Ce matin, Ségolène Royal était l'invitée Jean-Jacques Bourdin sur RMC.
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- Le combat de José Bové, est "un bon combat".
"Je ne suis pas favorable à l'atteinte au droit de propriété (...), mais je comprends qu'il puisse y avoir des gestes de provocation quand le débat public n'est pas organisé". Il faut de la "transparence" en la matière, "tout ce qui va dans le sens du secret, de la non-communication des résultats scientifiques (...), conduit à un blocage". Il faudra "un moratoire sur les condamnations liées aux OGM" et l'ouverture d'un débat sur les liens entre protection de l'environnement et santé publique.
La "très forte attente des Français pour que les questions environnementales soient prises à bras le corps (...) est une bonne chose, car peut-être enfin les préoccupations environnementales vont entrer dans le débat politique, y compris au sein du parti socialiste". Nicolas Hulot est "un militant de la cause depuis de longues années, désinteressé par rapport à des processus de conquête du pouvoir", mais sa candidature à la présidentielle "ne serait pas une bonne chose, car elle diviserait au premier tour".
"La responsabilité des socialistes ne se mesure pas à l'aune de qui va ou ne pas être candidat", la vraie question est "pourquoi les gens ont envie de voter pour l'extrême droite, pourquoi un certain nombre d'électeurs de gauche sont partis vers les extrêmes". Même si Jean-Marie Le Pen n'est pas candidat, "le vote de colère peut trouver plein de façons de s'exprimer". "L'enjeu n'est pas dans une logique d'arrangements ou de techniques électorales", mais bien plutôt de "faire en sorte que tous les Francais se sentent partie prenante de la nation", "que la crédibilité de l'action politique soit à nouveau installée pour des catégories qui se sentent abandonnées". Le discours politique est ressenti "comme une sorte de mensonge officiel", et "si on ne remet pas à plat l'ensemble des problèmes que vivent les gens au quotidien, le discours politique sera décalé".
- Il faut "tout faire pour empêcher l'Iran d'accéder au nucléaire militaire" "imposer l'application du traité de non-prolifération". "Pour l'instant, la France a choisi la voie diplomatique" et "avant d'en passer à la menace militaire (...), il va falloir pousser le processus diplomatique jusqu'au bout, en espérant qu'il sera efficace". "Pour qu'un processus diplomatique soit efficace, par définition il ne faut jamais exclure l'étape suivante", et avant l'étape militaire il y a encore "des sanctions économiques".
Concernant la situation à Gaza, "Israël a droit à la sécurité", et "force est de constater que cette sécurité est toujours fragilisée". "Donc je reconnais à Israël le droit de garantir sa sécurité", "mais en même temps il faut veiller à ne pas entrer dans une logique d'escalade de la violence - provocation, riposte, provocation, riposte - et faire en sorte que les choses restent à leur juste place, à leur juste mesure".
