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7 juillet

       En ce début juillet caniculaire, Ségolène nous envoie un petit "Hej"  de Stockholm en Suède. 
       Détrompez-vous, ce n'est pas là qu'elle a décidé de passer ses vacances, mais cette visite avait  pour but d'aller saluer LE modèle de dialogue social Suédois "où les patrons n'ont pas peur des syndicats".
       En effet, Ségolène pense que  "tout ce qui fait l'économie de conflits contribue à renforcer un pays, il faut faire se réconcilier le pays et ses entreprises". Pour y parvenir, il ne faut pas copier à l'identique les moyens par lesquels les Suédois y sont parvenus mais plutôt s'en inspirer. L'investissement dans la matière grise et la recherche ainsi que le développement d'un syndicalisme fort  sont des axes de réflexion intéressants. D'ailleurs Ségolène a estimé "qu'il faudrait, chez nous, renforcer l'unité de l'adhésion syndicale" sachant qu'en Suède l'adhésion à  un syndicat est une démarche quasi automatique...
       Après ces quelques phrases qui lui ont permis de faire parler de sa visite suédoise dans l'actualité française et de gommer son étiquette blairiste, elle est allée rendre visite à Göran Persson, Pär Nüder et Berit Andnor respectivement Premier ministre, Ministre des Finances et Ministre des affaires sociales. 
       Enfin pour conclure, terminons sur cette phrase de Poul Nyrup Rasmussen (ancien Premier ministre Danois et actuel président du PSE (Parti Socialiste Européen) qui ne tarissait pas d'éloges à son égard : "Très capable, très intelligente", "pleine de courage et de compassion", "très ambitieuse pour l'avenir de la France". On le savait déjà, mais c'est toujours bon de l'entendre !

Par Thomas - Publié dans : Ségolène
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7 juillet

     Le succès de Ségolène réside en un point essentiel. Elle tente de répondre à la question, pourtant simple, que tous les Français se posent: Qu'est ce que les politiciens peuvent changer dans la vie des français ?


- L'éducation

     Les enfants sont les hommes de demain et sur ce point, au lieu de reformer pour la 40eme fois l'éducation nationale, Ségolène propose autre chose. Pourquoi les classes supérieures réussissent-elles mieux que les personnes moins aisées ? Les personnes qui ont les moyens disposent de soutien scolaire à 90€ l'heure dans des entreprises privées.
     Donc, tout naturellement, Ségolène propose d'instaurer un soutien scolaire généralisé. Le financement peut être limité en faisant des synergies entre les domaines Et pour cela, elle propose de se servir du service civil qu'elle veut instaurer par ailleurs. On envoie les jeunes étudiants et diplômés afin aider les enfants dans les écoles...

- Le service civil

     Un service civil obligatoire n'est pas un service militaire. C'est fédérateur et socialisant comme le service militaire pouvait l'être (qui avait le mérite de responsabiliser les jeunes) mais n'a pas le coté militaire et fastidieux. Rassurez-vous, personne ne fera des pompes sous les ordres d'un vieux garçon qui vous aboie dans les oreilles.
     Avant tout, ce service est formateur et inculque le respect de l'autre, du service à l'autre, la solidarité, et ce dernier mot n'est pas un gros mot, promis !

-La discrimination et la parité

     Il s'agit de la parité sexuelle mais pas seulement. Les femmes ont fait du chemin, mais elles ne sont pas au bout, la parité et au-delà de ça, l'égalité n'est pas acquise, on le sait. Il est de même pour les Français "issus de l'immigration". Pour cela, elle préconise la méthode des quotas non pas car elle est LA solution, mais parce qu'elle s'impose aujourd'hui et que nous ne pouvons décemment pas accepté cette situation.

- La situation des personnes handicapées

     Au-delà des "minorités visibles", il y a aussi une "minorité invisible" que la société ne prend absolument pas en compte : les personnes handicapées. Cette exclusion se fait dès l'école. Pourtant, dans les faits, on observe qu'une classe qui comporte un mal entendant obtient de meilleurs résultats. Elle a tenté l'expérience en Poitou-Charentes ! Pour commencer, le professeur ne tourne jamais le dos aux élèves pour une meilleure circulation du son mais surtout, les élèves sont très respectueux envers leur camarade. Le volume sonore est globalement bien moins élevé donc les élèves sont attentifs.

