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07 Septembre
05 Septembre

     Le syndicat de journalistes SNJ et la Société des Journalistes de La Tribune protestent contre une "censure" exercée, selon eux, sur les résultats d'un sondage publié dans le quotidien économique qui plaçait Ségolène Royal en tête des candidats à la présidentielle pour les questions économiques et sociales.

     Le sondage CSA publié par La Tribune sur les Français et la rentrée économique, comportait une question sur la confiance accordée aux candidats à la présidentielle en matière économique et sociale qui donnait Ségolène Royal en tête à 54 % devant Nicolas Sarkozy (49%) et Lionel Jospin (33%). Cette question n'a pas été publiée , ce que le SNJ et la SDJ qualifient de "censure". François-Xavier Pietri, directeur de la rédaction de La Tribune, interrogé par l'AFP, assure qu'il n'y a pas eu censure et que cette question sera publiée , au côté d'un entretien avec François Hollande sur les sujets économiques et d'un article sur l'entrée en campagne de Lionel Jospin. "Si on avait donné la réponse sur Ségolène Royal avec le reste du sondage, les médias se seraient focalisés sur ce point, occultant le fond du sujet", estime M. Pietri. Selon le SNJ et la SDJ, les pages étaient prêtes avec cette réponse et M. Pietri a "donné l'ordre" tard dans la soirée "d'enlever toutes les informations (infographie comprise) concernant cette question".

AFP

04 Septembre

04 Septembre

     Une trentaine de premiers secrétaires de fédérations, dont la puissante fédération des Bouches-du-Rhône, apportent leur soutien à Ségolène Royal.

Dans un texte signé d’Eugène Caselli, patron de la fédération des Bouches-du-Rhône, l’une des plus importantes du parti, vingt neuf secrétaires fédéraux apportent leur soutien à la candidate socialiste préférée des Français. Une quarantaine de membres du courant NPS ont fait le même choix .

«Le temps est venu d'apporter un soutien public appuyé à la candidature de Ségolène Royal». C’est ce qu’estiment 29 premiers secrétaires de fédérations socialistes. Signe de l’ampleur de ce soutien, le communiqué annonçant leur ralliement a été rédigé par Eugène Caselli, puissant premier secrétaire de la fédération des Bouches-du-Rhône, l’une des plus importantes du PS.

Pour ces «fédéraux», la députée des Deux-Sèvres est tout simplement «la candidate la mieux placée pour rassembler les socialistes et l'ensemble de la gauche». Leur soutien est aussi motivé par la défense de leur championne, qui «fait l'objet d'attaques choquantes, venues y compris de son propre camp, et souvent reprises par la droite».

LE NPS s'allie

Ce ralliement est le second qu’enregistre Ségolène Royal dans la même journée. matin en effet, une quarantaine de membres du courant NPS (Nouveau Parti Socialiste), de Vincent Peillon et Arnaud Montebourg ont également offert leur soutien à la candidate, au nom du «devoir de victoire pour ». Pour eux, le renouvellement des pratiques comme des dirigeants politiques est une des clés du scrutin de ». En affichant ainsi leur force, les partisans de Ségolène Royal veulent répondre aux critiques qui montent en interne contre leur championne. , un porte-parole de la candidate à l’investiture, Gilles Savary, a dénoncé dans Le Monde «le fossé qui s'est installé entre l'appareil [du PS] et le peuple», et affirmé que les socialistes «doivent accepter que l'élection présidentielle procède de l'empathie entre une personnalité et le peuple de France, plutôt que d'une exclusivité militante».

Parmi les signataires du NPS, plusieurs députés -Pascal Terrasse (Ardèche), Jacques Bascou (Aude), Michel Françaix (Oise), Geneviève Gaillard (Deux-Sèvres), Jean Gaubert (Cotes d'Armor)-, des sénateurs -Jean-Pierre Masseret, également président du conseil régional de Lorraine, David Assouline-, une députée européenne (Béatrice Patrie), des premiers secrétaires fédéraux (Aisne, Aquitaine, Lot-et-Garonne, Aude, Ardèche), des conseillers généraux et des conseillers régionaux.

Le Figaro/NouvelObs

04 Septembre

La socialiste Ségolène Royal a affirmé à Florac que "l'ordre juste sera rétabli à l'école", promettant si elle était élue qu'"un deuxième adulte" serait présent à côté de l'enseignant dans les classes confrontées à des problèmes de discipline.

Dans une allocution devant plusieurs centaines de personnes, la candidate probable à l'investiture du PS pour la présidentielle de s'est engagée à ce que "tous les moyens supprimés par la droite" dans l'Education nationale soient "rétablis", car la diminution des crédits, a-t-elle dit, "a porté atteinte à la réussite des élèves".
Estimant que "dans les écoles, et notamment dans les collèges, la violence n'a pas reculé", Ségolène Royal a affirmé qu'"il faudra que la discipline soit rétablie dans les classes".
Comme à Bondy (Seine-Saint-Denis) au mois de mars, elle s'est déclarée "favorable à un nouveau métier, un deuxième adulte dans les classes quand c'est nécessaire".
Selon la présidente du Poitou-Charentes, cela doit permettre de "stabiliser les enseignants, qui doivent pouvoir se consacrer à la transmission des savoirs".
"L'ordre juste doit être rétabli à l'école", a-t-elle ajouté.
Ségolène Royal s'est aussi prononcée pour "un soutien scolaire gratuit" aux enfants "au bon moment, quand ils en ont besoin", une mission que les étudiants pourraient être "incités" à mener" moyennant "des points supplémentaires, des unités de valeur" dans leur propre cursus.
Elle a réaffirmé qu'il fallait "aider les parents à exercer leur responsabilité parentale", y compris par la création "d'écoles de parents".
Quant aux enfants, il faut "leur dire: +il faut travailler beaucoup, il faut travailler dur" à l'école.
"Cette révolution scolaire, nous la ferons", a résumé Mme Royal.

La candidate socialiste favorite des Français a d'autre part accusé Nicolas Sarkozy de "remettre en cause le droit de grève". "Nous ne laisserons pas rogner les droits sociaux", a-t-elle lancé.
"Je fais une promesse: faire émerger en France un syndicalisme de masse" pour changer "le rapport de forces entre le patronat et les salariés", a poursuivi Ségolène Royal.
La présidente du Poitou-Charentes a précisé qu'elle "rencontrerait ces prochains jours" les dirigeants des centrales syndicales nationales à ce sujet.
"Je lance un appel à tous les citoyens, militants, sympathisants de gauche, aux comités "Désirs d'avenir" (qu'elle a créés, NDLR), à tous les élus, syndicalistes pour que nous réfléchissions ensemble et que nous ouvrions des forums participatifs dans toute la France pour réfléchir à une question simple: comment faire pour que les Français aient envie d'adhérer à un syndicat ?", a-t-elle dit.

AFP

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