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Ségolène Royal a annoncé que sa "première mesure" dans le domaine de l'emploi, si elle était élue, serait de lancer "un vaste plan d'innovation" et de recherche, appuyé par un effort en faveur de la "qualification" des travailleurs et de la "revalorisation de la valeur travail".
"La première décision que je prendrais, c'est de lancer un vaste plan d'innovation et d'investissement dans la recherche", a expliqué Ségolène Royal, interrogée lors de l'émission "Ripostes" sur France-5.
"Le problème premier, c'est l'absence d'innovation et d'investissement dans la recherche", a-t-elle précisé. Elle a promis de jouer "sur tous les claviers", y compris la fiscalité, l'implication des régions et de l'Europe "pour que nous franchissions une étape décisive sur l'innovation et la recherche, c'est-à-dire les emplois de demain".
Mais comme "une seule mesure" ne suffit pas, elle a fait part de son intention de renforcer également "la qualification professionnelle des salariés", qui est "le second facteur de croissance et de développement". "Aujourd'hui, nous avons des milliers de jeunes qualifiés qui sont au chômage et ça, c'est un scandale".
"Je demanderai aux entreprises de faire un effort (...) pour qu'elles tendent la main à ces jeunes et qu'il n'y ait plus un seul jeune qualifié qui soit sur le carreau dans notre pays."
"La troisième exigence, c'est la revalorisation de la valeur travail", a-t-elle lancé, parce que "la précarité tue la valeur travail". Sur ce point, "il faut sécuriser les salariés et faire en sorte que ce soit le contrat de travail à durée indéterminée qui devienne la règle", a-t-elle dit, sans détailler comment elle s'y prendrait.
Elle s'est aussi engagée à "encourager le passage du RMI à l'activité". "Je prends l'engagement de créer ce revenu de solidarité active" pour permettre aux bénéficiaires du RMI de reprendre un travail sans que leur niveau de vie ne pâtisse de la perte des avantages sociaux liés au Revenu minimum d'insertion.
Sur la justice
Interrogée sur la justice des mineurs, Ségolène Royal a jugé qu'il conviendrait de modifier les attribution confiées aux juges des enfants en séparant les fonctions de protection de l'enfance et de sanction des délinquants.
Elle a préconisé "une réforme profonde de la justice des mineurs", en créant "une justice à part entière pour tous les jeunes qui sont victimes de violence et où il faut apporter beaucoup de soin et beaucoup de moyens supplémentaires", à côté d'une "justice des mineurs pour les mineurs délinquants".
Face à ces derniers, elle s'est prononcée pour le maintien de l'excuse de minorité parce qu'un "mineur ne peut pas être jugé comme un adulte". Elle souhaite également "que la justice soit plus rapide" et que des sanctions soient prononcées "au premier petit acte de délinquance".
Ségolène Royal a encore dressé le constat de la pauvreté de la justice et s'est engagée à ce que sa "priorité" soit "de donner des moyens matériels à la justice". Elle a notamment fait part de son intention de décentraliser la gestion des prisons en la confiant aux régions et aux départements. Elle n'a pas fourni de plus amples détails.
AP
Ségolène Royal a assuré vouloir faire émerger un "modèle régional" pour la France, en généralisant les réalisations et les expériences qui marchent en région, pour tirer le pays "vers le haut".
Devant les exécutifs régionaux réunis à Dijon pour le congrès de l'Association des régions de France (ARF), Ségolène Royal a souligné que celles-ci étaient appelées, dans son projet, à jouer un rôle essentiel pour "réussir le changement" et "sortir la France du déclin".
La présidente de Poitou-Charentes, qui s'exprimait en tant que porte-parole de l'ARF, a appelé à engager "une nouvelle phase de la régionalisation", qui permette de donner plus de poids et de compétences aux régions dans les politiques publiques.
Un terme de "régionalisation" soigneusement choisi, alors que de plus en plus de Français expriment leurs réticences sur la décentralisation, 45% d'entre eux estimant, selon un sondage, qu'elle est allée trop loin et qu'il faut revenir en arrière.
