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21 Août


Merci à Désirs d'Avenir 93

 

A télécharger ici: http://www.vjsd.org/da93.htm

20 Août

     A huit mois de la présidentielle, elle s'est posée en héritière de François Mitterrand, qui prônait l'unité des socialistes, élément clé pour rassembler d'abord la gauche, puis le pays.

La "passion" française "de l'égalité"
     "Nous avons envie de voir en la France concrétiser ce désir d'avenir et  de changement que je vois monter dans le pays", a dit la candidate supposée à l'investiture socialiste. "Cette victoire et cette réussite, nous devons patiemment les construire, car rien n'est gagné d'avance", a-t-elle ajouté.

     "Ce que je vous propose, ce n'est pas une politique au rabais, sorte de gouvernance aseptisée réduite à la simple gestion du désordre des choses. C'est de mieux partager l'exercice du pouvoir pour que la France saisisse toutes ses chances, en assumant cette passion de l'égalité qui est la sienne", a-t-elle expliqué.

Non à l'immigration choisie, oui au co-développement
     La député des Deux-Sèvres a également dénoncé comme "insupportable" la politique d'immigration choisie de Nicolas Sarkozy. "Voyez ce qu'organise le ministre de l'intérieur, l'immigration choisie,  mais qu'est ce que cela veut dire ? On irait piller la matière grise de ces pays  après avoir pillé pendant des années et des années leurs matières premières en  tant que pays colonisé ? Mais c'est insupportable", a-t-elle lancé. "Nous avons dans notre propre intérêt à favoriser le co-développement",  a-t-elle ajouté.

Pour un "syndicalisme de masse"
     "Il faut créer un syndicalisme de masse", accroître le taux de syndicalisation, pour une meilleure défense des salariés, a déclaré Ségolène Royal. "Le rapport de force (entre patronat et salariés) est inégal", a-t-elle estimé. "La France doit sortir de l'archaïsme des relations sociales", a-t-elle dit, citant l'exemple de la social-démocratie suédoise.

L'Europe sociale à l'horizon
     "Notre horizon, c'est l'Europe sociale, l'Europe politique, et l'Europe de  l'environnement", a détaillé Mme Royal. "Il n'est évidemment pas question, pour les socialistes, de  proposer à nouveau la ratification d'un traité constitutionnel que le peuple  français a rejeté. Notre projet prévoit de proposer l'élaboration d'un texte court, visant à mieux organiser, démocratiser et responsabiliser les instances européennes. (...) Une fois négocié, il devrait être soumis à un référendum  populaire. (...)"

L'aide au développement
     "Le classement international place la France au 18ème rang sur 21 pays en  matière d'aide au développement. Cela nous fait honte. Non seulement l'aide que  nous apportons aux pays pauvres est parmi les plus faibles, mais elle va à des pays peu démocratiques. (...) La France est qualifiée de particulièrement performante pour la vente d'armes aux dictatures.", a-t-elle déploré.

Voir le reportage France 3 en cliquant sur le logo:

20 Août

     A Frangy-en-Bresse, lors de la Fête de la Rose, la candidate à l'investiture socialiste a proposé une "nouvelle République". 

     "La bataille sera rude mais exaltante", a-t-elle prédit à huit mois de l'élection à l'Elysée. "Je lance ici à Frangy un appel au rassemblement de toutes celles et tous ceux qui veulent que ça change". 
     Fustigeant la "brutalité de la droite" et sa "confiscation du pouvoir", la présidente du conseil régional de Poitou-Charentes qui a assuré qu"'une autre France est possible".
Ségolène Royal a demandé "qui licencie pour doper le cours en bourse des actions", "qui considère les hommes et les femmes au travail comme de simples variables d'ajustement". Et la foule de scander, à son invitation: "c'est la droite". "C'est la droite qui précarise à tout va", a repris l'ancienne ministre. 

     Après s'être excusée pour la "bousculade" provoquée par son arrivée, la favorite des sondages s'est inscrite dans une "lignée mitterrandienne", qu'elle entend "revisiter" et "actualiser". "Nous avons le devoir d'assurer l'unité des socialistes et le rassemblement de la gauche", a-t-elle expliqué, évoquant l'ancien président François Mitterrand. Sans l'unité, "rien n'est possible", a-t-elle noté, en insistant aussi sur "le courage requis pour une cause qui nous dépasse" et sur "la nécessité de mener des révolutions au sens de changement profond pour que la justice l'emporte sur les égoïsmes et sur les routines".
"C'est ainsi que je conçois l'exercice de la responsabilité politique et le rôle d'un chef de l'Etat", a-t-elle lancé avant de donner une leçon de politique étrangère. 
     "Si je suis en situation", a-t-elle promis, "la France aura une parole qui porte dans le monde, parce que notre pays assumera de manière exemplaire ses devoirs". "Le premier facteur de déstabilisation du monde, c'est la misère", a analysé Ségolène Royal. "La recrudescence des inégalités nourrit le ressentiment, les haines nationalistes, les fièvres identitaires".

