25 Janvier

Ségolène Royal a confirmé que le Contrat nouvelles embauches (CNE) "sera abrogé" si elle est élue présidente de la République.

"Ce qui est très grave c'est ce que le candidat de la droite a proposé hier: le contrat de travail, s'il était élu, serait calqué sur le CNE", a-t-elle réagi sur RMC-Info. "Il s'apprête à démanteler le Code du travail et tous les Français pourraient être licenciés pendant deux ans".

"Cela n'est pas ma conception des choses: le CNE sera abrogé, parce que la période d'essai aujourd'hui est suffisante, et le CDI deviendra la référence du contrat de travail", a confirmé la candidate du PS. "Les entreprises qui s'engageront dans les CDI bénéficieront d'un bonus sur les cotisations sociales".

"Je pense que, pour relancer la machine économique, il ne faut pas précariser le travail, mettre davantage de désordre, de fragilité de peur pour les salariés", a plaidé Ségolène Royal. "Il y aura une nouvelle dégradation, un nouvel échelon franchi pour la France qui sera à nouveau tirée par le bas".

La président de la région Poitou-Charentes a assuré que "ce sont salariés bien sécurisés dans le travail qui font des salariés motivés donc des entreprises performantes". "L'enjeu du développement économique, ce n'est pas de précariser".

"Il faut mettre fin à ces désordres libéraux qui tirent la France vers le bas, il faut redonner de la sécurité", a conclu la candidate socialiste, dénonçant "le modèle de précarité" de la droite.

AP

publié par Thomas dans: Ségolène
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Commentaires

J\\\'ai manqué les 10 dernières minutes de SEGO sur RMC, cependant il faudra qu\\\'elle affirme les propositions à partir de Mars.
Sarko est un ultra-libéral et un vrai danger pour le pays. Le Pen est un agneau à côté car au moins il est pour la préférence nationale et la défense de la nation française.
Si Sarko gagnait, nous aurions une révolution et non pas un changement de cap pour relancer la France.
Il faut donc soutenir SEGO qui est à l\\\'écoute du peuple et saura mettre les barrières pour proyéger les français et la nation française.
La politique étrangère de la France n\\\'a aucun impact sur le monde, c\\\'est le côté vitrine où notre pays  n\\\'a plus d\\\'influence mais nous donne l\\\'impression d\\\'exister.
Il faut dire la vérité sur les chiffres du chômage et toutes les statistiques quand l\\\'actuel gouvernement nous ment.
Il veut présenter un bilan positif quand tout est négatif.
Quant à SARKO, il faut qu\\\'il démissionne de son poste de ministre, c\\\'est un manipulateur qui installera une dictature.
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Commentaire n° 1 posté par: JCC le 25/01/2023 - 11:01:41
je suis tout a fait d ' accord ,pour que le cne soit supprime , et que l ' on favorise les cdi , car les jeunes et meme les autres ne se sentent pas securises et ne peuvent pas penser a leur avenir ,du a la precarite de ces emplois .
Commentaire n° 2 posté par: bottero gilbert le 25/01/2023 - 11:19:45
Entièrement d'accord pour que ce maudit CNE soit abrogé et que le CDI soit encouragé ! Bravo à Ségolène et merci d'avoir osé le dire !
Commentaire n° 3 posté par: Nelly Moaligou le 25/01/2023 - 11:55:55
Je suis complètement d'accord avec vous en ce qui concerne l'abrogation du CNE et le bonus accordé aux entreprises qui engageront avec des contrats CDI. Par contre, il faudrait leur donner plus de souplesse dans les licenciements (si des problèmes financiers interviennent) et simultanément , agir comme dans les pays nordiques, en accompagnant l'employé. Pour cela, il faudrait "réinventer" ou améliorer les services ANPE.
Courage Ségolène Royal. Vous êtes sur la bonne voie.N'écoutez pas les calomnies qui fusent de toutes parts.Votre intelligence et votre coeur domineront....ces bassesses.
Commentaire n° 4 posté par: NJ le 25/01/2023 - 12:44:13
rien à rajouter ! lol ! qu'une chose à dire votez ségolène royal !!!!!
Commentaire n° 5 posté par: carmen le 25/01/2023 - 18:25:11

il est grand temps de simplifier les choses, nous avons une soixantaine de contrats (C dans l'air) ! est ce normal ?


simplifions.... ne créons pas un ième contrat


si le CDI c'est mieux que le CNE alors OK pour le CDI à condition que l'on débouche sur un emploi, c'est là l'essentiel, sinon rien à rajouter....


