR. On vibre d'Espoir comme les "nègres" esclaves sans existance de Lousiane qui osaient faire la fête et parler puis chanter l'Amour et la Fraternité ( quelle horreur!!!) On vibre d'Espoir et d'Amour fraternel comme lors des meetings festifs et en chanson de Coluche pour les restaus du coeur (re quelle horreur!!!) On vibre d'espoir et d'Amour fraternel comme lors des meetinng d'antologie de Jaurès réservés aux phrases fortes dans une ambiance festive et en chanson (rere quelle horreur!!! qui c'est celui là?) On vibre d'Espoir et d'Amour fraternel comme lors des discours enchanteurs de Léon Blum et ça chantait et ça riait dans cette ambiance sereine de franche camaraderie qui a fait l'honneur et la réputaion du PS (rerere l'horreur!!! il est socialo ce gars?) On vibre encore et toujours d'Espoir en beaucoup d'occasions : téléthon, soirée restaus du coeur, fêtes patronales et bien sûr le Zénit qui n'était que le lieu choisit pour faire la fête, une vrai petite fête comme dans le temps, sympa, relax, décontractée, une fête comme on le fait entre amis (chacun apportant un petit quelquechose selon se moyens) dans une saine camaraderie, un saine fraternité qui réchauffe le coeur et nous fait oublier un temps les souffrances et les injustices, pour mieux nous vivifier et repartir avec courage de l'avant non pour subir mais pour agir et gagner pour un monde meilleurs sans "éléphants", sans momies, sans caciques moroses. En fait vous n'avez pas compris que: il ya un temps pour toute chose et toute chose n'a qu'un temps en cette vie si courte. Pensez y ! ne vaut-il pas mieux apporter l'Espoir que des ressentis trop souvent proches des miasmes.
et puisque nous sommes dans les citations rappellez vous que les chiens aboient mais la caravane passe...
Alors avant de céder encore à une critique facile je vous encourage à lire les écrits de notre Camarade Ségolène ou encore le livre de "Juju" ou encore les livres post campagne de l'entourage de Ségolène Royal. pour être bien à même de comprendre je vous conseille une bonne purge jaune du du docteur L .J . ( traitement rare et peu connu mais efficace dès la première page, ça vous vide des miasmes accumulées). Vous pourrez alors consulter le dernier livre de notre camarade qui fait fureur " Si la gauche veut des idées" écrit avec Alain Touraine le sociologue. Mais je vous aurais prévenu! vous ressentirez dès la deuxième page la brise douce de l'Espoir et de la Fraternité possible. Vous n'aurez plus qu'une idée en tête : rire, chanter et danser, pourquoi pas, car vous serez remplis D ' ESPOIR , cet Espoir qui transcende et vous donne la force de vous battre pour un monde meilleur, un monde de Fraternité et une France plus juste car soucieuse de Respecter chaque citoyen dans un humanisme à recréer. Tant qu'il y a de la Vie, il ya de l' Espoir !
Le chemin de la vie est balisé d'Amour Cet Amour qui rayonne en nous Nous pouvons l'offrir à l'Autre Comme un doux présage d'Espoir Le chemin de nos profonds Espoirs Est balisé pas à pas des nos Rêves Qui l'innondent de possibles rieurs A découvrir avec la candeur de l'enfant Alors, comme des enfants, main dans la main Unissons nous d'Espoir et de sereine Fratenité Nous irons résolus avec courage de l'avant Pour que triomphe notre devise renomée LIBERTE , EGALITE , FRATERNITE
....I have a dream....
Bonne journée à tous, vous qui vivez d'Espoir et vous qui cherchez l'Espoir IL est "chez nous à DA Alors venez nous rejoindre!
Amitiés et bon courage à tous les camarades de DA dont bien sûr Ségolène notre référence Rodolphe
Commentaire n° 14 posté par Rodolphe Bochew le 07/10/2022 à 05h37
comment se premunir de ces stocks options qui representent 55 Trillions us$, ils sont dans la nebuleuse des finances et economies des Usa. s ils arrivent en Europe, quelles mesures seront prises pour les refuser en tant que "produits toxiques"? il y a urgence en la demeure, pour reagir vivement et collectivement avant l Europe ne soi contamine avec ces produits derives qui vont assecher toute l economie mondiale? quel plan de Riposte, la meilleure defense c est l attaque!
Vous êtes pire que jamais, et aucune leçon, même des cours particuliers en économie, ne vous aideront pas. Je vote socialiste depuis depuis 30 ans, vous m'obligez désormais à à me tourner vers Besancenot.
Commentaire n° 16 posté par Catherine Blum le 07/11/2022 à 18h33
Pas possible de voir un parti politique aussi nul que le PS dans son optination à vouloir absolument mettre cette femme au sommet du socialisme. Quand vous aurez compris que ce n'est pas la bonne voie mai que l'idée de mettre une femme à la tête d'un parti n'est pas nul en soit mais pitié pas royal. Elle ne représente pas le moins du monde la majorité du peuple français. Une gauche caviar n'a absolument aucune chance de venir au commande du pouvoir de la république française. Ca c'est mon avis, et je ne comprends pas comment elle es encore présidente de la région que j'habite.
Commentaire n° 17 posté par moreau le 07/11/2022 à 20h19
votre avis sur la continuité du financement des écoles privées, alors que le gouvernement abaisse celui de l'école public? Le pape en tant que leader d'un mouvement religieux a été reçu comme un chef d'état, est ce normal?
Commentaire n° 18 posté par manceau michel le 08/11/2022 à 16h40
bravo je suis pas socialiste mais je vous respecte et admire beacoup continuez sur la voie des presidentielleS et balayez tous ces gros laids ils sont jaloux de vous bonne chance il faut a la FRANCE UNE NOUVELLE vision politique sortant du socialo marxisme et du blablaliberal
Commentaire n° 19 posté par bertucci le 08/11/2022 à 19h30
bien SEGOLENE...... prenez la direction et proposez à M.HAMON une route commune et partagée......... il faut absolument donner l'espoir et viser 2012......... au travail et fini les querelles et intérêts personnels bonne route
Commentaire n° 20 posté par lo le 10/11/2022 à 18h39
Je viens de lire le discours du Zénith !! Bien sûr, : il faudrait, il faudrait, mais qu'a-telle proposé comme solution ? Vide, vide, vide .......
Commentaire n° 21 posté par latosca47 le 13/11/2022 à 16h34