
Elle a sacrifié au rite des hôtes de marque en se rendant à Badaling (nord de Pékin), sur la Grande muraille, longue de plus de 7.000 km et dont la construction a commencé il y a plus de 2.000 ans.
En ce lieu emblématique de la puissance chinoise, Ségolène Royal a tenu un discours très balancé sur les performances économiques du nouveau colosse de l'Asie. Elle s'est fait l'écho "des délocalisations douloureuses" de l'Europe vers la Chine mais a qualifié de "chance" la croissance chinoise car ce pays "est un immense marché pour les entreprises françaises."
Selon l'ancienne ministre, "l'Europe doit davantage se protéger contre les pays à bas salaires parce qu'il y a une concurrence déloyale mais en même temps, elle doit avoir un esprit de conquête, de compétition et nous en avons les moyens".
Les jeux Olympiques de Pékin en sont à cet égard "une formidable perspective", a-t-elle soutenu en visitant deux des futurs sites de compétition.
Pour parvenir à "un développement harmonieux, il faut converger vers des droits sociaux et environnementaux communs", a expliqué la candidate.
publié par Thomas dans: Ségolène