Mais pour Ségolène Royal, ce n'est pas parce que la nouvelle phase de la décentralisation décidée en 2004 par le gouvernement Raffarin a été "ratée", et a créé du "désordre et des inégalités", qu'il faudrait renoncer à engager "une nouvelle phase de la régionalisation". La candidate reste en effet persuadée que les régions sont "l'échelon moderne, pertinent" des politiques publiques.
Pour mener à terme cette "future réforme du renforcement de la régionalisation", elle propose, plutôt que de faire "une nouvelle loi théorique", de faire "la régionalisation par la preuve", déclinant un de ses slogans préférés.
En clair, il faut "mettre en commun ce qui marche" et "faire émerger un modèle régional" qui pourrait être généralisé.
Pour la candidate, il s'agit de "réconcilier l'Etat avec le fait régional". D'un côté, "un Etat fort qui fixe les règles, assure l'égalité entre les territoires, protège", de l'autre des territoires "à qui l'on fait confiance", dont on libère "les énergies, les intelligences, les expériences réussies".
Cela suppose toutefois que soit mis en place "un ordre territorial juste", a-t-elle poursuivi, c'est à dire, notamment, que chaque transfert de responsabilité s'accompagne d'un "transfert de ressources juste", faute de quoi elle propose de donner aux régions un "droit de veto" pour le refuser. Elle s'est également prononcée pour la création d'un fonds national pour l'égalité entre les territoires.
Autre condition: la "clarté dans les responsabilités et l'obligation faite aux régions d'évaluer les politiques publiques et de rendre des comptes aux citoyens".
Pour illustrer son propos, Ségolène Royal a proposé aux présidents de région de "passer à l'action immédiate" en faisant émerger, à partir des expériences sur le terrain, un "modèle régional pour réconcilier les jeunes et l'avenir".
Ce plan comporte "cinq actions concrètes": "droit d'accès à l'emploi pour tous les jeunes diplômés", permettre à tous les jeunes d'avoir accès à une qualification et à un métier, généraliser les ateliers et les chèques à la création d'entreprises, mais aussi transfert aux régions de la compétence des travaux sur les bâtiments universitaire et du financement des logements pour les jeunes, étudiants ou travailleurs".
AFP
S'adressant à la filière du bâtiment, Ségolène Royal a annoncé que, si elle était élue à la présidence de la République en mai, tous les permis de construire seront conditionnés au respect de normes environnementales, et notamment à la prise en compte dans les constructions des énergies renouvelables.
"C'est un engagement que je prends dans le cadre de cette campagne: si je suis élue, tous les permis de construire devront obligatoirement intégrer les installations en énergie renouvelable", a promis la candidate socialiste lors d'une conférence de presse, à l'issue d'une rencontre avec Nicolas Hulot à l'Assemblée nationale.
"Dans le permis qui est déposé, toute construction devra intégrer ou l'énergie solaire, ou l'énergie éolienne, ou la géothermie, ou l'énergie bois et l'utilisation des écomatériaux", a-t-elle précisé. "Les normes environnementales, si je suis élue, seront intégrées dans les autorisations administratives".
L'ancienne ministre de l'Environnement a assuré ne pas redouter de se mettre à dos les professionnels du secteur. "Je le dis dès maintenant à la filière du bâtiment et la filière de la construction et à l'ensemble des artisans: l'élection, c'est dans cinq mois et donc ils doivent anticiper ces nouvelles normes", a-t-elle martelé.
Ségolène Royal, qui avait déjà avancé cette proposition lors de la primaire du PS et en fait désormais une promesse de campagne, a assuré que cela permettrait de faire baisser les charges des loyers et de consommation d'énergie pour les particuliers. "Les charges baissent" et "ça permet de lutter contre le réchauffement climatique". Pour elle, "c'est du gagnant-gagnant".
La candidate s'est également engagée à lancer "un plan national de grands travaux sur l'isolation des bâtiments anciens". "Il y a 40% d'énergie qui est gaspillée, qui s'échappe des habitations", a-t-elle observé. Interrogée sur la façon dont ce vaste projet serait financé, elle a évoqué des "réorientations fiscales, des encouragements divers sur plusieurs années". Ce plan permettrait de créer l'équivalent de 450.000 emplois.
AP