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Par Sophie Bouchet Petersen
Cette phrase citée par Ségolène Royal lors de son discours d'ouverture de l'Université d'été du Parti socialiste à La Rochelle est le titre du bel album de Juliette Gréco paru fin 2003 (Universal/Polydor) et la chute d'une chanson de Gérard Manset qu'elle y interprète, « Je jouais sous un banc », qui se termine par cette strophe :
"Aimez-vous les un les autres ou bien disparaissez !
Sans faire de bruit, sans faire de vague
Sans faire de bruit, sans faire de vague."
Voici ce qu'en juillet , dans son discours d'ouverture des Francofolies de La Rochelle, Ségolène Royal, évoquant déjà cet album, disait de cette grande dame de la chanson française :
" Elle incarne pour moi la grâce, l’intelligence, un art incomparable de servir des textes et des musiques de qualité, toujours choisis
avec discernement, qu’il s’agisse des poètes d’hier ou des jeunes artistes d’aujourdhui.
D’elle, Sartre disait qu’elle « frôle les mots en allumant leurs feux ». Pour Trénet, elle exprimait ce qu’il aimait le plus dans la chanson française : « la délicatesse de la foule ». Pour
Queneau, elle avait « le talent et le courage ».
A Juliette Gréco plus qu’à toute autre nous pouvons être reconnaissants de montrer que la chanson peut être populaire sans être infidèle à
un répertoire de qualité. Aujourd’hui comme hier, Juliette Gréco, c’est la modernité : il y eut Ferré et Brel, Rodda-Gil et Caetano Veloso, Bernard Lavilliers a mis pour elle en musique un poème
d’Aragon. Puis il y eut Gérard Manset, Marie Nimier, Jean Rouaud, Miossec et Benjamin Biolay.
Cela donne « Aimez-vous les uns les autres ou bien disparaissez », ce merveilleux album issu d’une trajectoire impeccable qui s’est
toujours construite « sur des rencontres, belles, miraculeuses, exceptionnellement riches ». Commentant le titre de cet album, Juliette Gréco allait droit au but : « s’il n’y a pas d’amour, de
respect, d’étonnement, d’émerveillement, il n’y a rien du tout ».
Pour elle, la chanson (celle qu’on chante dans la rue, celle qu’on a dans la tête) fait partie intégrante de la vie des gens. Ce n’est pas
quelque chose de futile ou d’ornemental mais la couleur même de la vie, de ses joies, de ses peines. Ce souci des autres qui est sa marque et n’est sans doute pas pour rien dans ses engagements,
le public le perçoit car il fait plus que lui rester fidèle : il la rejoint, une génération après l’autre, au point que les jeunes, dont elle a l’oreille et le coeur, y sont toujours les plus
nombreux.
Juliette Gréco fut jugée scandaleuse car trop libre, trop rebelle à toute forme de soumission. En 1967, « Déshabillez-moi », chanson sensuelle et mutine, eut droit au défunt carré blanc, signe d’alerte pour les familles en cas d’immoralité manifeste. Prévert lui a écrit « Je suis comme je suis », plus tard, elle dira : j’étais féministe mais je ne le savais pas. Jamais lasse de la beauté des mots que son phrasé sublime, Juliette Gréco n’est pas seulement une splendide interprète mais également, comme elle l’a dit un jour, « une femme debout ». "
« Femme debout », « fam doubout » en créole : c'est ainsi que, lors d'un de ses voyages aux Antilles, les Martiniquais ont appelée Ségolène Royal.
Sophie Bouchet-Petersen
2 Propositions:
Preambule:
Je pense que la vraie faute vient d’Aubry. Et le fauteur de trouble, depuis longtemps c’est Fabius. Car je n’oublie pas que celui qui a marché sur les militants en ne respectant pas le vote majoritaire des militants pour le TCE c’es lui. Son objectif c’est 2012 et à ce moment le PS éclatera s’il se positionne en tête pour les présidentielles. Si l’on venait à me reprocher mon manque de courtoisie pour Fabius, je répondrais que c’est inexact car on me demande de trancher entre les uns et les autres. Je le fais donc.
Martine Aubry Fait une alliance contre nature et ça n’ira pas loin. Pour moi c’est encore perdre du temps et on recommence la pagaille.
La pagaillle vient aussi de François Hollande qui a institutionnalisé la synthèse .La revendiquer c’est accepter que le parti se divise en ficelles, pour mieux le contrôler .François se donne ainsi les moyens d’être toujours du coté du plus fort .Finalement le modem du PS c’était Hollande.
Résumons nous pour les présidentielles puisque ça occupe tous les esprits :
Le PS fait 25 %. Pour gagner en 2012 il faut conquérir au moins 27 % de plus. Cela veut dire que la gauche doit être rassemblée au maximum, plus le reste. La gauche votera socialise. Il nous faut donc conquérir le reste.
Ce qui intéressera le reste à mon humble avis c’est Delanoë/Moscovici /Royal. C’est le ticket gagnant,si on pense PS d’abord et victoire en 2012 ensuite .
Si on veut vite se mettre au travail allons y. Malheureusement il n’y aura qu’un secrétaire national.
Alors je propose une nouveauté : une motion commune avec les trois pré cites, mais avec trois premiers signataires. Les militants décideront au final qui s’assoit sur le fauteuil. Ça c’est de la démocratie participative
je synthétise deux idées novatrices:
le premier signataire devient les premiers signataires.
1) Que les statuts autorisent le regroupement des contributions en des motions majeures.
2) Que dans ces motions il soit permis d'avoir plusieurs premiers signataires.
3) Que les militants tranchent au final sur le premier socialiste.
Ensuite suppression des courants
Être adepte de la synthèse c’est admettre l’éparpillement du PS. Le but ? Le rendre manipulable à volonté par ceux qui sont bien installes depuis des années.
Alors même que nos systèmes en France sont bâtis sur la notion de majorité,le PS complique en laissant multiplier les courant,pour donner place aux marchandages que la Rochelle a montré, et laisser pour compte les militants dans les faits.
La création d’un courant ne sert en définitive que ceux qui sont incapables de convaincre la majorité. Un courant sert la médiocrité. Mais il faut reconnaître que nos règles internes poussent à ces extrêmes pour que des idées différentes puissent survivre.
L’argument développé ci dessus est une solution pour permettre l’expression des idées et la possibilité de se présenter aux suffrages des militants sans diviser le PS.
Parmi les nouveautés je propose aussi que l’on cesse de faire des contributions pour noyer le poisson.
Il serait souhaitable que chaque candidat qui se dit différent, ne propose que ces différences.
Les parties communes, devraient être rangées dans une contribution dite générique parti socialiste. C’est le patrimoine commun.
Cela permettrait à tous d’aller à l’essentiel, gaspiller moins de papier, respecter le travail et le temps des militants.
Les fameuses motions ne concerneraient que les différences. Leurs regroupements consacreraient une majorité d’hommes et de femmes ayant le plus d’affinités pour travailler ensemble afin de mener à bien l’évolution du moteur PS ,vers la meilleure préparation du futur candidat à la présidentielle.
Manuel Navarro