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4 septembre

, les 27 Etats-membres de l’Union européenne sont parvenus à un consensus sur l’attitude à tenir vis-à-vis de la Russie. Les négociations sur le nouveau partenariat stratégique UE-Russie sont donc gelées jusqu’à ce que Moscou retire ses troupes de Géorgie.

Les positions communes de l’UE en matière de politique étrangère sont difficiles à obtenir : on ne peut donc que se féliciter de l’unité qui s’est exprimée . Cela n’empêche pas de s’interroger sur l’avenir du partenariat russo-européen.

C’est un régime autoritaire qui s’est clairement installé à Moscou. L’élection récente de Dmitri Medvedev ne masque en rien la continuité de ligne qui prévaut aujourd’hui à Moscou, continuité d’autant plus forte que Vladimir Poutine demeure l’homme fort de la Russie.

Au fond, la nostalgie impériale exprimée récemment dans les affaires caucasiennes n’est que l’illustration sur le plan international d’un raidissement du pouvoir déjà bien affirmé dans les affaires intérieures, avec le musèlement de l’opposition, le recours aux assassinats politiques (n’oublions jamais le sacrifice d’Anna Politkovskaïa) et le rôle croissant du FSB, les services secret héritiers du KGB.

Il n’est bien sûr pas question d’humilier la Russie ni de l’isoler : cela ne ferait que renforcer la tendance autoritaire du régime russe.  Les Européens membres de l’OTAN doivent notamment faire entendre leur voix au sein du Conseil Atlantique : nous ne pouvons donner l’impression que l’Alliance cherche à constituer un glacis autour des pays qui constituent l’ « étranger proche » de la Russie.

Pour autant, il est également de notre devoir de faire entendre raison à la Russie, en matière de droits de l’homme et de respect du droit international. Et pour cela, nous aurions torts de négliger les armes de pression dont dispose l’Union.

La Russie ne peut se permettre de froisser celle qui est, de loin, son premier partenaire commercial. La preuve ? Les soubresauts de la Bourse de Moscou au moment de l’entrée des troupes russes en Ossétie du Sud ont fait frémir les milieux d’affaires. Le rôle de « tampon » que joue l’Europe entre la Russie et les Etats-Unis doit également inciter Moscou à rester prudent dans ses relations avec le Continent.

L’Europe a donc un rôle positif à jouer vis-à-vis de la Russie, pour peu qu’elle s’attaque aujourd’hui à ses propres points faibles : une politique de défense quasi inexistante et nécessaire à sa crédibilité sur le plan international ; une politique énergétique commune encore mal définie. L’UE demeure en effet dans une situation de grande dépendance énergétique, qui la fragilisera tant qu’elle n’aura pas réussi à diversifier ses importations en pétrole et en gaz.

Qu’on se le dise : la Russie a besoin de l’Europe autant que l’Europe a besoin de la Russie. Que l’Europe réduise sa dépendance et elle pourra construire un partenariat équilibré avec Moscou, lui permettant de dire aux Russes ce qui doit être dit, avec fermeté, mais aussi avec la volonté de construire un partenariat à long terme. Un beau défi!

par Thomas publié dans : Ségolène
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