Mme Royal , j'apprécie beaucoup votre calme, continuez à rester zen et de grâce simplifions les démarches, dépoussièrons les lois , n'en ajoutons pas de nouvelles,  en France le législateur est très prolixe et de plus elles sont insuffisamment étudiées, travaillées ! de la rigueur SVP


Merci

Commentaire n° 6 posté par: genet le 25/01/2023 - 19:19:14
En prolongement de l\\\'intervention de SR j\\\'ai suivi un peu rapidement  mais suffisamment celle de FH son compagnon bien sûr mais aussi et surtout la référence du PS
Je mesuis régalé de ses propos sensés et cohérents reflétants totalement la pensée, à mon avis, et surtout le discours de notre Ségolène.
En effet il faut mettre fin au casse tête de l\\\'embauche pour les employeurs et permettre au patronat d\\\'embaucher facilement avec des contrats plus simples et en CDI (durée indéterminée). il faut aussi aider non ceux qui profitent de la bonne occasion mais ceux qui acceptent une démarche citoyenne avec le respect de l\\\'être humain.
il faudra aussi hélas lourdement sanctionner pour dissuader ceux qui ne respectent pas un contrat d\\\'engagement moral qu\\\'il serait bon de créer au delà dela loi et de ses décrêts d\\\'application, comme il existe un contrat de travail.
il  faudra bien sûr aussi revoir la foultitude( tiens, tiens, moi aussi!) de pseudo contrats temporaires aidés, casse tête ...chinois de l\\\'employeur.
Il faudra aussi revoir le contrat de travail et en définir le contenu de manière plus simple et rationelle.
Il faudra aussi revoir le principe du contrat de travail à temps partiel trop souvent imposé par l\\\'employeur et non à la demande du salarié. ce type de contrat favorise malgré tout la paupérisation particulièrement chez la femme, créant ainsi un accès à la richesse à deux niveaux et quelque peu un discrimination sexiste par détournement. De plus, le temps partiel est souvent planifié non à la demande du salarié mais plutôt sur les temps forts de l\\\'entreprise favorisant une charge de travail physique et mentale bien plus importante pour le personnel en temps partiel que pour le personnel à temps plein.
Concernant l\\\'abération du discours de monsieur Sarkozi sur les heures supplémentaires, tout a été parfairement dit et démontré clairement tant par François Hollande que par Ségolène Royal notre future Présidente.
Peu à peu, partant du peuple, de la base, Ségolène construit sereinement avec l\\\'aide de tous et un entourage de qualité remarquable notre projet de demain pour mieux et bien vivre...
ce n\\\'est que partiellement le fruit de ses espoir et le reflet de son discours. c\\\'eqt notre projet que nous construsons mache après marche, avec Ségolène, lui permettant peu à peu de gravir les marches jusqu\\\'à la magistrature supême, comme on gravit la pyramide, conaissant jour après jour son sens du vrai, du devoir et de l\\\'autorité... en toute simplicité.
C\\\'est cela qui change et qui diffère totalement de la démarche autocratique d\\\'autres candidats capables d\\\'avaler les couleuvres pendant cinq ans en votant des deux mains ou jouant avec brio les tranformistes pour ne pas dire les caméléons (et il y en a plus d\\\'un)...
J\\\'ai pour ma part eu au départ une attitude plus que réservée à l\\\'égard  de Ségolène non parce qu\\\'elle est femme mais parce que je craignais (et j\\\'ai eu à ce propos une image forte pour le dire) qu\\\'elle ne soit  que le pâle reflet d\\\'un entourage fort et parfois machiste.  Aujourd\\\'hui je ne peux que la féficiter pour son approche courageuse des problèmes de notre pays et dans ce cas des problèmes du monde du travail et des impératifs de formation qui lui sont liés.
Ségolène, aidée en cela par son entourage de campagne, nous restitue, une fois encore avec simplicité, notre dignité en nous écoutant et en accédant à nos demandes légitimes trop souvent bafouées depuis cinq ans. Elle ne nous fait pas rêver ou phantasmer comme tant d\\\'autres tribuns (demain on rasera gratis), restant pragmatique et dévoilant avec sincérité son sens du devoir et de l\\\'autorité de l\\\'Etat au service du Peuple de France (et non uniquement  "français").
Commentaire n° 7 posté par: Bochew rodolphe le 26/01/2023 - 10:17:15
C'est d'autant plus important que Sarkozy veut l'étendre à tous !

