Ségolène Royal a présenté ses orientations en matière de défense, en indiquant qu'elle souhaitait "maintenir et adapter" l'effort budgétaire actuel, "appuyé sur une confiance renouvelée entre les citoyens et la défense". Elle a développé son programme sur ce qu'elle considère "être l'affaire de tous" et la candidate a affirmé qu'elle "veillerait" à ce que la dissuasion nucléaire "indispensable à notre indépendance (...) garde en permanence sa crédibilité et dispose des moyens de sa modernisation".
Mais "je n'ambitionne pas de rivaliser avec les 7.000 têtes américaines ou russes" a-t-elle affirmé en indiquant qu'elle se limiterait au "principe de la stricte suffisance".
Elle a assuré qu'elle maintiendrait l'effort budgétaire pour la défense au niveau actuel, soit 2% du produit intérieur brut (PIB), tout en précisant "qu'à l'intérieur de cet effort" des "redéploiements nécessaires" seraient opérés.
Car, a-t-elle ajouté, "l'effort sera hiérarchisé" et "toutes les coopérations européennes seront recherchées".
A ce sujet, elle a rappelé sa position sur la construction d'un 2e porte-avion, à savoir que ce projet "peut se réaliser en coopération avec les Britanniques", mais que "les discussions engagées (...) ne permettent pas encore d'envisager aujourd'hui avec certitude" cette construction.
"Un gouvernement de fin de mandat ne saurait, en démocratie, vouloir rendre +irréversible+, comme je l'entends dire (...), un programme qui incombera entièrement à son successeur et dont la nécessité de surcroît n'apparaît pas clairement établie", a-t-elle ajouté.
La candidate a soutenu une vision "globale" de la défense, où "tout se tient du renseignement à la protection de l'eau potable", tournée vers l'Europe, car elle n'entend "pas mettre (ses) pas dans ceux de l'administration américaine".
"Devant le désordre du monde, nous devons faire émerger en Europe un acteur stratégique" et "veiller à ce que l'OTAN ne dérive pas vers un rôle de gendarme du monde, se substituant à l'ONU", a-t-elle estimé.
Sur le nucléaire iranien elle a réitéré ses appels à une "fermeté sans faille" pour que Téhéran "se soumette aux contrôles de l'AIEA".
En fille et soeur de militaires, elle a particulièrement insisté sur la nécessité de "renouveler la confiance entre les citoyens et la défense" et d'améliorer la condition militaire.
Elle a renouvelé sa proposition d'un service civique qui "pourra avoir une dimension de formation de base aux missions de protection civile et de défense du territoire" et "déboucher sur des volontariats de services longs de 18 à 24 mois".
Pour renforcer "l'attractivité de la condition militaire", elle a souhaité que les "restrictions en tous genres" qui pèsent sur eux "soient levées" pour qu'ils accèdent "à la pleine citoyenneté" avec une généralisation de leur représentation "dans les instances de concertation".
Elle a aussi souhaité mettre les parlementaires au coeur du contrôle des opérations extérieures, qu'elle ne compte engager "qu'avec discernement", et qui disposeront d'un contrôle sur le renseignement et "d'informations complètes et actualisées" sur les ventes d'armes.
Mais "je n'ambitionne pas de rivaliser avec les 7.000 têtes américaines ou russes" a-t-elle affirmé en indiquant qu'elle se limiterait au "principe de la stricte suffisance".
Elle a assuré qu'elle maintiendrait l'effort budgétaire pour la défense au niveau actuel, soit 2% du produit intérieur brut (PIB), tout en précisant "qu'à l'intérieur de cet effort" des "redéploiements nécessaires" seraient opérés.
Car, a-t-elle ajouté, "l'effort sera hiérarchisé" et "toutes les coopérations européennes seront recherchées".
A ce sujet, elle a rappelé sa position sur la construction d'un 2e porte-avion, à savoir que ce projet "peut se réaliser en coopération avec les Britanniques", mais que "les discussions engagées (...) ne permettent pas encore d'envisager aujourd'hui avec certitude" cette construction.
"Un gouvernement de fin de mandat ne saurait, en démocratie, vouloir rendre +irréversible+, comme je l'entends dire (...), un programme qui incombera entièrement à son successeur et dont la nécessité de surcroît n'apparaît pas clairement établie", a-t-elle ajouté.
La candidate a soutenu une vision "globale" de la défense, où "tout se tient du renseignement à la protection de l'eau potable", tournée vers l'Europe, car elle n'entend "pas mettre (ses) pas dans ceux de l'administration américaine".
"Devant le désordre du monde, nous devons faire émerger en Europe un acteur stratégique" et "veiller à ce que l'OTAN ne dérive pas vers un rôle de gendarme du monde, se substituant à l'ONU", a-t-elle estimé.
Sur le nucléaire iranien elle a réitéré ses appels à une "fermeté sans faille" pour que Téhéran "se soumette aux contrôles de l'AIEA".
En fille et soeur de militaires, elle a particulièrement insisté sur la nécessité de "renouveler la confiance entre les citoyens et la défense" et d'améliorer la condition militaire.
Elle a renouvelé sa proposition d'un service civique qui "pourra avoir une dimension de formation de base aux missions de protection civile et de défense du territoire" et "déboucher sur des volontariats de services longs de 18 à 24 mois".
Pour renforcer "l'attractivité de la condition militaire", elle a souhaité que les "restrictions en tous genres" qui pèsent sur eux "soient levées" pour qu'ils accèdent "à la pleine citoyenneté" avec une généralisation de leur représentation "dans les instances de concertation".
Elle a aussi souhaité mettre les parlementaires au coeur du contrôle des opérations extérieures, qu'elle ne compte engager "qu'avec discernement", et qui disposeront d'un contrôle sur le renseignement et "d'informations complètes et actualisées" sur les ventes d'armes.
AFP
publié par Thomas dans: Ségolène
publié par Thomas dans: Ségolène
publié par Thomas dans: Ségolène