À l’indignation se conjugue la grave crise économique que subissent des milliers de Péruviens à cause du modèle économique néolibéral défendu par la droite, la CONFIEP, entérinée par la Constitution Fujimori, qui n’a fait qu’engendrer la pauvreté, la pollution et la faim.
De l’Intérieur Nouveau Pérou pour le Bon Vivar [New Peru for Good Living] au niveau national, nous avons participé à la convocation de cette grande journée de lutte nationale le 7 décembre et les militants, avec leurs dirigeants en tête, et la camarade Veronika Mendoza étaient avec notre peuple mobilisé, à Lima la participation a été massive, si nous ne nous trompons pas, plus de dix mille personnes, mais le plus important est qu’il y a eu des actions dans de nombreuses provinces du Pérou
Notre organisation SÚMATE, courant interne du Nouveau Pérou pour le Bon Vivarprésent dans plusieurs régions du pays, salue l’effort et la combativité du militantisme, des travailleurs et du peuple, présents dans les mobilisations pour vaincre les responsables de la crise que traverse le pays.
CE QUE NOUS AVONS ET CE QUI EST NÉCESSAIRE POUR LES JETER TOUS
La question que beaucoup se posent est la suivante : Boluarte va-t-il tomber, le Congrès sera-t-il fermé ?
Les conditions d’un triomphe sont réunies, beaucoup de colère, les gens se battent, ils se mobilisent, il y a un consensus pour qu’ils partent tous, mais il faut encore plus d’unité et d’organisation. Mais malheureusement il y a des secteurs d’avant-garde ultra-sectaires qui croient qu’ils sont les plus éclairés qui seuls vaincront les tanks, les Forces armées, le PNP mais la seule chose qu’ils font c’est diviser la lutte, juste ce que veut la droite, ces politiques sectaires finissent fait le jeu du gouvernement, du Congrès et de la mafia, et dans ce même secteur, il y a ceux qui considèrent la restauration de Castillo comme une illusion encore plus lointaine.
Et de l’autre, il y a toutes les organisations sociales, les syndicats, les forces de gauche, les citoyens, qui sont regroupés au sein du CNUL, qui propose une plus grande unité au niveau national.
Pour que le slogan « jetez-les tous » devienne une réalité, il est nécessaire de se regrouper dans chaque province du Pérou, les organisations sociales qui existent, sans perdre leur indépendance, doivent se joindre au CNUL avec leurs critiques et leurs contradictions qui existent sûrement, mais la priorité est de vaincre cette coalition ultra-conservatrice dirigée par la mafia de Fujimorisme, pour lancer un appel solidaire aux citoyens, aux quartiers organisés, aux femmes et à leurs mouvements, aux jeunes, aux étudiants, aux travailleurs ruraux et urbains. Unis comme un seul poing, organisés, nous pouvons remporter la victoire et combattre toutes sortes de sectarismes infantiles, ce n’est pas le moment de jouer au « révolutionnaire », c’est le moment de s’unir et de retirer cette mafia du pouvoir.
Il faut aussi un plan de lutte avec des initiatives pour créer les conditions d’une grève nationale, qui est travaillé dans chaque structure avec des assemblées pour garantir qu’il s’agisse d’une grève efficace.
N’attendons pas qu’un sauveur vienne apporter des solutions, soyons ceux qui décident de l’avenir du Pérou en promouvant une Assemblée constituante pour enterrer la constitution Fujimori qui capitule et corrompt.
8 décembre 2023
Traduit par Point de vue international de Sumate.
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