-La démocratie participative

     C'est dans ce type de problématique que le principe de démocratie participative est important. Ce genre d'idée ne peut pas venir d'un bureau, des responsables. Ca ne peut que provenir de l'expérience collective, du terrain.
Ce principe peut s'appliquer à tous les domaines: même le budget !
On entend Jean-François Coppé fanfaronner partout que les gens sont des veaux, que seuls les bureaucrates savent faire un budget et il en donne pour preuve le site Internet qu'il a créé: "faites le budget de la France" sur le site du Ministère.
Ségolène Royal n'a pas cette conception des français et a donc proposé aux élèves d'un collège de faire leur propre budget, sous les yeux interloqués de ses collaborateurs septiques. Résultat: ils ont eux-même été étonné.
      1. les élèves ne gaspillent rien pas l'argent public
      2. les élèves savent de quoi ils ont besoin, et les élèves ont eu des idées bien meilleures que leurs professeurs, qui ont eux même avoué que les élèves avaient bien mieux géré l'argent qu'eux même l'auraient fait.

     Les Français ne croient plus en la politique exclusivement technocrate, faite pas des bureaucrates qui ne sortent plus et ne savent pas ce que pensent les Français, qui ne les connaissent pas.
Elle les connaît, grâce à sa région mais aussi grâce à son site, desirdavenir.org, où chacun peut donner son avis, faire part d'une expérience. Tous les messages sont lus, toutes les idées lui sont soumises. Elle veut rendre la politique au peuple et démocratiser le pouvoir, voila ce qui changera dans la vie des gens.
     Elle représente tout ce que Nicolas S. ne représente pas... Il ne parle pas des gens, il parle de notions (sécurité, immigration), sans penser que derrière ses CRS, il y a des personnes. Il parle d'économie et de chômage, sans penser que derrière le 10% et les chiffres, il y a des familles qui ont faim et qui doivent survivre.

Thomas L.

Par Thomas - Publié dans : Ségolène
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6 juillet

     "Elle n'a pas de programme", "où est son projet"... Pendant des semaines, Segolène Royal a été regardée mais peu écoutée, il faut dire qu'elle n'avait pas dit grand chose. Elle s'est laissée désirer et elle a réussi: on l'écoute. Première déclaration, les gros titres: Elle a parlé !

     Après avoir clairement étayé l'échec incontestable de la politique creuse mais spectaculaire de Sarko, Ségo a proposé en attaquant sur le terrain de Sarko : la sécurité. La droite voit rouge, hurle à la récupération (ceux là même qui nient photocopier le programme du FN de 2002 !), comment ose-t-elle parler de sécurité ?! 
     A gauche, les chicanes internes continuent et on hurle au scandale car elle a parlé sans leur demander leur avis (ceux là même qui lui reprochaient de ne pas avoir d'idées) !

     Pendant que Sarkozy trépigne, Ségolène continue son épopée et propose de « mettre un coup d'arrêt à cette production massive de délinquance ». Elle préconise le placement des délinquants de plus de 16 ans « dans un service à encadrement militaire à vocation humanitaire ou pour apprendre un métier ». Elle a aussi insisté sur le rôle central des parents, en proposant « des écoles de parents dans les quartiers ». « Cela ne sert à rien d'avoir des opérations coup de poing. Il faut de la fermeté, cela doit passer par les familles, l'école, chaque citoyen », a-t-elle ajouté.

     En gros, il ne sert à rien d'envoyer les CRS n'importe comment pour faire joli devant les caméras, c'est bien plus spectaculaire qu'efficace et ces provocations ne bernent personne. Attaquons-nous à la base, éduquons autrement les déviants. Les envoyer en prison n'est pas la solution, cela ne doit pas être une punition, mais un centre de socialisation, ferme mais à caractère social et humanitaire. Servons nous des forces de ces jeunes pour faire le bien, ne les excluons pas plus qu'ils ne le sont déjà.
Parallèlement, éduquons les parents dans un autre cadre que la justice, ne les blâmons pas, aidons les ! Et cette aide doit se faire dès les premiers signes de délinquance, par de la pédagogie.

     Ces déclarations sont donc bien loin des méthodes et des préoccupations de l'UMP, seul le thème est similaire. Mais promis, la prochaine fois que l'UMP prononcera le mot "logement" ou "travail", on criera à la récupération !

Thomas L.

Par Thomas - Publié dans : Ségolène
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