     Elle a critiqué la politique étrangère américaine, notamment le "simplisme" de la théorie de l'Axe du mal. Elle a jugé que "les guerres préventives aggravent les problèmes": "il n'y a plus que George Bush pour penser que le monde est plus sûr depuis l'occupation de l'Irak". A ses yeux, "la France n'a pas le droit de jouer un rôle effacé" mais, pour être entendue, elle "doit commencer à respecter ses obligations". Ségolène Royal a déploré le faible montant de l'aide que la France apporte aux pays en développement alors qu'elle est "particulièrement performante pour la vente d'armes aux dictatures". "Cela nous fait honte et il faudra changer cela", a-t-elle jugé. 
     "L'utopie réalisable de notre siècle, c'est que les pays pauvres et notamment l'Afrique, sortent de la misère grâce au co-développement", a ajouté la députée socialiste, en profitant pour fustiger "l'immigration choisie" voulue par le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy. "On irait piller la matière grise de ces pays après avoir pillé pendant des années et des années leurs matières premières", a-t-elle commenté. "C'est insupportable". Puis, jugeant que "la République fonctionne mal", elle a proposé "une véritable révolution démocratique" pour construire la "République du respect". Sans suggérer immédiatement une VIe République, chère à Arnaud Montebourg, elle a prôné une "démocratie participative" qui donne "plus souvent la parole aux citoyens", avec une représentation des Français dans leur diversité, le respect de la parité et le non-cumul des mandats. 

     "Est-ce que cette réforme va conduire à une VIe République?" s'est-elle interrogée. "Faisons d'abord les choses et nommons-les ensuite".

AP

20 Août

     Une semaine avant les autres "présidentiables", attendus à la traditionnelle université d'été du Parti socialiste, Ségolène Royal se relance dans la course ce week-end en Bourgogne. A un mois du dépôt des candidatures internes à l'investiture présidentielle du PS, fin septembre, la présidente de la région Poitou-Charentes était hier à Dijon où elle a été invitée par son homologue bourguignon, François Patriat.
   
 Aujourd'hui, après Jack Lang et Bertrand Delanoë, invités d'honneur en 2004 et 2003, il lui revient de clore la "Fête de la rose" de Frangy-en-Bresse, organisée par Arnaud Montebourg. Le député de Saône-et-Loire a officialisé son ralliement "royaliste" fin juillet, expliquant à ses partisans qu'il préférait le "choix difficile" de l'alliance à "l'idéalisme solitaire ayant raison contre tous". Face à plusieurs milliers de sympathisants - les organisateurs ont préparé plus de 1.100 traditionnels repas "saucisses-lentilles" contre 450 lors des précédentes éditions et tablent sur un public de 3 à 5.000 personnes - Ségolène Royal entend consacrer son allocution aux enjeux de la présidentielle. "Le pouvoir présidentiel, une fois qu'on l'a, qu'est-ce qu'on en fait", résument ses proches, qui la disent enthousiaste à l'idée de renouer avec le terrain.

Reuters

20 Août

     Ségolène Royal a estimé que l'évacuation du squat de Cachan cette semaine s'était faite "au mépris de la dignité humaine" et a reproché au gouvernement de ne pas assumer "ses responsabilités en matière de relogement".
     "Organiser des mises en scène d'évacuation avec des caméras, au mépris de la dignité humaine, je pense que c'est inacceptable et que ça ne fait pas grandir la France", a fustigé Ségolène Royal lors d'une conférence de presse à Dijon, après avoir rencontré le président du conseil régional de Bourgogne François Patriat.
     "Ca fait deux ans que le problème se pose, deux ans que le gouvernement n'assume pas ses responsabilités en matière de relogement", a dénoncé l'ancienne ministre déléguée à la Famille.
     "Traiter de cette façon-là des personnes, des hommes et des femmes, qui ont droit au respect des principes humains, je pense que c'est inadmissible", a ajouté Ségolène Royal.

     matin, les CRS ont évacué 508 résidents (367 adultes et 141 enfants) de l'ancienne résidence universitaire de Cachan (Val-de-Marne), considérée comme le plus grand squat de France. La préfecture a expliqué que le bâtiment présentait des risques d'incendie.
     Elle a proposé des hébergements temporaires aux familles expulsées, dont beaucoup sont d'origine africaine. Plus de 200 personnes ont accepté d'aller dormir à l'hôtel. Mais les autres ont préféré camper ensemble devant le squat pour exiger un relogement durable et la régularisation de ceux qui sont sans-papiers. soir, la police a délogé les campeurs, qui ont pu passer la nuit suivante dans un gymnase de Cachan.

AP

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