Mais il faudra aussi aller au delà, améliorer les droits des salariés, les droits des chômeurs, les droits des locataires, etc...
Commentaire n° 8 posté par: Anna(site web) le 27/01/2023 - 21:38:45

Chère Sego nous sommes de tout coeur avec toi sur la suppression du CNE, et tu ne peux que gagner si tu dénonce ce que veut Sarko, c'est à dire la retraite à 67 ans, le CNE généralisé... et si tu propose quelque chose de plus juste. Bon courage, la France a besoin de toi

Commentaire n° 9 posté par: Emma le 01/02/2023 - 17:12:04
ségolène je te soutien et je te souhaite du fond de mon coeur reussite .
Commentaire n° 10 posté par: amal le 02/02/2023 - 20:38:35
bonjour,
Je ne trouve pas de thématique/topic pour cette info important, qui a rapport aux conditions de travail :






Stress au travail : des signaux d'alarmes nombreux et variés


http://actu.dna.fr/070202103614.0h0vk92v.html






 

Suicide d'un salarié, absentéisme, turn-over important, mal-être ambiant: les signaux d'alarme qui peuvent pousser les employeurs à engager une démarche de prévention du stress dans leur entreprise sont très nombreux et variés.


"L'absentéisme avait presque triplé, les accidents du travail avaient augmenté, et de nombreux salariés se plaignaient", résume Sébastien Strubel, directeur d'une usine Steelcase (mobilier bureau) en Alsace, dans le cadre d'un colloque sur le stress au travail, organisé par l'INRS (Institut national de recherche et de sécurité) à Nancy.


Pour Gilles Schaff, directeur de l'usine Novacarb, en Lorraine, c'est le suicide de deux salariés, dont l'un sur son lieu de travail, qui l'a amené à découvrir, à travers une enquête réalisée auprès du personnel et la création d'un groupe de réflexion, les problèmes de mal-être, de charge émotionnelle accrue et d'inquiétude des salariés de son entreprise.


Le rôle des médecins du travail est déterminant pour alerter l'employeur sur les effets du stress sur la santé des salariés, comme des douleurs musculaires et articulaires, la fatigue, les troubles du sommeil, une sensibilité accrue, des crises de nerfs, de la violence, de l'angoisse, ajoute Dominique Chouanière, chef du projet "stress au travail" à l'INRS.


Myriam Benedetti et Laurette Tinturier, deux techniciennes de l'intervention sociale en famille (TISF), ont ainsi longtemps souffert d'insomnies, de douleurs physiques et de réactions cutanées liées à leur travail, car "on intervient auprès de familles en difficulté et on n'arrivait plus à faire de coupure à la fin de la journée", expliquent-elles.


Elles ont donc participé avec plusieurs collègues à une série de réunions "en psychodynamique", encadrées par des médecins, pour évoquer leur problèmes, analyser leurs expériences, et "savoir dire qu'on a atteint nos limites".


Le stress entraîne aussi le recours à des produits addictifs (alcool, tabac, somnifères, anxiolytiques..), et s'il se prolonge, peut être facteur d'hypertension, de diabète ou d'obésité, et provoquer des maladies cardiovasculaires, des troubles musculo-squelettiques (TMS), des dépressions, ou des infections récurrentes.


"On a un rôle de conseiller technique auprès de l'entreprise pour l'alerter, lui permettre d'évaluer les risques et de mettre en place les solutions", analyse Michel Pittaco, médecin du travail, qui travaille notamment dans les centres d'appels, l'un des secteurs d'activité les plus touchés par le stress.


C'est "la recherche de flexibilité, l'exigence de qualité et d'innovation, les restructurations, la compétitivité accrue" qui entraîne "une augmentation des charges de travail, du sentiment d'urgence, de l'absentéisme et du turn-over, mais aussi une recrudescence des accidents du travail et du stress", affirme le professeur Jean-François Chanlat, de l'université Paris-Dauphine.


Pour Catherine Brun, de l'Agence régionale pour l'amélioration des conditions de travail (Aract) en Aquitaine, il faut donc "passer d'une approche individuelle, à une approche collective", et s'interroger sur "l'organisation du travail, les modes de relation, la gestion des ressources humaines".


Il n'y a pas besoin d'attendre que tous les indicateurs soient au rouge pour se lancer dans la prévention. La loi fait obligation à l'employeur de "garantir la sécurité et la santé physique et mentale de ses salariés", rappelle Nathalie Guillemy, juriste.








Commentaire n° 11 posté par: etienne le 04/02/2023 - 06:51:29

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