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30 Mai
29 Mai
28 Mai
 


Pour sa première apparition télévisée depuis le second tour des élections présidentielles, Ségolène Royal a lancé un appel à tous les électeurs pour créer une opposition nouvelle.

"C'est un moment très important dans la vie démocratique les élections législatives. Parce qu'il s'agit de mettre en place des contre-pouvoirs, de mettre en place une opposition nouvelle sans esprit de revanche, mais aussi sans fatalisme. Nous devrons construire cette opposition nouvelle chargée à la fois de surveiller, de proposer et aussi de s'opposer."

Ségolène Royal jugera le Président de la République « sur les actes ». Elle souligne « que ce l’on voit sur un certains nombre de réformes qui sont engagées, c’est d’abord leur côté injuste et leur dangerosité », en citant le bouclier fiscal, la remise en cause du contrat de travail et les franchises médicales.

Ségolène Royal croit "qu'il y a des décisions qui devraient être prises très rapidement dans des domaines qui ne relèvent pas du pouvoir législatif". Ségolène Royal a cité comme exemples celui de l'hôpital et celui des OGM.

"On sait qu'il y a un certain nombre de besoins très aigus dans l'hôpital, dans les structures qui accueillent des personnes handicapées ou des personnes âgées. Moi, je veux qu'avant le premier tour des élections législatives des décisions concrètes soient prises pour que les engagements pris soient rapidement tenus".

Sur les OGM, Ségolène Royal "souhaite qu'il y ait un moratoire sur les OGM. L'Allemagne vient de prononcer ce moratoire parce qu'il y a un problème et donc le principe de précaution doit être apporté si l'on veut protéger à la fois l'environnement, mais aussi l'alimentation, donc la santé publique".
27 Mai
Lors d'un point presse à la Rochelle, Ségolène Royal, venue soutenir des candidats du Parti socialiste et du PRG aux élections législatives, a lancé un appel à la mobilisation pour les élections législatives aux 17 millions d'électeurs qui ont voté pour elle au second tour du scrutin présidentiel.

"Je veux lancer ici à La Rochelle, dans ma région, un message de mobilisation aux électeurs. Il faut que les 17 millions d'électeurs qui m'ont donné leur voix viennent voter".

"Il est important que ce mouvement de fond qui s'est lancé aux présidentielles, cette énergie, cet enthousiasme se transforment aux législatives", a-t-elle dit. "Quelque chose s'est déclenché qui ne doit pas s'arrêter".

Ségolène Royal voit dans ces échéances "un enjeu démocratique majeur pour que tous les pouvoirs ne soient pas dans les mêmes mains".

Les mensonges du nouveau Président de la République

Ségolène Royal a aussi dénoncé les "mensonges" de Nicolas Sarkozy depuis 10 jours.

"Il y a eu des mensonges tenus par Nicolas Sarkozy". "Sur ces quelques semaines seulement il va pouvoir faire illusion, sauf qu'au vu de la gestion des premiers dossiers on voit que les promesses ne correspondent à rien et ont été faites, pour un certain nombre d'entre elles, uniquement pour gagner des voix".

"Le moment de vérité arrivera pour Nicolas Sarkozy" parce que "les gens vont se rendre compte qu'ils ont été floués petit à petit par un certain nombre de propositions qui sont intenables".

"Un certain nombre de gens se sont faits avoir lorsqu'ils imaginaient que du jour au lendemain ils allaient pouvoir obtenir des déductions d'intérêts sur les emprunts immobiliers".

Parmi ces Français "floués", elle a évoqué les personnes âgées qui ont voté pour Nicolas Sarkozy en raison de la promesse d'allégement sur les droits de succession alors que dans "75% des cas il n'y a aucun droit perçu" ou "ceux qui ont acquis leur résidence principale il y a quelques mois et qui pensaient pouvoir bénéficier de déductions de leurs intérêts d'emprunts".

"C'est la même chose pour le service minimum". Après avoir pris contact avec les organisations syndicales le président Nicolas Sarkozy a été contraint de constater "qu'une réforme comme celle-ci aussi brutalement qu'il l'avait promise est impossible".

Les promesses déjà non tenues incluent la candidature de la Turquie à l'Union européenne. Nicolas Sarkozy a fait "une promesse qu'il savait intenable", c'est que "dès son élection il interromprait les négociations avec la Turquie". "A peine son voyage à Bruxelles s'est-il passé qu'il a été aussi obligé de reculer, il n'a aucun pouvoir pour arrêter du jour au lendemain les négociations au long cours et qui ont engagé dans la quinzaine d'années qui sont devant nous la parole de la France".
26 Mai
Grand meeting
29 mai à partir de 18h30

au Zénith de Paris
(Métro 5 sortie Porte de Pantin)

avec Ségolène ROYAL,
François HOLLANDE, Bertrand DELANOE, Laurent FABIUS, et Dominique STRAUSS-KAHN.

En présence de tous les candidat(e)s aux élections législatives de la région Ile-de-France.
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